Licence 3 - semestre 5 - UFR Staps
Transcription
Licence 3 - semestre 5 - UFR Staps
Licence 3 Semestre 5 2013-2014 UE Fondamentale UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE Fondamentale APSA approfondissement Basket/Canoé-kayak/Foot/GA/Natation/Voile Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignants : R. CHOUGAR/ T. NOEL-DUBUISSON/C. HESTIN/R. HEURTEBIZE/E. AUVRAY/A. ROUSSELLE BASKET Vous êtes en charge d’une classe de 6° pour laquelle vous avez programmé du Basket-ball, activité dans laquelle les élèves sont tous débutants : 1°/Pourquoi avez-vous choisi cette activité et pas une autre ? 2°/Décrivez-nous ce que vous avez vu lors de la première leçon ? 3°/Donnez-nous vos objectifs de leçon 2, 3 et 4 et justifiez-les 4°/Détaillez-nous la leçon n°4 CANOE-KAYAK Traitez toutes les questions. Question 1 / TECHNIQUE : (5 pts) L’esquimautage avec une pagaie (méthode au choix) en kayak monoplace. Exposez de manière synthétique l’ensemble des contenus à maîtriser. (Vous pouvez vous aider de schémas explicatifs). Question 2 / SECURITE – REGLEMENTATION: (5 pts) Quels sont les éléments de sécurité prévus sur les bateaux utilisés en « initiation eau vive » (canoë ou kayak) par l’arrêté du 4 mai 1995 ? Présentez votre réponse sous la forme un schéma commenté. Question 3 : (10 pts) Exposez les comportements observables au niveau 1 de pratique en Kayak en fonction des items étudiés en cours. FOOT Q1 (15pts) : un joueur de niveau 1 rencontre des difficultés pour progresser avec la balle dans un jeu à effectif réduit. Après avoir identifié avec précision le type de problème rencontré, proposez une situation, un exercice et un jeu destinés à les résoudre (schéma). Enoncez le dispositif le but et les consignes à chaque fois. Enfin Justifiez l’ordre des situations. Q2 (5pts) Quelles sont les phases principales d’un échauffement et le temps de travail souhaitable .Quel type d’d’étirements sont envisageables lors de cette préparation à l’effort.(expliquer la manière d’effectuer ces étirements) GYMNASTIQUE 1) Un élève de 5ème ayant déjà suivi un cycle de gymnastique roule sur une épaule dans sa roulade arrière groupée. Expliquez ce qu’est cet élément et les caractéristiques de cet élève. Donnez des hypothèses explicatives et proposez trois situations précises pour résoudre son problème (/ 10 points) 2) La perception. Expliquez en quoi la tête à une importance particulière en gymnastique. (/10 points) NATATION 1/. A partir d’exemples, montrez et expliquez les permanences et les changements à l’endroit des ouvrages de didactique et de pédagogie de la natation (sportive, utilitaire, sauvetage, water-polo) publiés au cours du XXe siècle. (8 points) 2/. Définissez les notions d’amplitude et de fréquence. Montrez comment vous procédez pour calculer, chez des nageurs experts en crawl, leur amplitude et leur fréquence. Présentez dans un tableau l’ensemble des facteurs spatio-temporels de la propulsion aquatique. Présentez les spécificités de la respiration aquatique chez des nageurs experts (cycles, fréquence, synchronisation …). (8 points) 3/. En liaison avec l’un des exposés présentés en cours (en dehors du votre), indiquez ce que vous avez retenu. (6 points) VOILE Question 1 (10 pts) Quels sont les différents moyens de réglage à votre disposition sur un voilier. Après en avoir choisi deux, vous indiquerez de façon précise leurs effets. Question 2 (10 pts) Explicitez la logique interne de l’activité en illustrant votre propos d’exemples concrets. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE Fondamentale APSA APSA d’approfondissement Basket-Ball Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : Rachid CHOUGAR Sujet : Vous êtes en charge d’une classe de 6° pour laquelle vous avez programmé du Basket-ball, activité dans laquelle les élèves sont tous débutants : 1°/Pourquoi avez-vous choisi cette activité et pas une autre ? 2°/Décrivez-nous ce que vous avez vu lors de la première leçon ? 3°/Donnez-nous vos objectifs de leçon 2, 3 et 4 et justifiez-les 4°/Détaillez-nous la leçon n°4 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Approfondissement CANOE KAYAK Durée de l’épreuve : 2h00 Enseignant : Thierry NOEL DUBUISSON Sujet : Traitez toutes les questions. Question 1 / TECHNIQUE : (5 pts) L’esquimautage avec une pagaie (méthode au choix) en kayak monoplace. Exposez de manière synthétique l’ensemble des contenus à maîtriser. (Vous pouvez vous aider de schémas explicatifs). Question 2 / SECURITE – REGLEMENTATION: (5 pts) Quels sont les éléments de sécurité prévus sur les bateaux utilisés en « initiation eau vive » (canoë ou kayak) par l’arrêté du 4 mai 1995 ? Présentez votre réponse sous la forme un schéma commenté. Question 3 : (10 pts) Exposez les comportements observables au niveau 1 de pratique en Kayak en fonction des items étudiés en cours. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS L3/M1 Année 2013-2014 Semestre 5 (L3), semestre 1 (M1) UE 2 : APSA polyvalence de niveau 2 Enseignement : DANSE Durée de l’épreuve : 2 H 00 Enseignante : Eve Comandé _______________________________________________________________________ Sujet session 1 : Avec des élèves de 4ème, ayant eu 10 heures de pratique antérieure dans l’APSA Danse, vous constatez une difficulté à composer à l’issue d’un travail d’improvisation. Après avoir explicité le constat (4 pts), vous présenterez les hypothèses qui vous semblent susceptibles de l’expliquer (4 pts). Puis vous exposerez un axe de transformation (2 pts) et des contenus d’enseignement (4 pts) au regard des enjeux de l’activité. En dernier lieu, vous décrirez une situation d’apprentissage visant à opérationnaliser le contenu de votre choix (3 pts). (Cohérence verticale des propositions : 3 pts) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 –Master 1 Année 2013-2014 Session 1 TENNIS DE TABLE NIVEAU 2 Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignants : MARTIN, DELISLE ___________________________________________________________________ Vous traiterez 3 questions parmi les 5 qui vous sont proposées. Vous choisirez vous-même d’attribuer 10 points à une question et 5 points à chacune des deux autres. Vous n’omettrez pas de préciser vos choix de questions et la répartition des points avant de présenter vos réponses. Question 1 : Après avoir précisé les comportements typiques de l’élève débutant en tennis de table, vous présenterez un thème de travail permettant l’atteinte de la compétence niveau 1 des programmes de collège Question 2 : décrivez un échange « typique » entre des élèves de Troisième visant le Niveau 2 de compétence des programmes d’EPS en vous appuyant sur les travaux des auteurs présentés dans le cours théorique. Question 3 : Avec des élèves de la classe de Première visant le Niveau 4 de compétence des programmes d’EPS, vous constatez que les attaques ne gênent pas l’adversaire. Proposez, après une analyse détaillée des causes possibles de ce comportement, une situation d’apprentissage précise permettant d’envisager la transformation de cette conduite motrice. Question 4 : Après avoir présenté la notion de prospective en quelques mots, dites comment la préoccupation écologique et éthique pourrait influencer le tennis de table à l’horizon 2020/2025. Illustrez votre propos d’exemples précis. Question 5 : Présentez les propositions de la fédération de tennis de table en direction des joueurs handicapés. Proposez des solutions précises pour chacun des cas suivants : un joueur obèse, un joueur amblyope, un joueur en fauteuil roulant dans l’impossibilité d’utiliser ses abdominaux. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Niveau 2 - Tennis Durée de l’épreuve : 2h00 Enseignant : Nicolas Benguigui Documents non-autorisés. Sujet : Questions à traiter sur la base des cours de théories et de pratique 1. Quelle est la place du tennis dans le paysage sportif français ? (3 points) 2. Définissez les principaux éléments qui caractérisent l’activité tennis (6 points) 3. Après avoir défini ce qu’est la mise à distance, vous soulignerez son importance tout au long de l’apprentissage du tennis ? (4 points) 4. Expliquez comment on produit des balles à effet lifté et quel est l’intérêt de cet effet dans le jeu. (4 points) 5. De quels moyens dispose-t-on pour faire progresser des joueurs et joueuses sur l’intention tactique « Ne pas faire de faute » (3 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 APSA APPROFONDISSEMENT FOOTBALL Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : HESTIN Sujet : Q1 (15pts) : un joueur de niveau 2parvient rarement à se mettre en situation de tir. Après avoir analysé les problèmes rencontrés, proposez une situation, un exercice et un jeu destinés à les résoudre (schéma). Enoncez le dispositif le but et les consignes à chaque fois. Enfin Justifiez l’ordre des situations. Q2 (5pts) Quelles sont trois types d’étirements utilisés par le footballeur(nommez et expliquer la manière de faire), leur moment d’utilisation et leurs intérêts respectifs. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS L3/M1 Année 2013-2014 Semestre 5 (L3), semestre 1 (M1) UE 2 : APSA polyvalence de niveau 2 Enseignement : DANSE Durée de l’épreuve : 2 H 00 Enseignante : Eve Comandé _______________________________________________________________________ Sujet session 2 : Avec des élèves de 6ème, n’ayant eu aucune heure de pratique antérieure dans l’APSA Danse, vous constatez l’émergence d’un vocabulaire gestuel quotidien. Après avoir explicité le constat (4 pts), vous présenterez les hypothèses qui vous semblent susceptibles de l’expliquer (4 pts). Puis vous exposerez un axe de transformation (2 pts) et des contenus d’enseignement (4 pts) au regard des enjeux de l’activité. En dernier lieu, vous décrirez une situation d’apprentissage visant à opérationnaliser le contenu de votre choix (3 pts). (Cohérence verticale des propositions : 3 pts) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 Niveau 2 - Tennis Durée de l’épreuve : 2h00 Enseignant : Nicolas Benguigui Documents non-autorisés. Sujet : Questions à traiter sur la base des cours de théories et de pratique 1. Expliquez le succès qu’a connu le tennis à partir de la fin des années 70 (3 points) 2. A quoi correspond l’intention tactique « Gagner le point » (2 points) ? De quels moyens dispose-t-on pour faire progresser des joueurs et joueuses sur cette intention tactique ? (2 points) 3. Expliquez les principes de la couverture et de la défense du terrain au tennis. (5 points) 4. Décrivez et expliquez les phénomènes qui se produisent de la frappe de balle jusqu’à la raquette adverse. (5 points) 5. Décrivez les principes essentiels du jeu à la volée. Comment aborder cet aspect dans l’apprentissage du tennis. (3 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE 2 Enseignement Approfondissement Gymnastique artistique Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignante : Rachel HEURTEBIZE. _______________________________________________________________________ Sujet : 1/ Un élève de 2nde n’arrive pas à poser ses pieds sur la poutre en réception d’une roue. Expliquez ce qu’est cet élément et les caractéristiques de cet élève. Donnez des hypothèses explicatives et proposez deux situations précises pour résoudre son problème (/ 10 points) 2/ Donnez les différents types d’enchaînement en gymnastique. Quelles sont les problèmes que peuvent rencontrer un élève lors de la construction d’un enchaînement ? (/10 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE2 APPRONDISSEMENT VOILE Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : A. ROUSSELLE ____________________________________________________________________ Sujet : En quoi la progression d’enseignement de la FFV peut aider un enseignant d’EPS à élaborer un cycle de voile. Illustrer vos propos en prenant un exemple concret. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE2 APPRONDISSEMENT VOILE Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : A. ROUSSELLE _______________________________________________________________________ Sujet : Question 1 (12 pts) Quels sont les éléments qui contribuent à la complexité de l’activité voile ? Question 2 (8 pts) Quelles sont les différentes forces qui s’exercent sur un voilier en déplacement ? UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE Fondamentale APSA APSA d’approfondissement Basket-Ball Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : Rachid CHOUGAR Sujet : Vous êtes en charge d’une classe de 5° dont les élèves sont débutants en Basket-Ball mais qui ont vécu un cycle de Hand-Ball en 6° » 1°/ Donnez-nous les objectifs des leçons 1 et 2 et justifiez-les 2°/ Détaillez-nous la leçon 2 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE 2 Enseignement Gymnastique artistique Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignante : Rachel HEURTEBIZE. _______________________________________________________________________ Sujet : 1) Un élève de 4me ayant déjà suivi deux cycles de gymnastique ne parvient pas à réaliser un envol dans sa rondade. Expliquez ce qu’est cet élément et les caractéristiques de cet élève. Donnez des hypothèses explicatives et proposez trois situations précises pour résoudre son problème (/ 10 points) 2) De quoi se compose un enchaînement en gymnastique ? (/4 points) 3) Qu’est-ce qu’un contre – bas ? Quel est son intérêt pédagogique ? Présentez de façon précise une situation avec un contre - bas. Justifiez votre proposition. (/6 pts) UE Techno Méthodo ENGLISH EXAM L3 – S5 1ST SESSION 2013-2014 You have 2 hours. Good luck ! READING UNDERSTANDING : .... / 24. WRITTEN EXPRESSION : .... / 16. OVERALL MARK : .... / 40. I. Global understanding (4 points) : 1) What kind of document is this ? 2) What is it about and who are the main people involved ? II. Detailed understanding : are these statements true or false ? Justify your answer by quoting the correct lines from the text (the questions are in the order of the text) ; and no justification, no point ! (10 points) 1) The journalist says that it would be comforting to believe that the fencing scene he describes in the first paragraph is usual in the UK, but that in fact it is far from being the case. => 2) Michael Grove’s only unpopular choice was the abolition of the national network of school sport partnerships. => 1 3) The school sport partnerships aimed at improving the quality and the diversity of school sports. => 4) Teachers and athletes protested against the abolition of the national network of school sport partnerships and they managed to have it maintained for some time. => 5) School sport is definitely a sensitive subject for the government because of the increasing rate of obese children, because of the good influence that sport has on pupils’ attention and behaviour, and because their sports policy is focused on competitive sport. => 6) According to the journalist, when the government reduced the funding or the money that they gave schools for sport with the sport partnerships, they also suppressed the annual study on pupils’ evolution. => 7) Small schools have financial difficulties so the parents are more and more forced to pay themselves. => 8) It seems that secondary schools still suffer more than primary schools in the UK. => 9) The decrease of school sport is deeply alarming because children only get a chance to learn and love sport at school in most places in the UK. => 10) Many people are sceptical about the good influence of the London Olympic Games on sport, but according to the journalist, about school sport those people may be wrong. => III. Further detailed understanding ; find the equivalent words or phrases in the text, and give the corresponding lines (they are in the order of the text) (5 points) : 1. Recevoir, accueillir, organiser un événement : 2. La formation (des enseignants,…) : 3. Fournir de l’argent, financer : 4. Porte-parole : 5. Directeur / Directrice d’école, proviseur, chef d’établissement : 6. De plus en plus, de manière croissante (autre que “more and more”) : 7. Faire du bénévolat, se porter volontaire : 2 8. Etre plus mal en point, plus pauvre : 9. Disponible : 10. Développer un goût pour, se mettre à aimer quelque chose : IV. Translate lines 39 to 42 into French, from “Parents are increasingly...” to “...a gymnastics clubs” (5 points). V. Write an essay on ONE of these subjects and please indicate the number that you have chosen (16 points) : 1) “Do you think that school sport is suffering in France ?” 2) “Do you think that the organization of international sporting events (with all their mediatization, advertising and sponsorship) is good for the development of sports ?” 3) “Do you think that international sporting events have an influence on the development of adapted physical activities ?” 4) “Do you think that the facilities or infrastuctures in international sporting events are always adequate for the access of disabled people (disabled spectators or disabled athletes) ?” You have to write at least 300 words ; remember to structure your essay and to give examples to support your arguments. Barème : - Structure de l’essai : .... / 2,5. - Correction grammaticale : ..... / 5. - Richesse du vocabulaire : ..... / 3. - Richesse des structures et des liens logiques : ..... / 3. - Richesse des idées personnelles : ….. / 2,5. - Nombre de mots minimum non respecté = - 3. 3 Is school sport in crisis? The Olympics were supposed to give competitive sport in schools a huge boost. But government cuts mean that children are now doing less than before Jeevan Vasagar The Guardian, Tuesday 7 February 2012 Pupils of Virginia primary school, Bethnal Green, travel four miles across London for PE classes at Langdon Park, Poplar. Photograph: Graeme Robertson for the Guardian The man and boy raise their weapons in salute, before closing to engage. They get each other's measure for a few seconds before the child darts at the man's chest with the tip of his black plastic foil. It's a neatly executed lunge. Under soft yellow light in a primary school hall in Tower Hamlets, East London, eight boys and a girl are learning to fence. Inevitably, there are giggles as the masks go on, and the children have to be discouraged from slashing away at each other's foils like pirates with cutlasses. Their coach, Hijrat Popal, dissuades them from this waste of energy. He urges them to go in for the kill with an attacking move instead. He makes them pay attention to their footwork, and the children begin to learn this sport's lessons; poise, co-ordination, agility. As London prepares to host the Olympic Games, it would be cheering to say that scenes like this are being repeated in schools across the country. But they aren't. School sport is suffering. Competitions are being cancelled. After-school clubs are being scrapped. PE teachers are receiving less training. And the government's austerity measures are being blamed. One of education secretary Michael Gove's most unpopular acts was to abolish the national network of school sport partnerships. These saw groups of schools working together to increase the quality and range of sport on offer to children. In each one, a secondary school PE teacher was given two days a week to act as a co-ordinator while a teacher in each of the primary schools was paid to receive extra training in PE and sport. An outcry from teachers and athletes forced the education secretary to keep the scheme going until last summer. Gove agreed to a further concession – to carry on providing money to release a secondary school teacher for one day a week. In some parts of the country, schools have pooled resources to sustain these partnerships, freeing up teachers and employing coaches to run sports sessions. That has happened in Tower Hamlets. Elsewhere, school sport is feeling the pinch. Simon Spiers, headteacher of King Alfred's specialist sports college in Wantage, Oxfordshire, says: "In areas where primary and secondary school heads believe it's important, they're funding it. If not, they're not. We're into our first year of that, so the differences aren't that large. But if this continues, we'll see a big disparity." It is a deeply sensitive subject for the government. And not just for the usual reasons that school sport matters – the fact that one in five children leaves primary school obese, or that exercise improves behaviour and attention. One of the pledges that helped win the Olympic Games for London was a promise to "inspire young people around the world to choose sport". The culture secretary, Jeremy Hunt, whose cabinet brief includes the Olympics, declared last year: "I can sum up our sports policy in three words: more competitive sport." The government has created a new school games tournament – sponsored by Sainsbury's – with a national final taking place in the Olympic Park, in May. Around 12,000 schools, both state and private, are now signed up for this, a government spokesman says. To put that in perspective, there are around 20,000 state schools in England. It is hard to be precise about the impact of the cuts because, at the same time ministers scrapped the sport partnerships, they got rid of the annual survey that collected information about every pupil. But when you speak to headteachers and surviving school sport co-ordinators it becomes clear that – ironically, perhaps – it is competition between schools that is suffering the most. […] But small schools are struggling. "It's no longer equitable. Some schools with 23 pupils don't have the resources to go out to competition. If you've got a big school with 420 pupils, quite a big workforce, [you're] able to leave school and take the children. When you're in a rural area, it's the small schools that suffer." […] Parents are increasingly being asked to dip into their pockets. Gavin Storey, headteacher of Cullercoats primary school, in Tyne and Wear, has cancelled after-school clubs in badminton and dance because his school cannot afford external teachers. Instead, some of his staff volunteer to run after-hours football and aerobics sessions, while parents pay £2 a class for a gymnastics club. […] Everyone you speak to agrees that primary schools are worse off than secondaries. They rely on secondary schools with their specialist staff to provide a wider range of activity for their children. 1 The Department for Education has made £32.5m available this year to release secondary school sports teachers for one day a week to work with primary schools. But that money runs out next year, and because it isn't ring-fenced, hard-pressed headteachers are tempted to spend it on other priorities. […] The decline of school sport is particularly dismaying because in many parts of the country, this is the only way children get a taste for sport. In Tower Hamlets (Tower Hamlets is an inner-city neighbourhood to the East of London), 80% of children never do sport outside school, says Chris Willetts, manager of the borough's school sport partnership. "It's a mix of cultural factors – and a lack of spaces, a lack of clubs. This is a very densely populated borough." […] Few doubt that the Olympic Games coming to London this year is inspiring a burst of creativity and enthusiasm for sport in Britain's schools. The fear is over what comes next. While ministers boast about an Olympic legacy, the risk is that sport in schools is withering away so fast that a future generation of potential Olympians will be blighted. 2 Licence 3 UE technologie et méthodologie - Semestre 5 Expression écrite et orale des Concours CNFPT Session 1 Philippe Breysacher Epreuve de 2 Heures SUJET : Question 1 : modalités concours Etaps avec liasse documentaire Quels sont les intérêts pour une collectivité territoriale d’organiser un événement sportif de « grande ampleur » ? A partir de vos connaissances présentez une analyse critique à partir de l’organisation d’un événement sportif de votre choix. Questions 2 et 3 : modalités concours Ctaps sans document Question 2 : [6 points] En France les associations sportives sont très fortement dépendantes des subsides alloués par les collectivités territoriales. Illustrez et justifiez cette affirmation. Quelles sont les contraintes légales qui encadrent les subventions des collectivités aux associations sportives en France ? Question 3 : [4 points] Quels dispositifs opérationnels peuvent-être mis en œuvre au sein d’une Ville de moyenne importance (de 50 à 100 000 habitants) afin d’encourager et développer la pratique du sport chez les séniors ? UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE Technologie et méthodologie Filière sportive de la FPT Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignant : B. ALLAIN Sujet : Pour orienter les actions des associations sportives en cohérence avec la politique municipale des sports, le Maire de votre commune souhaite encadrer sa démarche d’attribution des subventions par la mise en place de critères. Afin d’alimenter la réflexion d’un groupe de travail sur cette démarche qui pourrait être utilisée, le Maire vous charge de lui présenter des éléments d’aide à la décision. Il vous est demandé : • D’expliquer en quoi les critères d’attribution des subventions peuvent être un levier efficace pour orienter les actions et le développement des associations sportives en cohérence avec la politique sportive municipale. • De présenter les différents critères qu’il est possible de prendre en compte pour évaluer objectivement l’action des associations et sur quels éléments quantitatifs ou/et qualitatifs ils reposent. • Vous indiquerez également les objectifs ou les orientations qui peuvent être atteints en utilisant chacun de ces critères pour piloter une politique municipale des sports. • D’analyser les dérives possibles liées à la mise en place des critères et les solutions pour y faire face. • D’indiquer les documents qu’il serait possible de demander aux associations pour justifier leurs situations au regard des critères. Parcours Education Motricité UE de Spécialisation n°1 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de SPECIALITE Psychologie de l’éducation, Apprendre et enseigner Durée de l’épreuve : 04H00 Enseignant : N. MARGAS Sujet : "Dans quelle mesure le professeur peut-il lutter efficacement contre l'échec en EPS" Rappel : Il convient de proposer un devoir complet avec une introduction, un développement et une conclusion. Vous devez donc problématiser votre réponse. Ensuite, l’argumentation sera obligatoirement constituée d’opérationnalisations concrètes en EPS justifiées par des connaissances référencées. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : Chaque individu reconstruit la réalité qu'il perçoit (évènements, informations, etc.) en fonction de ses connaissances préalables et de sa propre insertion dans un réseau d’interactions sociales. Les représentations sociales sont au cœur de cette reconstruction : elles s’élaborent au sein des groupes sociaux et servent de support à la construction et l’évolution des relations du sujet à autrui. Vous montrerez, en vous appuyant de préférence sur votre projet professionnel personnel, comment et pourquoi les travaux sur les représentations sociales peuvent être utiles à la compréhension des différentes interactions sociales auxquelles vous serez amenés à participer. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE SPE 1 Apprendre et enseigner Durée de l’épreuve : 2 H 00 Enseignant : Ivan Bellaunay _______________________________________________________________________ Sujet : Problématique : Nous montrons que la prise en compte des hétérogénéités en EPS est à la fois source de richesse éducative et une réelle difficulté en matière d'apprentissage moteur. Rappel : Cette affirmation n’est pas un sujet mais une problématique en soi. Il suffit d’annoncer cette problématique et le plan pour la défendre avant d’argumenter. L’argumentation sera obligatoirement constituée d’opérationnalisations concrètes en EPS justifiées par des connaissances référencées. UE de Spécialisation n°2 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°2 ACE Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignants : MARTIN, LUREAU, HESTIN, THOREL, HELLEU _______________________________________________________________________ Sujet : Question 1 : comportements / hypothèses explicatives (5 points) Athlétisme, lancer du Javelot : élèves de 6ème Vous constatez que les élèves lancent une balle de 300 grammes beaucoup plus loin que le javelot de 300 g. Proposez les hypothèses qui permettent d’expliquer ce constat. Question 2 : transformations-compétences attendues / contenus (5 points) La compétence de niveau 1 en escalade au collège consiste pour les élèves à « Choisir et conduire un déplacement pour grimper, en moulinette … en privilégiant l’action des membres inférieurs. » Quels contenus vos élèves devront-ils intégrer pour pouvoir accéder à cette compétence ? Question 3 : Objectif / tâche (5 points) Tennis de table : élèves de 5ème ; Construire une tâche d’apprentissage dont l’objectif (à préciser) va participer à la construction de la compétence de niveau 1 : « En simple, rechercher le gain loyal d’une rencontre en assurant la continuité de l’échange en Coup Droit et en Revers et en profitant d’une situation favorable pour le rompre par une balle placée latéralement ou accélérée». Utilisez la grille suivante : objectif, but, dispositif, consignes sur les opérations, critères de réalisation, critères de réussite, simplifications et complexification. Question 4 : Objectif / Evaluation (5 points) Vous choisirez un des deux sujets pour cette question : Musculation : élèves de 1ère Votre objectif de cycle était que les élèves choisissent et s’engagent dans un projet de musculation raisonné (un développement de la force max, ou une visée d’esthétique/santé). Présentez un outil d’évaluation vous permettant d’apprécier les acquisitions réalisées. OU Gymnastique au sol : élèves de 4ème Les compétences 1 et 2 en gymnastique au collège mettent en avant la nécessité du «… respect des règles de sécurité… » Présentez un outil d’évaluation formatrice qui permettra aux élèves « pareurs-aides » de mesurer clairement leur niveau de maîtrise des contenus relatifs à la sécurité, nécessaires pour pouvoir aider un camarade (à apprendre) à monter à l’ATR. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 - Session 1 Citoyenneté et EPS Durée de l’épreuve : 02H00. Enseignant : P.Thorel. Sujet : Après avoir défini ce qu’est pour vous la citoyenneté et ce qu’elle exprime plus particulièrement à l’Ecole et en EPS, expliquez en quoi et comment le professeur EPS peut en s’appuyant sur sa discipline répondre à cette préoccupation. Illustrez par des exemples précis. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 EM Année 2013-2014 Semestre 1 – Session 1 Enseignement : APSA Santé, Handicap & Intégration Scolaire Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignantes : G Quarck & L Decker _______________________________________________________ 6XMHW 9RXVFRPPHQWHUH]OHWH[WHFLGHVVRXVYRXVG«YHORSSHUH]SOXV SDUWLFXOLªUHPHQWOHVSRLQWVVXLYDQWV La problématique du surpoids et de l’obésité infantile /HVSRVVLELOLW«VO«JDOHVencadrées d’adaptation de l’EPS qui vous sont offertes en tant qu’enseignant 3URSRVH]XQHRXSOXVLHXUVVLWXDWLRQVFRQFUªWHV 7H[WHLVVXGXVLWHLQWHUQHW3116mPDQJHUERXJHU}H[WUDLWGHOD partie réservée aux professionnels de l’éducation La pratique de l’activité physique L’éducation physique et sportive (36 SHXW FRQWULEXHUGHID©RQHIILFDFH¢ODSU«YHQWLRQHW¢OD lutte contre l’obésité et, d’une façon plus générale, à l’éducation et la promotion de la VDQW« En effet, l’EPS, par l’exercice PXVFXODLUHQ«FHVVLW« SDU OHV DFWLYLW«V SK\VLTXHV SURORQJ«HV HVW XQH composante essentielle pour le maintien d’un bon «WDWQXWULWLRQQHO 'H SOXV OHV FRPS«WHQFHV HW OHV FRQQDLVVDQFHV acquises en EPS doivent contribuer à l’acquisition GHODERQQHK\JLªQHGHYLHTXLDFFRPSDJQHODSUDWLTXHVSRUWLYH Enfin, l’approche concrète des phénomènes liés aux mouvements du corps facilite la FRPSU«KHQVLRQ GHV QRWLRQV GH P«FDQLTXH HW GH ELRORJLH KXPDLQH TXL VRQW GH QDWXUH ¢ DLGHU ¢ XQH PHLOOHXUH FRQQDLVVDQFH GH VRL DLQVL qu’à une meilleure hygiène de vie au TXRWLGLHQ /HV SUDWLTXHV SK\VLTXHV FRQVWLWXHQW XQ H[FHOOHQW PR\HQ GH OLPLWHU OD VXUFKDUJH SRQG«UDOHGHV«OªYHV/HVHQVHLJQDQWVGRLYHQWYHLOOHU¢FHTXHOHV«OªYHVHQVXUSRLGVQH VHVHQWHQWSDVH[FOXVORUVGHVV«DQFHVG’EPS. En revanche, ils seront attentifs à la mise en place d’activités favorisant l’appétence des élèves pour la pratique régulière, tout en s’assurant que les efforts demandés sont FRPSDWLEOHV DYHF OHXUV UHVVRXUFHV SK\VLTXHV HW OHXU V«FXULW« ORUV GH FHV SUDWLTXHV VSRUWLYHV /DOXWWHFRQWUHODV«GHQWDULW«HVWXQGHV «O«PHQWVPDMHXUVGHODSU«YHQWLRQHWGHODSULVH en charge de la surcharge pondérale et de l’obésité. L’EPS représente un levier important SRXULQVWDXUHUXQUDSSRUWSRVLWLI¢ODSUDWLTXHSK\VLTXH En outre, l’enseignement de l’EPS constitue un moment privilégié pour assurer la pratique physique dans une logique d’intégration. Dans le cadre de cette logique, les enseignants d’EPS sont à même de proposer des SUDWLTXHV DGDSW«HV RX DP«QDJ«HV RIIUDQW DLQVL OD SRVVLELOLW« DX[ «OªYHV VRXIIUDQW GH surcharge pondérale ou d’obésité d’avoir une pratique physique au sein du groupe classe, GDQVOHUHVSHFWGHOHXUSRWHQWLHOHWGHFDSDFLW«VSK\VLTXHVFODLUHPHQWLGHQWLIL«HV /D GLYHUVLW« GHV DFWLYLW«V HW GHV PRGalités de pratique proposées, l’adaptation des contraintes, l’aménagement du contexte, l’explicitation de niveaux d’exigence identifiés sont autant d’éléments à préciser et prendre en compte pour adapter ou aménager les DFWLYLW«VSURSRV«HVDX[«OªYHVFRQFHUQ«VSDUFHVSUREOªPHVGHSRLGV UE de Spécialisation n°3 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 EM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de SPECIALISATION N°3 Histoire de l’éducation physique Durée de l’épreuve : 03H00 Enseignants : Hervé DELISLE et Frédéric LOYER Sujet : Caractérisez les évolutions, les ruptures et les permanences en EP entre la fin du XIX° siècle et la Libération. Votre devoir sera organisé en trois parties traitant chacune d'un des trois thèmes du sujet. Les références et exemples précis seront valorisés. Université de CAEN - UFRSTAPS année 2013-2014 Licence III Semestre 5 – Session 1 Dominique Gallon - Cours connaissances institutionnelles sur l’EPS Durée : 2 heures. Sujet : Dans le B.O. spécial n°6 du 8 Août 2008 décrivant les programmes de l’EPS au collège le chapitre consacré à l’organisation des conditions de l’enseignement rappelle l’obligation d’un projet pédagogique en EPS. Précisez dans un premier temps quelles sont les formes et fonctions du projet, comment s’articulent ses différents éléments ainsi que les principaux textes de référence sur lesquels il s’appuie (vous pouvez illustrer vos propos par un schéma). L’une des fonctions minimalistes du projet EPS consiste à établir une programmation collective des APSA. En vous appuyant sur ces nouveaux programmes, vous proposerez donc dans un deuxième temps une programmation annuelle d’APSA pour une classe hypothétique de sixième de 24 élèves, mixte, comportant 12 non-nageurs et un élève déficient auditif, dans un établissement disposant de toutes les situations matérielles souhaitables. Cette programmation articulera compétences propres à l’EPS, compétences méthodologiques et sociales, compétences attendues dans chaque APSA choisie pour un niveau 1 de pratique. Justifiez et expliquez vos choix rapidement, d’un point de vue INSTITUTIONNEL et non pas didactique. Vous pouvez, si vous le souhaitez préciser des caractéristiques supplémentaires réalistes pour cette classe et son établissement. Votre programmation peut-être présentée sous forme de tableau. Dominique Gallon UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n° 3 Intervenir à l’école primaire Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignants : Lemonnier JM et Scellos F Sujet : Question 1 : Donnez trois arguments montrant l’influence des méthodes actives sur les pratiques d’enseignement actuelles à l’école primaire (5 points) Question 2 : Les jeux traditionnels sont-ils des « sous » sports ? (5 points) Question 3 : Quels sont les champs de compétences propres à l’Education Physique et Sportive définis par les programmes du premier degré ? (5 points) Question 4 : Expliquez ce qu’est la transposition didactique en Education Physique et Sportive dans le premier degré. Vous donnerez un exemple dans les jeux sportifs collectifs. (5 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n° 3 Intervenir à l’école primaire Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignants : Lemonnier JM et Scellos F Sujet : Question 1 : Dans quelle mesure les méthodes actives ont influencé les propositions et/ou les textes actuels de l’école primaire ? (5 points) Question 2 : L’école primaire doit-elle laisser une place au jeu de l’enfant pour construire les apprentissages (5 points) Question 3 : Quels sont les savoirs utiles à l’Education Physique et Sportive pour répondre aux orientations des programmes d’Education Physique et Sportive du premier degré ? (4 points) Question 4 : Sur quel(s) type(s) de processus didactique un professeur des écoles peut s’appuyer pour concevoir son enseignement de l’Education Physique et Sportive dans le premier degré ? Vous donnerez un exemple dans les jeux sportifs collectifs. (6 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de SPECIALISATION N°3 Connaissances institutionnelles Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignant : N. MARGAS Sujet : Comment l’enseignant d’EPS peut-il réussir à enseigner la sécurité tout en laissant les élèves en toute sécurité ? Remarque : la réponse devra s’appuyer sur des références institutionnelles et déboucher sur des opérationnalisations précises. Parcours Entraînement Sportif UE de Spécialisation n°1 L3 entraînement sportif Fatigue et récupération Annie BRIAND PREPARATION DE L’EPREUVE ORALE Mise en situation: Faire réaliser un ou plusieurs exercices à un groupe, visant à améliorer la récupération ou à retarder la fatigue. Vous avez 5 min. pour leur présenter l’exercice, son intérêt et la raison de votre choix, ainsi que les conditions de réalisation et les erreurs à éviter. Puis vous ferez pratiquer votre groupe pendant 10 min; UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : Chaque individu reconstruit la réalité qu'il perçoit (évènements, informations, etc.) en fonction de ses connaissances préalables et de sa propre insertion dans un réseau d’interactions sociales. Les représentations sociales sont au cœur de cette reconstruction : elles s’élaborent au sein des groupes sociaux et servent de support à la construction et l’évolution des relations du sujet à autrui. Vous montrerez, en vous appuyant de préférence sur votre projet professionnel personnel, comment et pourquoi les travaux sur les représentations sociales peuvent être utiles à la compréhension des différentes interactions sociales auxquelles vous serez amenés à participer. UE de Spécialisation n°2 UNIVERSITE DE CAEN - UFR STAPS Licence 3 ES Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n° 2 Dopage Durée de l’épreuve : 01H00 Enseignant : A. DAIREAUX Sujet : Question 1 : 10 points Vous êtes responsable de l’entraînement d’un groupe de jeunes nageurs (10-14 ans). Quelles grandes règles devez-vous respecter dans la mise en place de votre entrainement ? Quels signes doivent-ils vous alerter sur la survenue d’un possible surentraînement ? Quels éléments de surveillance pouvez-vous mettre en place pour vous aider à éviter la survenue d’un surentraînement? Question 2 : 5 points Décrivez ce que sont les « compétences psycho-sociales ». Donnez en quelques exemples. Question 3 : 5 points Commentez ce cas clinique : Lors d’une première qualification pour une compétition interrégionale, les nouveaux de l’équipe doivent traverser le train, nus, pour aller chercher leur billet auprès des anciens. L’entraîneur de l’équipe rigole avec les anciens et incite les nouveaux à s’exécuter. UE de Spécialisation n°3 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Entrainement Sportif Année 2013-2014 Semestre 5 - Session 1 Enseignement : Méthodologie et planification de l’entraînement Durée de l’épreuve : 2 heures Enseignants : Corinne Molinaro et Alain Rousselle _________________________________________________________________ Sujet : 1 / Définissez et expliquez la notion de charge d’entrainement. Comment l’évaluer et en tenir compte dans un plan d’entrainement annuel ? 2/ Il est nécessaire pour établir un plan d’entrainement de préparation physique de procéder à une analyse de l’activité sportive considérée. Quels sont les éléments à prendre en compte ? Montrez leurs intérêts au travers d’exemples. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Entrainement Sportif Semestre 5 Année 2013-2014 Session 2 Enseignement : Méthodologie et planification de l’entraînement Durée de l’épreuve : 2 heures Enseignants : Corinne Molinaro et Alain Rousselle Sujet : 1 / Définissez la notion de surcompensation, comment l’évaluer et l’utiliser pour faire progresser des sportifs ? 2/ Il est nécessaire pour établir un plan d’entrainement de préparation physique de procéder à une analyse de l’activité sportive considérée. Quels sont les éléments à prendre en compte ? Montrez leurs intérêts au travers d’exemples. Parcours Ergonomie du Sport et Performance Motrice UE de Spécialisation n°1 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Ergonomie du Sport et Performance motrice Année 2013-2014 Semestre 5 - Session 1 UE DE SPECIALISATION N°1 SYSTEMES SENSORIELS ET AMBIANCES PHYSIQUES Durée de l’épreuve : 2h00 Enseignante : L. Lejeune Calculatrice autorisée. ------------------------------------------------------------------------------------------------PARTIE 1 (10 POINTS) Quelles sont les implications de la structure de la rétine sur l’acuité visuelle et la sensibilité à la lumière ? PARTIE 2 (10 POINTS) Le médecin du travail d’une entreprise du secteur agroalimentaire vous sollicite pour intervenir sur la problématique du bruit dans ses ateliers. La demande porte sur l’évaluation du niveau de bruit actuel et à venir puisque l’entreprise envisage l’implantation d’une nouvelle machine ; et les éventuelles actions de prévention à mettre en œuvre. Le plan de l’entreprise faisant l’objet de l’intervention est présenté sur la figure 1. M1 Poste maintenance Poste abattage 60dB Zone Maintenance 60dB 65dB Zone Atelier 70dB 70dB 73dB 75dB 75dB 80dB 85dB 90dB A1 A2 Zone Atelier Chambre froide 80dB 85dB 90dB 93dB Poste emballage E1 Figure 1. Plan de l’entreprise 1 Trois opérateurs travaillent dans les ateliers : Mr Nico tient le poste abattage, Mr Bruno tient le poste emballage et Mr Ludo est chargé du transport des produits du poste emballage à la chambre froide. QUESTIONS 1. Les chiffres apparaissant sur le plan correspondent aux mesures prises en vue d’établir une cartographie du bruit. Finalisez cette cartographie pour la zone atelier. 2. Comment avez-vous procédé (démarche et outils) pour établir cette cartographie? 3. Que vous permet de déterminer cette cartographie ? 4. Quel autre type de mesures est-il important de réaliser dans le cadre de cette intervention ? Justifiez. Comment procédez-vous (démarche et outils)? 5. La machine M1 a une intensité sonore de 10-4 w.m-2. Quelles sont vos recommandations quant au poste Maintenance ? 7. L’entreprise envisage l’achat d’une seconde machine semblable à M1 pour la zone maintenance. Quelle est la durée maximale à laquelle un opérateur peut-être exposé au bruit engendré par ces deux machines avant que l’on engage une action ? 8. En reprenant l’ensemble des données collectées dans le cadre de cette intervention, quelles recommandations ou solutions pourriez-vous proposer à cette entreprise? Rappel : log (a.b)= log a + log b log (a/b)= log a - log b la fonction inverse de log x est 10x 2 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 ESPM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Contrôle de la motricité Durée de l’épreuve : 1H00 Enseignants : Elise Faugloire, Bruno Mantel & Nicolas Benguigui Sujet : Question 1 (10 points) Présenter les implications pratiques des notions d’émergence et de système de contraintes pour l’acquisition d’habilités motrices ? Question 2 (10 points) Qu'est-ce qu'une affordance et en quoi cette perspective se distingue-t-elle des approches conventionnelles de la perception ? Illustrez votre propos à l'aide d'un exemple de votre invention, non vu en cours. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3H00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Nicolas Margas, Marion Rull Session décalée _______________________________________________________________________ Sujet : L’appartenance d’un individu donné à différents groupes et catégories contribue à construire son identité sociale et oriente la perception qu’il a des autres groupes de son environnement social. En choisissant le contexte social dans lequel vous avez le projet de vous professionnaliser, vous expliciterez le fonctionnement et les enjeux des relations entre groupes en mettant en évidence les phénomènes de discrimination qui peuvent en découler. Vous illustrerez votre propos d’exemples issus de vos observations en stage de pré-professionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : Chaque individu reconstruit la réalité qu'il perçoit (évènements, informations, etc.) en fonction de ses connaissances préalables et de sa propre insertion dans un réseau d’interactions sociales. Les représentations sociales sont au cœur de cette reconstruction : elles s’élaborent au sein des groupes sociaux et servent de support à la construction et l’évolution des relations du sujet à autrui. Vous montrerez, en vous appuyant de préférence sur votre projet professionnel personnel, comment et pourquoi les travaux sur les représentations sociales peuvent être utiles à la compréhension des différentes interactions sociales auxquelles vous serez amenés à participer. UE de Spécialisation n° 2 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------L3 Cours vieillissement et environnement Année 2013-2014 Université de Caen Enseignants : ML Bocca / L. Decker Contrôle terminal (1h30) 1ère session du 1er semestre 1 seule copie pour les 4 questions ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sujet : Questions (20 points) 1. Expliquez le rôle et fonctionnement des télomères dans le vieillissement. Ce phénomène appartient-il à la théorie génétique ou somatique du vieillissement ? (7 points) 2. Détaillez les principales modifications de la vision avec l’avancée en âge (5 points). 3. Pourquoi la personne âgée est particulièrement sensible à la dénutrition et à la déshydratation (3 points)? 4. Le vieillissement cognitif est-il inéluctable ? (5 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 ESPM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°2 Neuroanatomie fonctionnelle Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignantes : Francine Thullier et Elise Faugloire Question d’Elise Faugloire (7 points) Après avoir défini le concept de cortex associatif, présentez le syndrome d’héminégligence. Question de Francine Thullier (13 points) Vous préciserez comment la vision est impliquée dans des fonctions très complexes. Vous illustrerez à l’aide de quelques exemples. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 2 Spécialité APAS ,ESPM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Enseignement « Gestion et Conduite de Projet » Durée de l’épreuve : 2 H00 Enseignant : Sébastien Moussay _______________________________________________________________________ Sujet L3 - APAS Intervenant en APAS dans une association, vous prenez en charge un « public spécifique » au regard de ses besoins ou de ses capacités en Activités Physiques. Vous ferez le choix d’un public spécifique et vous rédigerez un projet d’APA adapté à celui-ci. Cette réponse sera rédigée sous la forme d’un dossier complet permettant à votre hiérarchie de juger de la pertinence de votre proposition. L’ensemble de votre proposition devra être organisée et justifiée. Les projets seront appréciés sur la qualité globale du projet présenté (respect des principes généraux, justification, objectifs, méthode, partenariat(s), partenariat, évaluation,...). Sujet L3 - ESPM Montrez comment une démarche scientifique conduite dans le cadre d’un projet de recherche (individuel ou collectif) s’articule selon les principes généraux de la gestion de projet. Vous pourrez appuyer votre réponse sur l’expérience vécue dans le cadre de la réalisation de votre mémoire de recherche. UE de Spécialisation n°3 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 ESPM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spé 3. Licence 3 ESPM Enseignement : Méthodes d’intervention en ergonomie Durée de l’épreuve : 01H30 Enseignants : Bernard Allain, Elise Faugloire, Antoine Gauthier, Sébastien Moussay Sujets : Question 1 (8 points). Elise Faugloire Présenter les dimensions devant être prises en compte lors de l’analyse de l’activité, ainsi qu’au moins quatre exemples de méthodes disponibles pour mener à bien cette analyse. Question 2 (8 points). Bernard Allain Quels sont les moments et les objectifs de la verbalisation dans une enquête ergonomique ? Question 3 (4 points). Antoine Gauthier Après une définition du concept de l'isocinétisme, retracez et commentez une relation type entre les moments musculaires et les vitesses angulaires. Parcours Management du Sport UE de Spécialisation n°1 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 - Session 1 UE fondamentale 1 : connaissances scientifiques Cours : Introduction à l’économie du sport Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignant : Boris HELLEU (coordination) Sujet : Question 1 (8 points): Après avoir rappelé les conditions d’attribution de subventions publiques aux clubs professionnels, en vous aidant du texte ci-après, vous répondrez à la question suivante : faut-il maintenir le soutient public au sport professionnel ? (…)Les problèmes concernant les subventions sont multiples. "Très souvent, les collectivités se trouvent dans une situation où elles ne peuvent pas faire autrement que de soutenir le club, et dans une situation de faiblesse car elles n'ont pas une connaissance approfondie de l'utilisation faite de leurs concours financiers. Un premier problème se pose car plusieurs collectivités participent au financement d'un club. Faute de se réunir avec le club, elles ne savent pas, prises isolément, si elles vont dépasser ou non les montants autorisés [2,3 millions pour les subventions au titre des missions d'intérêt général ; 1,6 million pour les prestations de services, ndlr]. On ne sait même pas si ce plafond est hors taxes ou TTC, les textes ne le précisent pas !", explique Alain Serres (conseiller à la chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon, auteurs en 2009 du rapport "Les collectivités territoriales et les clubs sportifs professionnels"). (…)Le cas des redevances pour l'utilisation des équipements sportifs - qui appartiennent au bloc communal pour 85% des cas - pose des problèmes symétriques : si les bases juridiques de la fixation des redevances existent, leur application est souvent biaisée par le rapport de force défavorable entre collectivités et clubs. "Comment fixe-t-on la redevance ?, s'est interrogé Alain Serres. On sait, par la jurisprudence, qu'une part fixe correspond à l'amortissement de l'équipement et au prorata de l'occupation pour les frais d'entretien et de fonctionnement, et qu'une part variable peut être constituée du produit de l'utilisation : recettes de billetterie, etc. On sait donc comment faire, mais ce mode de calcul n'est pas fixé par un texte. Peut-être faudrait-il imaginer de donner des indications aux collectivités locales pour fixer les redevances d'occupation de leurs équipements." Extraits de « Clubs professionnels et collectivités : une relation à rééquilibrer » , Localtis.info, novembre 2013 Question 2 (6 points): Dans son article « Les carrières en boxe anglaise » (2012), Fabrice Burlot montre que deux modèles coexistent en boxe anglaise, avec une logique et un fonctionnement distincts et surtout des statuts différents pour les boxeurs. Après avoir présenté ces deux modèles, vous expliquerez en quoi le fait d’évoluer avec l’un ou l’autre statut va avoir des conséquences pour les boxeurs et lesquelles, ainsi que les avantages et inconvénients des deux statuts. Vous préciserez en quoi consiste le statut de sportif de haut niveau. Question 3 (6 points): Dans les années 1970, deux économistes grenoblois, Fortuné Di Ruzza et Bernard Gerbier, ont pris pour objet d'analyse la crise de performances sportives de l'équipe nationale de ski et en ont proposé une lecture économique. Ils ont décrit l'ensemble d'enchaînements ayant joué un rôle dans le devenir du ski français, liés pour l'essentiel à des phénomènes marchands. Expliquez. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3H00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Nicolas Margas, Marion Rull Session décalée _______________________________________________________________________ Sujet : L’appartenance d’un individu donné à différents groupes et catégories contribue à construire son identité sociale et oriente la perception qu’il a des autres groupes de son environnement social. En choisissant le contexte social dans lequel vous avez le projet de vous professionnaliser, vous expliciterez le fonctionnement et les enjeux des relations entre groupes en mettant en évidence les phénomènes de discrimination qui peuvent en découler. Vous illustrerez votre propos d’exemples issus de vos observations en stage de pré-professionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : Chaque individu reconstruit la réalité qu'il perçoit (évènements, informations, etc.) en fonction de ses connaissances préalables et de sa propre insertion dans un réseau d’interactions sociales. Les représentations sociales sont au cœur de cette reconstruction : elles s’élaborent au sein des groupes sociaux et servent de support à la construction et l’évolution des relations du sujet à autrui. Vous montrerez, en vous appuyant de préférence sur votre projet professionnel personnel, comment et pourquoi les travaux sur les représentations sociales peuvent être utiles à la compréhension des différentes interactions sociales auxquelles vous serez amenés à participer. UE de Spécialisation n°2 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence Année 2013-2014 Session 1 UE fondamentale 1 : connaissances scientifiques Cours : Introduction à l’économie du sport Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignant : Boris HELLEU (coordination) Question 1 (8 points): Après avoir rappelé les conditions d’attribution de subventions publiques aux clubs professionnels, en vous aidant du texte ci-après, vous répondrez à la question suivante : faut-il maintenir le soutient public au sport professionnel ? (…)Les problèmes concernant les subventions sont multiples. "Très souvent, les collectivités se trouvent dans une situation où elles ne peuvent pas faire autrement que de soutenir le club, et dans une situation de faiblesse car elles n'ont pas une connaissance approfondie de l'utilisation faite de leurs concours financiers. Un premier problème se pose car plusieurs collectivités participent au financement d'un club. Faute de se réunir avec le club, elles ne savent pas, prises isolément, si elles vont dépasser ou non les montants autorisés [2,3 millions pour les subventions au titre des missions d'intérêt général ; 1,6 million pour les prestations de services, ndlr]. On ne sait même pas si ce plafond est hors taxes ou TTC, les textes ne le précisent pas !", explique Alain Serres (conseiller à la chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon, auteurs en 2009 du rapport "Les collectivités territoriales et les clubs sportifs professionnels"). (…)Le cas des redevances pour l'utilisation des équipements sportifs - qui appartiennent au bloc communal pour 85% des cas - pose des problèmes symétriques : si les bases juridiques de la fixation des redevances existent, leur application est souvent biaisée par le rapport de force défavorable entre collectivités et clubs. "Comment fixe-t-on la redevance ?, s'est interrogé Alain Serres. On sait, par la jurisprudence, qu'une part fixe correspond à l'amortissement de l'équipement et au prorata de l'occupation pour les frais d'entretien et de fonctionnement, et qu'une part variable peut être constituée du produit de l'utilisation : recettes de billetterie, etc. On sait donc comment faire, mais ce mode de calcul n'est pas fixé par un texte. Peut-être faudrait-il imaginer de donner des indications aux collectivités locales pour fixer les redevances d'occupation de leurs équipements." Extraits de « Clubs professionnels et collectivités : une relation à rééquilibrer » , Localtis.info, novembre 2013 Question 2 (6 points): Les économistes disposent d'outils théoriques qui les amènent à (se) poser des questions spécifiques et à produire un regard particulier sur les phénomènes sociaux et les comportements humains. Ainsi, dans l'ouvrage classique Ski en crise. Essai sur l'économie du sport (Presses universitaires de Grenoble, 1977), Fortuné Di Ruzza et Bernard Gerbier prennent pour objet d'étude le ski. Pouvez-vous restituer le regard de ces économistes sur la "crise du ski français", à savoir le recul de l'équipe nationale masculine par rapport à l'élite mondiale dans les années 1970 ? Question 3 (6 points): En vous appuyant sur l’exemple d’un sport de votre choix : vous décrirez le modèle économique sur lequel repose sa pratique de haut niveau puis vous expliquerez quels effets (positifs et négatifs) cela peut avoir sur la carrière des sportifs de haut niveau pratiquant ce sport. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de SPECIALISATION N°2 Administration d’un service collectif Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignant : M. BOURHIS Sans documents Sujet : Décrivez les différents modes de gestion déléguée du sport et illustrez à partir d’exemples. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence « Management du sport » Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Intitulé de l’UE « Secteurs du loisir et du tourisme sportifs » Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : Ludovic Lestrelin Sujet : Que pouvez-vous dire du schéma de pensée suivant : Vacances = voyage Or Tourisme = voyage Donc vacances = Tourisme Commentez et exposez la complexité et la pluralité des mobilités de loisir. Pensez à la relecture. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence « Management du sport » Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Intitulé de l’UE « Secteurs du loisir et du tourisme sportifs » Durée de l’épreuve : 2H00 Enseignant : Ludovic Lestrelin Sujet : Les hommes ont toujours voyagé. Pourquoi les historiens déclarent-ils, dans ce cas, que le tourisme a trois siècles d’existence et mettent volontiers l’accent sur le XIXe siècle comme période « d’invention du tourisme » ? Pensez à la relecture. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence « Management du sport » Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Intitulé de l’UE Théories et pratiques communication de masse Durée de l’épreuve : 3H00 Enseignant : Fabien LEBRUN Sujet : "En quoi et comment les médias et la communication de masse, d'une part, reflètent et reproduisent notre société contemporaine et, d'autre part, annoncent certaines tendances sociétales à venir ? Vous pouvez vous appuyer sur différents écrits et courants théoriques, sur divers faits de presse et/ou sur vos propres pratiques pesonnelles." UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence « Management du sport » Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Intitulé de l’UE Théories et pratiques communication de masse Durée de l’épreuve : 3H00 Enseignant : Fabien LEBRUN Sujet : A partir de différents écrits, sources diverses et/ou expériences personnelles, expliquer pourquoi et comment les moyens de communication de masse ont-ils une influence directe sur les individus et la société dans son ensemble ? UE de Spécialisation n°3 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 - MDS Année 2013-2014 Semestre 5 Session 1 UE de spécialisation n° 3 Analyse démographique Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignants : Bernard ALLAIN Sujet : 1ère question (15points) : A partir du diagramme de Lexis ci-dessous, identifiez toutes les sous-populations que l’on peut repérer verticalement, horizontalement ainsi qu’en diagonale. Donnez toutes les explications possibles qui permettent de comprendre un tel schéma. 100 1998 50 40 1999 45 38 1 50 2000 40 36 5 49 2 100 2001 35 34 1 48 4 61 14 102 2002 30 32 5 47 2 59 23 62 9 40 2003 25 30 5 46 2 57 9 60 20 35 2 109 2004 20 28 2 45 4 54 16 59 6 30 2 70 19 70 2005 15 26 1 44 6 52 14 58 12 25 7 68 2 62 2 80 2006 10 24 1 43 2 50 8 56 12 20 13 66 8 60 3 68 17 100 2007 5 11 éditions 5 3 10 éditions 42 4 9 éditions 48 9 8 éditions 54 8 7 éditions 15 2 6 éditions 64 5 5 éditions 59 9 4 éditions 65 12 3 éditions 83 21 2 éditions 90 1édition 2008 2ème question (5 points) : Comment calcule-t-on les taux d’abandon par ancienneté ? Ne les calculez pas mais donnez toutes les indications pour les réaliser à partir du diagramme de Lexis ci-dessus. Parcours Activités Physiques Adaptées et Santé UE de Spécialisation n° 1 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Activités Physiques Adaptées et Santé Entrainement Sportif Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE DE SPECIALISATION N°1 PHYSIOLOGIE SENSORIELLE Durée de l’épreuve : 2h00 ----------------------------------------------------------------------------------------Aucun document autorisé Le sujet d’examen est composé de deux parties : une question de cours magistral à traiter par les 2 spécialités (APAS et ES) et une question de TD spécifique à chaque spécialité. Vous devez rendre 2 copies : une copie pour les questions de cours magistral et une copie pour les questions de TD spécifiques aux spécialités. QUESTIONS DE COURS MAGISTRAL (10 POINTS) 1) Nommez les 8 structures de l'œil que traverse la lumière avant d'atteindre les photorécepteurs. (2 points) 2) Par comparaison à un appareil photo numérique, à quoi peut-on assimiler l'ensemble cornée-cristallin, la pupille et l'iris et la rétine? (2 points) 3) Donnez trois raisons susceptibles d'expliquer pourquoi l'acuité visuelle est la plus forte quand les images se forment sur la fovéa. (3 points) 4) En quoi le signal rétinien n'est-il pas une reproduction fidèle de l'image qui frappe la rétine? (3 points) QUESTION DE TD (L3 APAS) – G. QUARCK - (10 POINTS) Vous trouverez ci-dessous un extrait d’un document présent sur le site http://www.cochlea.eu définissant les généralités sur la surdité : “IMPORTANCE DE LA SURDITÉ Ces graphes établis il y a déjà plus de 15 ans aux USA pour les principales pathologies du système nerveux et des organes sensoriels, montrent l'incidence des pathologies auditives (2ème barre en partant de la gauche), qui affectaient à l'époque près de 10% de la population et représentaient un coût très important pour la Santé. Ces valeurs ne peuvent qu'être encore accrues à l'heure actuelle. Elles sont similaires dans l'ensemble des pays occidentaux : par ex. un rapport ministériel de 1998, recensait plus de 4 millions de personnes en France.” Vous utiliserez ce document comme point de départ de votre réflexion et définirez la surdité (type, sévérité, possibilité de traitement ou d’appareillage) QUESTION DE TD (L3 ES) – A. BRIAND- (10 POINTS) Quelles sont les informations apportées par le système visuel, quant au rapport du sportif à lui-même et à son environnement, indispensables à la bonne réalisation du geste et de la performance. Vous pouvez-vous aider d'exemples concrets. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de SPECIALISATION N°1 Nutrition et Diététique pour les activités adaptées et les publics spécifiques Durée de l’épreuve : 02H00 Enseignante : A. VANOT Sujet : Vous travaillez dans une structure qui accueille des patients en rééducation. Plusieurs patients attirent votre attention. 1- Une femme de 73 ans, présente pour une durée de 6 semaines pour une rééducation suite à la pause d’une prothèse de hanche. Cette femme a un IMC de 21. Elle souhaite perdre quelques kilos pour soulager sa prothèse. Qu’en pensez-vous ? 2- Un homme de 45 ans présentant un IMC a 57, totalement sédentaire, pris en charge pour une réadaptation à l’effort. Il dit avoir faim en sortant de table. Vous décidez de regarder ensemble le menu du jour. Que lui conseillez-vous ? (annexe). 3- Une femme de 47 ans, sédentaire, elle aussi obèse (IMC à 46) et présente pour une réadaptation à l’effort n’arrive pas à suivre le rythme proposé en activité physique car elle se sent épuisée. La patiente vous explique que le médecin lui a parlé de dénutrition, chose qu’elle ne comprend pas puisqu’elle cherche à perdre du poids. Que lui expliquez-vous ? 4- Un dernier patient, celui si en rééducation cardiaque suite à une intervention chirurgicale cardiaque est étonné par le menu proposé. Il vient d’arriver et ne sait pas encore que l’équipe de cuisine, très investie dans la prise en charge thérapeutique, fait tout pour proposer un menu identique à tous les patients mais avec une adaptation personnelle. Vous revisitez avec ce patient le menu du jour pour le rassurer. Détaillez les préparations du menu en mettant en avant les points modifiés avec les explications. (en particulier les sauces). 5- Enfin, les patients en réadaptation à l’effort font tous le même constat : ils mangeraient bien quelque chose dans l’après-midi. Qu’en pensez-vous ? Annexe MENU DU 22 octobre 2013 Midi Concombre à l’aneth Pâtes à la carbonara Fromage Pomme au four Soir Potage de carottes au cumin Flan de saumon aux poireaux Fromage Riz au lait UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : En vous appuyant sur des travaux en psychologie sociale ainsi que sur des exemples concrets, vous montrerez qu’un groupe n’est pas réductible à la somme ou à la juxtaposition des individus qui le composent. Vous illustrerez votre propos par des exemples de phénomènes intra-groupes issus de vos observations en stage de préprofessionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3H00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Nicolas Margas, Marion Rull Session décalée _______________________________________________________________________ Sujet : L’appartenance d’un individu donné à différents groupes et catégories contribue à construire son identité sociale et oriente la perception qu’il a des autres groupes de son environnement social. En choisissant le contexte social dans lequel vous avez le projet de vous professionnaliser, vous expliciterez le fonctionnement et les enjeux des relations entre groupes en mettant en évidence les phénomènes de discrimination qui peuvent en découler. Vous illustrerez votre propos d’exemples issus de vos observations en stage de pré-professionnalisation, de vos lectures personnelles et/ou des séances de TD. UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 2 UE de spécialisation n°1 Enseignement Interactions sociales et dynamiques collectives Durée de l’épreuve : 3 H 00 Enseignants : Catherine Garncarzyk, Marion Rull, Nicolas Margas _______________________________________________________________________ Sujet : Chaque individu reconstruit la réalité qu'il perçoit (évènements, informations, etc.) en fonction de ses connaissances préalables et de sa propre insertion dans un réseau d’interactions sociales. Les représentations sociales sont au cœur de cette reconstruction : elles s’élaborent au sein des groupes sociaux et servent de support à la construction et l’évolution des relations du sujet à autrui. Vous montrerez, en vous appuyant de préférence sur votre projet professionnel personnel, comment et pourquoi les travaux sur les représentations sociales peuvent être utiles à la compréhension des différentes interactions sociales auxquelles vous serez amenés à participer. UE de Spécialisation n°2 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------L3 Cours vieillissement et environnement Année 2013-2014 Université de Caen Enseignants : ML Bocca / L. Decker Contrôle terminal (1h30) 1ère session du 1er semestre 1 seule copie pour les 4 questions ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sujet : Questions (20 points) 1. Expliquez le rôle et fonctionnement des télomères dans le vieillissement. Ce phénomène appartient-il à la théorie génétique ou somatique du vieillissement ? (7 points) 2. Détaillez les principales modifications de la vision avec l’avancée en âge (5 points). 3. Pourquoi la personne âgée est particulièrement sensible à la dénutrition et à la déshydratation (3 points)? 4. Le vieillissement cognitif est-il inéluctable ? (5 points) UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 2 Spécialité APAS ,ESPM Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Enseignement « Gestion et Conduite de Projet » Durée de l’épreuve : 2 H00 Enseignant : Sébastien Moussay _______________________________________________________________________ Sujet L3 - APAS Intervenant en APAS dans une association, vous prenez en charge un « public spécifique » au regard de ses besoins ou de ses capacités en Activités Physiques. Vous ferez le choix d’un public spécifique et vous rédigerez un projet d’APA adapté à celui-ci. Cette réponse sera rédigée sous la forme d’un dossier complet permettant à votre hiérarchie de juger de la pertinence de votre proposition. L’ensemble de votre proposition devra être organisée et justifiée. Les projets seront appréciés sur la qualité globale du projet présenté (respect des principes généraux, justification, objectifs, méthode, partenariat(s), partenariat, évaluation,...). Sujet L3 - ESPM Montrez comment une démarche scientifique conduite dans le cadre d’un projet de recherche (individuel ou collectif) s’articule selon les principes généraux de la gestion de projet. Vous pourrez appuyer votre réponse sur l’expérience vécue dans le cadre de la réalisation de votre mémoire de recherche. UE de Spécialisation n°3 UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS L3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Régulation des fonctions physiologiques Durée de l’épreuve : 2 H 00 Enseignants : Annie Briand et Nicolas Bessot _______________________________________________________________________ Sujet : Vous devez faire les deux sujets sur deux copies séparées Sujet de Nicolas Bessot (10 points) : Question 1 : Expliquer ce qu’est la BPCO ses causes et ses conséquences Question 2 : Présenter les risques et les bénéfices éventuels de l’activité physique dans le cas de la BPCO. Question 3 : Proposer brièvement un programme de reconditionnement physique dans le cas de la BPCO. Détailler les recommandations et évaluations. Sujet de Annie Briand (10 points) : Monsieur X.. , ancien héroïnomane sevré, 40 ans, présente des troubles locomoteurs : à la marche il s’appuie plus sur le membre inférieur gauche, a des douleurs et un enraidissement dans la cheville et le pied droit, et fait une abduction- rotation externe pour avancer cette jambe, sans plier le genou, puis pose la jambe presque tendue devant lui, le pied quasi à plat . Il a de plus une nette hypoesthésie de la jambe et du pied droit. Tout ceci est apparu à la suite d’une chute avec longue perte de connaissance (overdose de médicaments : méthadone), la jambe repliée sous lui, il y a un an Depuis quelque temps il se plaint aussi de lombalgies et de raideur du genou droit, mais il est crispé et marche vite. Il est de plus à la fois déprimé et agité , et ne supporte plus son état . Evoquez les origines possibles de ses troubles locomoteurs Comment peut-on l’aider à améliorer sa marche ? OPTION RECHERCHE UNIVERSITÉ DE CAEN – UFR STAPS Licence 3 Année 2013-2014 Semestre 5 – Session 1 Enseignement Méthodologie de la Recherche Durée de l’épreuve : 2 H 00 Enseignant(s) : S Moussay _______________________________________________________________________ Sujet : 6 points Rédigez une fiche de lecture complète et normée de l’une des 2 publications scientifiques ci-jointes. 14 points Le texte proposé répond t il aux principes fondamentaux de la démarche scientifique ? Vous présenterez les liens essentiels entre les différentes étapes de la démarche scientifique mise en œuvre par les auteurs, argumentez l’ensemble de votre réponse. « ÊTRE SEULS ENSEMBLE » : UNE FIGURE MODERNE DU LIEN SOCIAL DANS LES CENTRES DE REMISE EN FORME Audrey Ernst et Charles Pigeassou EDP Sciences | Movement & Sport Sciences 2005/3 - no 56 pages 65 à 74 ISSN 1378-1863 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-science-et-motricite-2005-3-page-65.htm Pour citer cet article : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Ernst Audrey et Pigeassou Charles, « « Être seuls ensemble » : une figure moderne du lien social dans les centres de remise en forme », Movement & Sport Sciences, 2005/3 no 56, p. 65-74. DOI : 10.3917/sm.056.0065 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour EDP Sciences. © EDP Sciences. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- SM_2005-03.book Page 65 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM « Être seuls ensemble » : une figure moderne du lien social dans les centres de remise en forme RÉSUMÉ Les centres de remise en forme sont des espaces de pratique physique dans lesquels se tisse un jeu de relations entre individu et groupe par la médiation d’un environnement structuré. Ces relations dévoilent des usages de l’espace commun et un développement singulier des relations sociales entre les pratiquants. L’article présente les résultats d’une étude basée sur une démarche ethnologique (observation participante et entretiens non-directifs) réalisée dans un centre de remise en forme. L’objectif consistait à caractériser les comportements et à analyser les formes du lien social. Les observations montrent que le cadre de pratique, l’organisation et les individus construisent une dynamique relationnelle où s’exprime le processus d’individualisation et se manifeste un lien social adapté aux attentes des membres du club. Mots-clés : individualisation, lien social, centre de remise en forme, ethnologie. (1) UFR STAPS de Montpellier Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences Audrey Ernst(1) et Charles Pigeassou(1) SM_2005-03.book Page 66 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM 66 « Etre seuls ensemble » : une figure moderne du lien social “Alone but getting together”: a modern figure of social link in fitness center ABSTRACT Fitness centers are sport facilities where a set of relationships grows between individuals and groups, mediated by a structured environment. These relationships reveal the use of a common space and the singular development of social links between participants. This paper presents the result of a study based on an ethnological methodology (participating observation and non-directive interviews) carried out in a fitness center. The aim was to characterize behaviours and to analyse the forms of social link. Results show that practice environment, organization and individuals build a relational dynamics, where the individualization process is at work and where a social link appears, adapted to the expectations of members. Introduction Depuis plus de vingt ans, le fitness est considéré comme une activité de loisir issue de la culture de consommation (Smith Maguire, 2002). En France, les centres de remise en forme, par les larges plages horaires d’ouverture, la multiplication des activités et des cours, offrent une importante accessibilité à la pratique attirant une clientèle très hétérogène. Ces centres constituent un terrain propice au « brassage » des personnes (âge, sexe, professions, situation familiale...). Conçus pour faire de l’exercice en groupe (cours collectifs) ou seul (salle de musculation), ils sont, avant tout, des lieux dans lesquels des personnes se croisent et évoluent autour d’une activité centrée sur l’individu et sur son corps. Dans ce contexte particulier, les interactions se créent dans un rapport entre individuel et collectif. L’objet de l’article est de montrer comment le cadre de pratique et la complexité des comportements observés traduisent l’existence d’une forme de lien social adaptée à l’évolution de l’individualisme contemporain. La montée de l’individualisme a remis en question les bases des règles collectives sur lesquelles les sociétés traditionnelles étaient fondées. Un procès de personnalisation relevant d’un désir d’accomplissement personnel et de liberté de choix, a révolutionné le quotidien et Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences Key-words : individualism, social link, fitness center, ethnology. SM_2005-03.book Page 67 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM Audrey Ernst et Charles Pigeassou 67 Les travaux de François De Singly (2000, 2003), dans le domaine de la sphère privée, ont montré que l’individu a besoin de s’aménager des moments dans la vie commune pour « respirer » et mieux se construire. L’auteur avance l’idée que la modernité réclame un monde à soi en valorisant l’individualisation des individus qui est nécessaire pour qu’ils s’affirment en tant que personnes. Que ce soit dans le couple ou la famille, un équilibre doit être trouvé entre individuel et collectif, ce qui passe par un compromis entre les rapports aux autres et diverses formes d’autonomie et d’indépendance (Chaland, 1998). Le processus d’individualisation serait alors une réponse à l’évolution des mentalités, des repères identitaires, des discours sur la liberté. Les centres de remise en forme offriraient-ils un cadre de pratique facilitant l’expression de manifestations diversifiées et adaptatives de la relation aux autres participants ? Ces manifestations oscillent entre isolement et communication. Une méthode qualitative Pour observer et comprendre les mécanismes qui organisent les rapports entre les individus, la démarche ethnologique a été privilégiée. Combinant l’observation participante et l’écoute situationnelle, elle permet d’appréhender les interactions des acteurs in situ et d’analyser les formes discrètes de création de lien. L’étude a été réalisée dans un centre de remise en forme de Montpellier appartenant à une chaîne nationale (et internationale) Full Time Fitness où seules des activités liées au fitness sont proposées. Ce centre compte plus de 1200 adhérents (69 % de femmes et 31 % d’hommes) fréquentant la salle dans la semaine. Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences changé les façons de penser les loisirs et le temps libre. L’individu a ressenti le besoin d’avoir la responsabilité de lui-même, ce qui, dans une certaine mesure, est une forme d’individualisme positif (Ehrenberg, 1998). Cependant, le processus d’individualisation, indissociable du désir d’autonomie, a contribué à changer les comportements de l’individu vis-à-vis de ses groupes d’appartenance. Ceci a entraîné un coût psychologique supplémentaire pouvant aboutir à « la fatigue d’être soi » (Ehrenberg, 1998). En mettant en place un mode de pratique basé sur « une sportivisation à la carte », les centres de remise en forme auraient-ils fourni une réponse aux attentes personnalisées et au besoin d’individualisation qu’exprime l’homme moderne ? Ce mode de fonctionnement ne serait-il pas en décalage avec l’idée de lien social et avec le développement de sociabilités telles qu’on peut les rencontrer dans les pratiques sportives dites traditionnelles ? SM_2005-03.book Page 68 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM 68 « Etre seuls ensemble » : une figure moderne du lien social Durant deux années, une présence répétée sur le terrain a permis une observation régulière des modes de fonctionnement à l’intérieur du centre et une meilleure compréhension du milieu. Tout le personnel a été informé de l’étude à part les six premiers mois où seul le directeur était complice. L’observation masquée a permis de garder l’anonymat et de la distance auprès des autres sans influencer leurs comportements. L’assiduité a aidé à créer ensuite des relations privilégiées avec les professeurs qui sont devenus des personnes « ressources » apportant des informations supplémentaires. Les entretiens ont été traités par une analyse thématique de contenu dont le projet est de dégager une « cohérence thématique inter-entretiens » (Blanchet & Gotman, 1992, p. 98) permettant de constituer une grille d’analyse découpée en thèmes et sous-thèmes sur les faits et les significations évoqués par le sujet. Les résultats relèvent d’un travail interprétatif basé sur une mise en parallèle des observations et des discours des pratiquants. Un cadre de pratique offrant des opportunités Les notions de « disponibilité », de « flexibilité horaire » et d’« accessibilité » apparaissent très rapidement comme des éléments essentiels dans le choix de la pratique en centre de remise en forme. Le centre Full Time Fitness est ouvert en continu de 9 heures le matin à 21 heures, voire minuit certains soirs. Il met à disposition un espace pour des pratiques diversifiées accessibles à tous les abonnés. Des cours collectifs sont organisés par tranches horaires et la salle de musculation est disponible toute la journée. Il n’y a aucune limitation sur le nombre d’heures passées au centre et également pas d’obligation de présence. Que les pratiquants soient 3 ou 25, les cours collectifs sont toujours assurés et pensés de façon à ce que chacun puisse les réaliser à son niveau. Le choix et la nature des activités, les horaires et la durée de présence font l’objet d’un Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences Les observations, concrétisées par la prise de notes, ont été enrichies par des entretiens non-directifs menés auprès des pratiquants. Après quinze personnes interrogées, les informations recueillies sont apparues redondantes et « ce n’est qu’après avoir jugé ce point de « saturation » atteint que l’on peut effectivement considérer la campagne d’entretiens comme close » (Blanchet & Gotman, 1992, p. 54). Le choix de la population s’est effectué de façon aléatoire en fonction des rencontres et de la disponibilité des personnes. SM_2005-03.book Page 69 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM Audrey Ernst et Charles Pigeassou 69 choix personnel. Dans ces conditions, le pratiquant dispose d’une large possibilité de pratique, diversifiée, flexible, imposant peu de contraintes telles que l’accompagnement, l’assiduité, la ponctualité ou la routine... Ce cadre de pratique offre de nouvelles possibilités pour structurer une activité corporelle car « in opposition to the sport clubs the fitness centres have been characterised by individuality, flexibility and whithout obligation » (Jensen, 2003, p. 187)(2). Le mode de fonctionnement du centre octroie une certaine marge de liberté à l’individu en limitant au maximum les contraintes liées à autrui et les contraintes matérielles. Cette facilitation a pour corollaire plus de disponibilité pour se centrer sur soi et se réaliser. Ce désir et cette impression de liberté fonctionnent dans l’imaginaire car dans les faits, les gens agissent de façon standardisée. Les mêmes personnes sont repérées aux mêmes heures ; le public de la matinée est différent de celui du soir. Les choix opérés sont limités, en grande partie, par les contraintes professionnelles et individuelles (temps, disponibilité...). La profusion de possibilités, découlant du mode d’organisation du centre et des activités, est un vecteur d’animation et d’indépendance des individus vis-à-vis des professeurs, des autres pratiquants et des cours. Cela crée une effervescence laissant peu de place au développement d’échanges spontanés qui apparaissent futiles dans le contexte d’une activité consommée, « sphere of freedom and choice »(3) (Smith Maguire, 2002, p. 456). Le cadre dans lequel est organisée et se déroule la pratique autorise et favorise une individualisation des rapports entre les adhérents en développant les sentiments de liberté et d’autonomie. L’individu dégagé de certaines contraintes peut ainsi concilier sa vie de famille, son temps de travail, son loisir et ses aspirations (détente, défoulement, renforcement musculaire...) selon ses propres choix. Le libre accès, le libre choix, la libre circulation entre les différents espaces du centre contribuent à un renouvellement constant du public dans la salle. Ils expliquent, en (2) En anglais dans le texte : […] car « contrairement aux sports pratiqués en clubs, les centres de fitness sont caractérisés par l’individualité, la flexibilité et l’absence de contraintes ». (3) En anglais dans le texte : […], « sphère de liberté et de choix ». Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences « Dans la vie j’ai trop de contraintes pour m’en imposer une autre [...] des fois je me dis tu vas faire un quart d’heure de vélo ou une demi heure si t’as envie et si tu en as assez, tu peux, tu repars quoi ça suffit. Voilà j’ai pas d’obligations, je me dis pas : si tu viens une heure tu dois faire ci tu dois faire çà... » (Nathalie, 27 ans, standardiste) SM_2005-03.book Page 70 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM 70 « Etre seuls ensemble » : une figure moderne du lien social partie, la rareté des regroupements et des échanges décelée par l’observation et regrettée par certains. Les interactions entre les pratiquants passent par le regard plus que par la parole. L’autonomie tant recherchée ne laisse-t-elle pas des acteurs plus isolés que complices ? Des individus isolés « Quand tu fais de la musculation, que tu soulèves des poids normalement tu te donnes à 100 % [...] déjà t’es pas beau à voir et en plus s’il y a quelqu’un qui te parle et qui te fait penser à autre chose que ce que tu fais, c’est pas agréable ! » (Stéphane, 31 ans, employé administratif) Le fait d’être seul sur l’appareil est perçu par certains comme un moment d’isolement, de calme, une sorte de « recueillement » malgré la proximité d’autres personnes. Il est arrivé de voir une femme faire du rameur pendant 20 minutes les yeux fermés ou un jeune homme faire trois quarts d’heure de vélo la tête posée sur le guidon. Dans les cours collectifs, la présence physique des autres contribue à diminuer le sentiment de solitude ressenti sur la machine. Mais, l’aspect relationnel n’est pas pour autant plus fort. Dans cette situation, le rythme imposé et l’intensité des exercices freinent les échanges entre les participants. « Dans les cours collectifs, concrètement, t’as pas le temps de parler, ça va trop vite et le peu de temps où on fait des pauses, on boit ou on souffle ! » (Julie, 22 ans, au chômage) Le déroulement du cours est basé sur des exercices individuels réalisés en groupe dont la nature et le contenu sont pré-établis. Chacun vient avec ses propres objectifs dans le but de s’occuper de soi et non des autres. Une singularité “for the fitness activities because of the participant’s first-hand expression of individuality and lack of attention to common aspects Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences Les discours recueillis sur l’activité de musculation expriment l’idée de la « solitude », de la « dimension mécanique » de l’activité et la « lassitude » qu’elle peut engendrer. Engagée dans un effort qui demande peu de réflexion pendant un temps qui peut être prolongé, la personne est amenée à se centrer sur elle-même, un moment propice à se plonger dans ses pensées. Il est rare de voir échanger deux personnes sur des machines voisines car la nature même de l’effort n’autoriserait ou n’encouragerait pas les gens à communiquer. SM_2005-03.book Page 71 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM Audrey Ernst et Charles Pigeassou 71 Le processus d’individualisation présent dans le centre est renforcé par les comportements de certains adhérents. En effet, au prime abord, l’utilisation d’un walkman malgré le fond musical permanent ou le port de lunettes de soleil, dans la salle de musculation peuvent accentuer l’idée de repli sur soi en freinant la communication et la possibilité d’échanges. Il est habituel de voir certains lire un journal pendant qu’ils sont sur les machines... Dans les vestiaires féminins, des pratiquantes apportent des objets relevant de la sphère privée (sèche-cheveux, maquillage, peignoir...) et leurs usages publics attestent d’une certaine forme de privatisation de l’espace. Les individus mettent en place des pratiques qui correspondent à leurs habitudes et à leurs aspirations du moment malgré le fait qu’ils se trouvent dans un espace commun. Ce sont des «individus individualisés » (De Singly, 2003) privilégiant leurs propres choix, au détriment de l’environnement extérieur et d’un possible monde relationnel, dans un espace où de nombreux individus se trouvent en présence les uns des autres. Les observations tendent à montrer qu’une forme d’individualisme s’exprime de façon forte dans le contexte du centre de remise en forme au détriment d’une forme de lien social habituellement rencontrée dans les groupes sportifs. Dans ces centres, le mode d’organisation, la nature des activités et les usages adoptés par certains suggèrent l’idée d’individus en contact plus qu’en relation les uns aux autres. Pourquoi les personnes fréquentent-elles ce type d’espace alors qu’elles pourraient réaliser cette pratique dans l’espace domestique ? (4) En anglais dans le texte : Une singularité « pour les activités de fitness car les participants expriment en premier lieu leur individualité et un manque d’intérêt pour les aspects collectifs ». Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences at all” (Jensen, 2003, p. 187)(4). Pour François de Singly, « il faut distinguer le « faire ensemble » et « l’être ensemble » (2000, p. 98) car, explique-t-il, un couple qui se réunit volontairement dans la même pièce, ne le fait pas forcément pour partager une activité commune. Dans les cours collectifs, la participation plonge à la fois dans le « faire ensemble » et dans « l’être ensemble » mais ne développe pas le sentiment d’appartenir à un groupe. Dans la salle de musculation, le contexte oriente vers une autre figure : le « faire séparé » dans un espace commun. La dimension plus individuelle que collective de l’activité contribue à construire le sentiment d’isolement des individus. SM_2005-03.book Page 72 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM 72 « Etre seuls ensemble » : une figure moderne du lien social L’attrait de relations sans contraintes Le fait d’interroger directement les pratiquants apporte un autre regard sur la situation. Même si certains peuvent émettre le regret que l’ambiance ne soit pas plus conviviale, ils restent satisfaits du contexte social dans lequel ils viennent passer un peu de leur temps libre. Le centre de remise en forme apparaît attractif pour plusieurs raisons. La plus prégnante est que le centre autorise une rupture avec les environnements sociaux habituels dans lesquels l’individu évolue quotidiennement. Les centres de remise en forme offrent un lieu d’évasion : chacun s’émancipe des différents rôles et des contraintes qu’il assume dans le domaine professionnel ou familial pour évoluer dans un univers où les repères identitaires sont gommés. Le temps de la pratique est considéré comme un temps où l’on peut se permettre de ne penser qu’à soi et à son corps, en oubliant provisoirement toutes les difficultés extérieures. C’est une sorte de « sas de décompression », un « lieu de transition » dans la journée qui permet d’évacuer le stress et les tensions accumulés. Au sujet de l’entraînement d’une body-buildieuse, Pascal Duret parle d’une « respiration nécessaire », d’un « devoir d’égoïsme compensateur » par rapport à un altruisme familial ou professionnel (2005, p. 51). C’est la sollicitation par l’activité physique qui rend possible la détente ou le défoulement et la « sensation de l’immédiat ». Cette mise en jeu corporelle focalise l’individu sur les mouvements du corps à réaliser sans avoir à se préoccuper de ce que fait l’autre. Néanmoins, le sujet est amené à côtoyer dans le centre des gens issus de tout milieu, de tout genre et de tout âge. Chacun se trouve dans ce lieu pour des raisons qui lui sont propres mais tous viennent pour faire une même activité et entretenir leur corps. L’Autre fait partie de l’environnement apportant une sorte de motivation et de caution à l’individu isolé en l’accompagnant dans une logique d’effort physique, une « fraternité » de la volonté (Duret, 2005, p. 50). Les personnes interrogées expriment ce phénomène par le besoin d’une « simple présence collective ». « Ça reste un lieu social intéressant je crois, quand t’y va à plusieurs... ça permet de te retrouver ensemble tout en faisant du sport et si tu y vas seul... même si Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences «C’est un autre cadre, c’est un des rares lieux qui me permet de couper des mes responsabilités professionnelles, de mes amis ou des problèmes familiaux [...] parce que rien ne m’y renvoie ni en termes de gens que je côtoie ni en terme d’activité. » (Claudine, 35 ans, responsable d’un centre d’accueil pour handicapés) SM_2005-03.book Page 73 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM Audrey Ernst et Charles Pigeassou 73 concrètement tu rencontres personne ben au moins tu vois du monde » (Fabrice, 27 ans, informaticien) Conclusion : « être seuls ensemble », une autre façon de partager les espaces communs Le centre de remise en forme apparaît comme un espace favorisant une individualisation des rapports qui, au lieu d’être vécue comme contraignante, semble être garante d’un mode de fonctionnement satisfaisant pour tous. Derrière ce « non-lien » apparent s’expriment des sociabilités plus diffuses et plus subtiles (le langage des corps, le partage d’une ambiance immédiate, de la conversation ordinaire...). Le cadre, la pratique et les individus eux-mêmes créent des formes « d’être seuls ensemble » singulières traduisant un lien social « détaché » qui conduit vers une sociologie de la relation sans contraintes (Bernier, 1998). Les relations développées restent conviviales mais très superficielles, la plupart du temps anonymes et cloisonnées à l’intérieur du centre. Le centre de remise en forme construirait un espace en rupture avec les autres pôles organisateurs de l’individu devenant, un lieu de transition dans la vie quotidienne mais aussi dans les histoires de vie des sujets. Dans le contexte spécifique des centres de remise en forme, les observations mettent en évidence des formes de liens sociaux où s’expriment des comportements caractéristiques de l’individualisme contemporain. La structuration physique et organisationnelle de ces environnements facilite l’émergence et le développement de comportements plus indivi- Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences La possibilité leur est offerte de pouvoir entrer en relation si elles le désirent. Le plus souvent, le lien ne s’établit pas. Il demeure une potentialité et une éventualité. Seule la proximité construit des formes « d’être ensemble » simplifiées où chacun est libre de prendre part ou non aux discussions et aux regroupements éventuels. Les individus ont besoin de relations sans contraintes (Bernier, 1998) et de la possibilité de s’engager et de se désengager auprès des groupes fréquentés. Ce sont les individus qui sont maîtres de leur engagement vis-à-vis des autres (Beck, 1998) et qui peuvent décider de mettre en place des relations plus confidentielles avec certaines personnes en rompant, notamment, avec l’anonymat dans lequel tous les adhérents évoluent. En définitive, se met en place un lien social électif qui reflète les besoins de l’homme moderne (De Singly, 2003). SM_2005-03.book Page 74 Tuesday, November 29, 2005 1:51 PM 74 « Etre seuls ensemble » : une figure moderne du lien social duels dans des situations collectives. Le succès de ces espaces de pratique ne relève-t-il pas autant du cadre « permissif » et « malléable » propice à l’évasion que du plaisir de l’activité. Aurions-nous parfois besoin « d’être seuls ensemble » ? Bibliographie BECK, U. (1998). Le conflit des deux modernités et la question de la disparition des solidarités. Lien social et politiques, 39, 15-27. BERNIER, L. (1998). La question du lien social ou la sociologie de la relation sans contrainte. Lien social et politiques, 39, 27-33. CHALAND, K. (1998). Individualisation et transformation de la sphère privée : le discours sur l’individu et sur la famille. Thèse de sociologie, Doctorat nouveau régime, Université des Sciences Humaines de Strasbourg. DE SINGLY, F. (2000). Libres ensemble. L’individualisme dans la vie commune. Paris : Nathan. DE SINGLY, F. (2003). Les uns avec les autres. Quand l’individualisme crée du lien social. Paris : Armand Colin. DURET, P. (2005). Body-building, affirmation de soi et théories de la légitimité, in Un corps pour soi. Paris : PUF., 41-65. EHRENBERG, A. (1998). La fatigue d’être soi. Paris : O. Jacob. JENSEN, J-O. (2003). Bodily interactions and forms of community. Empirical studies in a fitness centre and a sport club. In I. Hartmann-Tews, B. Rulofs & S.A. Luetkens (Eds.), Sport and social order, challenges for theory and practice, Proceedings of 2nd World Congress of Sociology of Sport, Cologne, june 1821, 187. SMITH MAGUIRE, J. (2002). Body lessons. Fitness publishing and the cultural production of fitness consumer. International Review for the Sociology of Sport, 37, 3-4, 449-464. Science & Motricité n° 56 — 2005/3 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.237 - 17/10/2013 11h54. © EDP Sciences BLANCHET, A., & GOTMAN, A. (1992). L’enquête et ses méthodes : l’entretien. Paris : Nathan Université. PROMOTION DE LA SANTÉ DES TOUT-PETITS PAR L'ACTIVITÉ PHYSIQUE : INTÉRÊTS ET OBSTACLES Patrick Laure et al. S.F.S.P. | Santé Publique 2008/3 - Vol. 20 pages 239 à 248 ISSN 0995-3914 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-sante-publique-2008-3-page-239.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Laure Patrick et al., « Promotion de la santé des tout-petits par l'activité physique : intérêts et obstacles », Santé Publique, 2008/3 Vol. 20, p. 239-248. DOI : 10.3917/spub.083.0239 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour S.F.S.P.. © S.F.S.P.. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Pour citer cet article : Promotion de la santé des tout-petits par l’activité physique : intérêts et obstacles Physical activity health promotion for pre-school children: benefits and barriers Résumé : L’objectif de cette étude est de comprendre pourquoi les « tout-petits » ne sont pas, ou très peu, concernés par la promotion de l’activité physique à des fins de santé. L’étude porte sur les jeunes enfants âgés de 0 à 6 ans et les structures les accueillant. Elle s’appuie sur une revue de la littérature et une enquête par questionnaire auprès des structures d’accueil. Peu d’études concernent ce thème. La majorité des enfants n’atteint pas la durée d’activité proposée par les recommandations, soit au moins 60 minutes par jour, et dépasse la durée d’inactivité, soit plus de 60 minutes consécutives par jour. Notre enquête fait émerger deux obstacles à la promotion des activités physiques du tout-petit : le manque de formation et les représentations des parents et professionnels. Un effort d’information devrait être fourni en direction des jeunes parents et des professionnels de la santé, du sport et de l’accueil de la petite enfance. ÉTUDES Patrick Laure (1), Emmanuelle Leleu (2), Grazia Mangin (3) Summary: The objective of this study is to understand why young children are not at all, or very little, considered as population groups targeted by physical activity health promotion programs in France. The study concerns children aged 0 - 6 years and the institutions which serve this group. It is based on a literature review and a questionnaire survey conducted among facilities which service and work with these children. Few studies are related to this topic. The majority of children do not achieve the daily recommended duration of physical activity (at least 60 minutes/day), and they exceed the duration of inactivity (more than 60 consecutive minutes/day). This work highlighted two obstacles for physical activity promotion among young children: lack of training and illustrations of parents and professionals. A communication effort is needed to disseminate information to young parents and health professionals, as well as sports and early childhood professionals. Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 Keywords: Physical activity - health promotion - preschoolers. (1) Direction régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Lorraine, 13, rue Mainvaux, BP 10069, 54139 Saint-Max Cedex, France. (2) Direction régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Poitou-Charentes, 14, boulevard Chasseigne, BP 555, 86020 Poitiers Cedex, France. (3) Comité d’Éducation pour la Santé des Vosges 5, quartier de la Magdeleine Bâtiment B 88000 Épinal, France. Correspondance : P. Laure Réception : 10/01/2008 – Acceptation : 21/02/2008 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Mots-clés : Promotion de la santé - activité physique - jeunes enfants. 240 P. LAURE, E. LELEU, G. MANGIN Introduction Depuis quelques années, l’activité physique comme déterminant de santé est l’objet d’un intérêt croissant en Europe. Ainsi, en France, la loi n° 2004806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique prévoit, dans son objectif n° 9, de diminuer la prévalence des personnes insuffisamment actives. L’activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et dont le résultat est une augmentation substantielle de la dépense d’énergie par rapport à la dépense de repos [9]. Elle a lieu dans l’exercice d’une profession, au cours d’activités récréatives et de loisirs, de tâches domestiques ou d’activités sportives [18]. Toutefois, une fraction du public est très peu, si ce n’est pas du tout concernée. Ce sont les enfants âgés de moins de six ans, que nous appellerons « tout-petits ». Par exemple, à notre connaissance, les parents de ces jeunes enfants n’ont jamais été l’objet d’une campagne de communication destinée à accroître leur degré d’activité physique, à l’exception de rares actions locales telle « Maman, papa, bougeons ensemble ! », conduite à Nancy (4). Plusieurs hypothèses permettraient d’expliquer ce constat. La première : les tout-petits sont peut-être déjà assez actifs ou, en tout cas, le public et les professionnels de la santé et de la petite enfance les perçoivent comme tel. Ensuite, un manque potentiel d’activité chez les enfants de moins de six ans n’est peut-être pas problématique, c’està-dire qu’il n’augmente pas les taux de mortalité ou de morbidité à cet âge ou plus tard. Enfin, la promotion de l’activité physique est peut-être difficilement réalisable auprès d’un si jeune public. Notre objectif est de tester ces hypothèses à travers une revue de la littérature et un recensement de l’activité physique encadrée du tout-petit en Lorraine et en Poitou-Charentes. Ce travail a constitué la phase préparatoire d’une action de promotion de l’activité physique chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans ces deux régions. (4) http://www.mamanpapabougeonsensemble.com/index.php (dernier accès le 4 mars 2008). Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 De fait, la population, en particulier les enfants et les seniors, est volontiers incitée à « bouger plus » par des campagnes de promotion de l’activité physique. Mentionnons par exemple celles du Programme national nutrition santé (France), du Plan d’action en matière de sport et d’activité physique (Québec) ou de la Promotion of physical activity (Écosse). Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Il est bien établi, chez l’adulte, que la pratique régulière d’une activité physique est associée à une diminution du taux de mortalité prématurée, toutes causes confondues, et à une moindre probabilité d’être atteint d’obésité et de certaines pathologies comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, les coronaropathies, l’ostéoporose et certains cancers dont celui du sein. De fait, elle améliore l’espérance de vie et, sans doute, l’espérance de santé. En outre, elle augmente l’estime de soi, diminue l’anxiété et possède des effets antidépresseurs. Enfin, les scores de qualité de vie, évalués par questionnaires, sont habituellement plus élevés chez les personnes physiquement actives [5-6, 9, 22, 28, 31, 32, 42]. PROMOTION DE LA SANTÉ DES TOUT-PETITS PAR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE 241 Méthodes Revue de la littérature La revue, dont l’objectif est de décrire l’activité physique des tout-petits, a été réalisée selon le Guide d’analyse de la littérature et gradations des recommandations de la Haute Autorité en Santé (ex-ANAES, janvier 2000). Les informations ont été collectées au mois de novembre 2007 par interrogation des bases de données électroniques Medline Pubmed (National Library of Medicine), Cochrane Library et la Banque de Données Santé Publique (École des Hautes Études en Santé Publique), puis par une recherche manuelle à partir des bibliographies des publications. L’analyse s’est fondée sur des grilles de lecture, permettant de réaliser une lecture rapide et homogène des articles présélectionnés. L’activité physique a été mesurée par questionnaire auprès du mouvement sportif (représenté par les comités régionaux et départementaux sportifs) de structures d’accueil de la petite enfance (crèche municipale ou parentale, halte-garderie) ou d’accueil collectif de mineurs (centre de loisirs sans hébergement). Le document, diffusé par courrier et par courriel, comprenait douze questions et concernait notamment le nombre d’enfants âgés de moins de six ans habituellement accueillis, l’existence d’un équipement spécifique à ce jeune public, les objectifs de l’activité physique proposée, la participation des parents, les modalités d’évaluation, la formation des adultes sur ce thème. Un courrier d’accompagnement expliquait les objectifs de l’étude et ses perspectives. Le dépouillement et l’analyse des données recueillies ont été effectués anonymement sur le logiciel de traitement d’enquête Modalisa 6,0 (Kynos, Paris). Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 Résultats Revue de la littérature La recherche recense 56 articles sur Medline, mais seuls 17 permettent réellement de décrire l’activité physique du tout-petit. Sur Cochrane Library et BDSP, on trouve respectivement 1 et 5 articles, mais en dehors de l’âge considéré (tableau I). Enquête en régions Sur 359 questionnaires envoyés, 155 ont été retournés dans les délais, soit un taux de réponse de 43 %. Les résultats sont donnés les deux régions confondues. Les répondants se répartissent en structures sportives (41 %), accueil de jeunes enfants (39 %) et accueil collectif de mineurs (20 %). Elles reçoivent chacune en moyenne 24 enfants âgés de moins de 6 ans, tous les jours en Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Activité physique des tout-petits en Lorraine et Poitou-Charentes 214 104 Finn, 2002 [19] Jackson, 2003 [25] 526 56 2374 2-4 2-5 1-5 4-5 3-4 3-5 3-5 2-4 3-5 3-5 Age (ans) Questionnaire aux parents Accéléromètre Questionnaire aux parents Accéléromètre Accéléromètre Accéléromètre Observation directe Accéléromètre et questionnaire parental Cardiofréquencemètre Observation directe Méthode de mesure Seuls 33,7 % font au moins une heure d’activité physique par jour, tandis que 62,3 % passent au moins une heure devant un écran (TV, ordinateur). 42 % des enfants asthmatiques passent au moins deux heures devant la TV, versus 24 % des non-asthmatiques (p < 0,05). Les enfants en surpoids font moins d’activité physique intense que ceux dont le poids est normal : 22,9 min/jour versus 32,1 min/jour (p < 0,05). La durée moyenne d’activité physique équivalente à 4 MET décline avec l’âge : 1,26 h/sem. entre 12 et 24 mois, 1,36 h/sem. entre 25 et 36 mois, 1,18 h/sem. entre 37 et 48 mois, et 1,13 h/sem. de 49 à 60 mois. Le temps passé devant la télévision augmente : 0,51 h/j entre 12 et 24 mois, puis 1,19 h/j, 1,85 h/j et 2,24 h/j. Comportement sédentaire durant le temps d’éveil : garçons 74 % du temps, filles 81 % (p < 0,01). Activité physique modérée à intense durant le temps d’éveil : garçons 4 %, filles 2% (p < 0,05). Garçons : 777 c/min – Filles : 651 c/min. Niveau AP influencé par sexe, prématurité et IMC du père. Niveau AP à l’école maternelle : fonction de ses équipements et terrains de jeux. 146 min/j de jeux en extérieur par jour. La plus grande durée consécutive d’AP modérée à intense a lieu les après-midis de semaine (38,6 min). Les enfants sont moins actifs en extérieur durant les mois les plus chauds. Principaux résultats Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 MET : metabolic energy turnover ; PAL : physical activity level ; AP : activité physique ; TV : télévision ; IMC : indice de masse corporelle. Nelson, 2006 [35] Metallinos, 2007 [34] Manios, 2006 [33] 41 266 Dowda, 2004 [16] Kelly, 2005 [29] 250 39 Benham-Deal, 2005 [4] Burdette, 2004 [10] 191 N Baranowski, 1993 [3] Références Tableau I : Activité physique des tout-petits 242 P. LAURE, E. LELEU, G. MANGIN 235 Timperio, 2006 [47] 5-6 5-6 0,75 et 1,2 4 3 et 5 3-5 Age (ans) Questionnaire aux parents Questionnaire aux parents Eau doublement marquée Observation directe Accéléromètre, eau doublement marquée Accéléromètre Méthode de mesure 40,1 42,6 43,1 3 4 5 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. 9,5 10,3 12,2 1,5-2,9 MET 9,5 8,9 9,6 3 MET ou plus 322 331 9 mois 14 mois 313 323 Filles Les petits vont moins souvent à l’école à pied si leur trajet depuis le domicile est supérieur à 800 m ou très en pente, et que le trafic routier est important. Les petits dont les parents évoquent un trafic routier important à proximité de chez eux, ainsi que peu de transports publics sont ceux qui font le moins de marche et de vélo. Garçons Age Dépense énergétique totale (kJ/kg/j) : Un grand nombre d’espace de jeux à proximité du domicile est associé à une plus grande activité physique. PAL : 1,56 à 3 ans - PAL : 1,61 à 5 ans Activité physique modérée à intense durant le temps de mesure : 2 % à 3 ans, 4 % à 5 ans. < 1,5 MET Ans Durée moyenne d’activité (en min/h) : Principaux résultats MET : metabolic energy turnover ; PAL : physical activity level ; AP : activité physique ; TV : télévision ; IMC : indice de masse corporelle. 291 Timperio, 2004 [46] 347 Sallis, 1993 [41] 65 150 Reilly, 2004 [35] Tennefors, 2004 [44] 247 N Pate, 2004 [36] Références Tableau I : Activité physique des tout-petits (suite) Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 PROMOTION DE LA SANTÉ DES TOUT-PETITS PAR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE 243 accueil de jeunes enfants, une fois par semaine pour les autres, avec, dans ce dernier cas, une prédominance d’enfants de 3 à 6 ans. Les activités physiques proposées par les répondants ont été reclassées en s’aidant des catégories utilisées à l’école maternelle [8]. Les deux principales relèvent de l’éveil gymnique, incluant les parcours de psychomotricité, et des activités de coopération et d’opposition, comme les jeux d’opposition duelle (exemple : baby-judo, mini-tennis) et les jeux collectifs (exemple : minivolley). Un parent sur cinq est sollicité pour participer aux activités, essentiellement pour aider l’enfant. Seule la moitié des répondants indique les objectifs de l’activité. Les trois principales catégories sont le développement psychomoteur de l’enfant (« habilité motrice », « éveil de l’esprit et du corps », « coordination », etc.), la découverte d’une activité sportive (« initiation au judo », « éveil au sport », « découverte du tennis », etc.), et la socialisation (« respect d’autrui », « convivialité », « intégrer la vie en groupe », etc.). La seconde catégorie est propre aux structures sportives. Le critère d’évaluation majeur est la satisfaction des enfants ou de leurs parents (« fidélité des adhérents », « augmentation du nombre de licenciés », etc.). Une minorité indique aussi des critères d’efficacité (« progrès réalisés », « maîtrise des déplacements », etc.). La moitié (55 %) des répondants indiquent avoir une formation spécifique à l’animation d’activités physiques auprès des enfants âgés de moins de 6 ans. Toutefois, la nature de la formation annoncée n’est réellement spécifique que dans un tiers des cas. Enfin, de nombreuses données qualitatives ont été collectées pendant l’étude, sur le questionnaire, mais aussi transmises par voie orale ou lettre d’accompagnement. Elles expriment des opinions sur le thème considéré, classées en deux catégories : – plutôt favorables, telles : « aucun soutien pour cette population qui visiblement n’intéresse personne » (responsable de club sportif), « activité fondamentale, mais déficit d’encadrement » (animateur de club sportif), « il est capital de bouger à cet âge, si possible avec les parents » (professionnel de la petite enfance). – plutôt défavorables, par exemple : « il y a d’autres priorités chez les tout-petits, comme le langage » (médecin de PMI), « ils bougent assez comme ça » (professionnel de la petite enfance), « laissons-les souffler, ils sont déjà assez sollicités » (pédiatre), « ils sont trop jeunes » (responsable d’un club sportif). Discussion En dépit du peu d’études disponibles et de protocoles différents (indicateurs d’activité, outils de mesure), il apparaît que les enfants âgés de moins de 6 ans ne bougent pas autant qu’on l’imagine souvent. La majorité d’entre eux n’atteint pas le niveau d’activité préconisé dans les recommandations publiées depuis 1998 [29, 35, 36], soit au moins 60 minutes par jour, dont 10 à 15 minutes d’activité physique modérée à Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. P. LAURE, E. LELEU, G. MANGIN Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 244 245 intense [7, 13]. De plus, l’activité physique quotidienne de ce jeune public s’effectue en général à une intensité moyenne ou peu élevée [10, 36], et seule une petite fraction d’entre eux (quelques pour cent) aurait une activité modérée à intense durant la journée [29]. Comme les effets bénéfiques pour la santé sont liés à l’intensité et à la durée quotidienne de l’activité physique, ces résultats suggèrent que la façon actuelle dont bougent les tout-petits n’est pas aussi favorable à leur santé qu’elle pourrait l’être. Le second descripteur est la durée quotidienne d’inactivité physique, en dehors du temps de sommeil. Pour la National Association for Sport & Physical Education, dont les recommandations constituent une référence, les enfants âgés de 3 à 5 ans ne devraient pas être inactifs pendant plus de 60 minutes consécutives [1]. Cet objectif est loin d’être atteint. Par exemple, dans l’étude de Nelson [35] portant sur 526 enfants de New York, âgés de 2 à 4 ans, près des deux tiers passent au moins une heure par jour devant un écran (télévision, ordinateur) et plus d’un quart, plus de deux heures. Un ancien travail rapporte que les jeunes Canadiens de 2 à 5 ans regardent la télévision plus de trois heures par jour [9]. La durée de cette inactivité augmenterait progressivement entre 1 et 5 ans [28]. Or, il y aurait un lien entre le temps passé devant un écran et le risque de surcharge pondérale chez les tout-petits [12, 20, 24, 32], bien que certaines études ne le mettent pas en évidence [12]. Soulignons que ces résultats ne concernent pas la France, pour laquelle la littérature ne fournit malheureusement aucune donnée à ce jour. L’activité physique comporte pourtant divers intérêts chez le tout-petit. Elle est tout d’abord indispensable à son développement psychomoteur. Elle agit sur différentes fonctions, dont le tonus, la posture, la motricité ou encore la structuration dans l’espace et le temps. Lesquelles, par ailleurs, contribuent à la maturation des processus psychiques. Pour n’en donner qu’un seul exemple : la stabilisation posturale permet à l’enfant d’explorer son environnement proche, un point essentiel au développement des fonctions cognitives [20]. Dans un contexte d’épidémie d’obésité infantile [50], l’activité physique contribue à la prévention du surpoids chez le tout-petit [34, 40], à condition qu’elle soit réalisée à une intensité suffisante [39] et basée sur une approche incitative et ludique [14]. Pour certains auteurs, elle aurait même plus d’influence sur l’indice de masse corporelle que l’alimentation [26]. Par ailleurs, un petit niveau d’activité physique à cet âge pourrait être associé à un risque de prise de poids dans l’enfance, voire à l’adolescence [48]. Enfin, l’activité physique du tout-petit pourrait constituer un déterminant de celle de l’adolescent. Ainsi, dans un travail portant sur 4 453 sujets, les enfants âgés de 4 ans dont la durée hebdomadaire d’activité est inférieure à la moyenne sont plus nombreux à être peu actifs à 10-12 ans, c’est-à-dire à faire moins de 300 min. d’activité par semaine [21]. Or, l’activité de l’adolescent pourrait, à son tour, déterminer celle de l’adulte [30, 43, 49], mais ce résultat est l’objet de débats. Notre recensement ne concerne que l’activité physique encadrée et ne prend donc pas en compte, par exemple, l’activité au sein des familles. Il fait toutefois émerger deux obstacles à la promotion des activités physiques du Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 PROMOTION DE LA SANTÉ DES TOUT-PETITS PAR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE 246 P. LAURE, E. LELEU, G. MANGIN tout-petit : le manque de formation et les représentations des parents et professionnels. Le second obstacle tient à la représentation de l’activité physique du toutpetit, qui ne semble pas, en général, être de nature à faire de ce thème une priorité, voire un simple sujet d’intérêt. Cette attitude pourrait se résumer en « les tout-petits bougent déjà assez ». En outre, elle se complique de l’existence d’une autre difficulté liée aux représentations non pas de l’activité, mais des situations qui pourraient inciter à sa pratique. Par exemple la surcharge pondérale est très souvent à l’origine d’un conseil d’activité formulé aux parents par les pédiatres [39]. Or, bien des parents n’identifient pas spontanément le surpoids de leur jeune enfant, alors que cela pourrait les encourager à les faire bouger un peu plus [17, 24]. D’autres obstacles existent, comme le manque de temps des parents, un environnement défavorable (éloignement des jardins publics, manque d’équipement de jeux, long trajet domicile-école, etc.) et autres conditions climatiques non propices [3, 41, 46, 47]. Nous ne les avons pas trouvés dans notre enquête et la littérature comporte peu d’études permettant de les décrire avec précision pour le public considéré. L’activité physique mériterait d’être encouragée chez les tout-petits, en les incitant à bouger plus et en diminuant leur durée d’inactivité, en particulier le temps passé devant un écran. Un effort d’information et de formation devrait être fourni en direction des jeunes parents et des professionnels de la santé (puéricultrice, médecin), du sport (éducateur sportif) et de l’accueil de la petite enfance (assistante maternelle, éducateur de jeunes enfants). D’autres études sont nécessaires pour améliorer les connaissances sur ce thème, en particulier l’effet de l’environnement sur la pratique des jeux et autres activités physiques. Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 Conclusions Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. D’une façon générale, les professionnels du sport, comme ceux de la petite enfance ou de la santé, manquent de formation à l’activité physique des toutpetits, y compris, le plus souvent, ceux qui animent ce type d’activité. Ainsi existe-t-il des cursus, universitaires ou non, qui préparent à l’enseignement du sport (éducateur sportif, professeur d’EPS) ou à l’accueil de jeunes enfants (CAP petite enfance, éducateur de jeunes enfants, etc.), mais aucun ne propose une articulation entre ces deux domaines. Cet obstacle contribue à expliquer la difficulté de certains répondants à formuler des objectifs et des critères d’évaluation pertinents et, sans doute, le déficit en personnel d’encadrement qu’ils avancent. Il soulève également la question de la pertinence des activités proposées par des animateurs qui méconnaîtraient les capacités motrices des enfants de moins de 6 ans. PROMOTION DE LA SANTÉ DES TOUT-PETITS PAR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE 247 1. Active Start: A Statement of Physical Activity Guidelines for Children Birth to Five Years. National Association for Sport & Physical Education. Reston, VA: NASPE 2002:5-11. 2. Australian Bureau of Statistics. Children’s participation in cultural and leisure activities. (Catalogue No. 4901.0). Canberra: ABS, 2004. 3. Baranowski T, Thompson WO, DuRant RH, et al. Observations on physical activity in physical locations: age, gender, ethnicity, and month effects. Res Q Exerc Sport 1993;64:127-33. 4. Benham-Deal T. Preschool children’s accumulated and sustained physical activity. Percept Mot Skills 2005;100:443-50. 5. Bérard A, Bravo G, Gauthier P. Meta-analysis of the effectiveness of physical activity for the prevention of bone loss in postmenopausal women. Osteoporos Int 1997;7:331-7. 6. Berlin JA, Colditz GA. A meta-analysis of physical activity in the prevention of coronary heart disease. Am J Epidemiol 1990;132:612-28. 7. Biddle S, Cavill N, Sallis J. Young and active? Young people and health-enhancing physical activity-evidence and implications. London: Health Education Authority, 1998. 8. Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale, Hors Série 1, 14 février 2002. 9. Bouchard C, Blair SN, Haskell WL. Physical activity and health. Champaign: Human Kinetics, 2006. 10. Burdette HL, Whitaker RC. A national study of neighborhood safety, outdoor play, television viewing, and obesity in preschool children. Pediatrics 2005;116:657-62. 11. Burdette HL, Whitaker RC. Resurrecting free play in young children: looking beyond fitness and fatness to attention, affiliation, and affect. Arch Pediatr Adolesc Med 2005;159:46-50. 12. Canadian Paediatric Society. Children and the media. Paediatr Child Health 1999;4:350-4. 13. Cavill N, Biddle S, Sallis JF. Health enhancing physical activity for young people: Statement of the United Kingdom Expert Consensus Conference. Pediatr Exerc Sci 2001;13:12-25. 14. Connelly JB, Duaso MJ, Butler G. A systematic review of controlled trials of interventions to prevent childhood obesity and overweight: a realistic synthesis of the evidence. Public Health 2007;121:510-7. 15. Dennison BA, Erb TA, Jenkins PL. Television viewing and television in bedroom associated with overweight risk among low-income preschool children. Pediatrics 2002;109:1028-35. 16. Dowda M, Pate RR, Trost SG, et al. Influences of preschool policies and practices on children’s physical activity. J Community Health 2004;29:183-96. 17. Eckstein KC, Mikhail LM, Ariza AJ, et al. Parents’ perceptions of their child’s weight and health. Pediatrics 2006;117:681-90. 18. FAO/WHO/UNU. Energy and protein requirements. Report of a joint FAO/WHO/UNU expert consultation. World Health Organ Tech Rep Ser 1985;724:34-52. 19. Finn K, Johannsen N, Specker B. Factors associated with physical activity in preschool children. J Pediatr 2002;140:81-5. 20. Gibson EJ. Exploratory behavior in the development of perceiving, acting and the acquisiring of knowledge. Ann Rev Psychol 1988;39:1-41. 21. Hallal PC, Wells JC, Reichert FF, et al. Early determinants of physical activity in adolescence: prospective birth cohort study. Br Med J 2006;332:1002-7. 22. Hardman AE, Stensel DJ. Physical activity and health. The evidence explained. London: Routledge, 2003. 23. Hawkins SS, Law C. A review of risk factors for overweight in preschool children: a policy perspective. Int J Pediatr Obes 2006;1:195-209. 24. Irwin JD, He M, Bouck LM, Tucker P, et al. Preschoolers’ physical activity behaviours: parents’ perspectives. Can J Public Health 2005;96:299-303. 25. Jackson DM, Reilly JJ, Kelly LA, et al. Objectively measured physical activity in a representative sample of 3to 4-year-old children. Obes Res 2003;11:420-5. 26. Jago R, Baranowski T, Baranowski JC, et al. BMI from 3-6 y of age is predicted by TV viewing and physical activity, not diet. Int J Obes 2005;29:557-64. 27. Jiang J, Rosenqvist U, Wang H, et al. Risk factors for overweight in 2- to 6-year-old children in Beijing, China. Int J Pediatr Obes 2006;1:103-8. 28. Karmisholt K, Gyntelberg F, Gøtzche PC. Physical activity for primary prevention of disease. Systematic reviews of randomised clinical trials. Dan Med Bull 2005;52:86-9. 29. Kelly LA, Reilly JJ, Grant S, et al. Low physical activity levels and high levels of sedentary behaviour are characteristic of rural Irish primary school children. Ir Med J 2005;98:138-41. 30. Kraut A, Melamed S, Gofer D, et al. Effect of School Age Sports on Leisure Time Physical Activity in Adults: The CORDIS Study. Med Sci Sports Exerc 2003;12:2038-42. 31. Laure P. Activités physiques et santé. Paris : Ellipses, 2007. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 BIBLIOGRAPHIE P. LAURE, E. LELEU, G. MANGIN Santé publique 2008, volume 20, n° 3, pp. 239-248 32. LaFontaine T, Dabney S, Brownson R, et al. The effect of physical activity on all cause mortality compared to cardiovascular mortality: a review of research and recommendations. Mo Med 1994;91:188-94. 33. Manios Y. Design and descriptive results of the “Growth, Exercise and Nutrition Epidemiological Study In preSchoolers”: the GENESIS study. BMC Public Health 2006;6:32. 34. Metallinos-Katsaras ES, Freedson PS, Fulton JE, et al. The association between an objective measure of physical activity and weight status in preschoolers. Obesity 2007;15:686-94. 35. Nelson JA, Carpenter K, Chiasson MA. Diet, activity, and overweight among preschool-age children enrolled in the Special Supplemental Nutrition Program for Women, Infants, and Children (WIC). Prev Chronic Dis 2006;3:A49. 36. Pate R. Critique of existing guidelines for physical activity in young people. In Biddle S, Sallis J, Cavill N (Eds) Young and active? Young people and health-enhancing physical activity – evidence and implications. Health Education Authority, London, 1998:162-76. 37. Proctor MH, Moore LL, Gao D, et al. Television viewing and change in body fat from preschool to early adolescence: the Framingham Children’s Study. Int J Obes Relat Metab Disord 2003;27:827-33. 38. Reilly JJ, Jackson DM, Montgomery C, et al. Total energy expenditure and physical activity in young Scottish children: mixed longitudinal study. Lancet 2004;363:211-2. 39. Reilly JJ, Kelly L, Montgomery C, et al. Physical activity to prevent obesity in young children: cluster randomised controlled trial. BMJ 2006;333:1041. 40. Reilly JJ, McDowell ZC. Physical activity interventions in the prevention and treatment of paediatric obesity: systematic review and critical appraisal. Proc Nutr Soc 2003;62:611-9. 41. Sallis JF, Nader PR, Broyles SL, et al. Correlates of physical activity at home in Mexican-American and Anglo-American preschool children. Health Psychology 1993;12:390-8. 42. Samad AK, Taylor RS, Marshall T, et al. A meta-analysis of the association of physical activity with reduced risk of colorectal cancer. Colorectal Dis 2005;7:204-13. 43. Telama R, Yang X, Viikari J, et al. Physical activity from childhood to adulthood: a 21-year tracking study. Am J Prev Med 2005;28:267-73. 44. Tennefors C, Coward WA, Hernell O, et al. Total energy expenditure and physical activity level in healthy young Swedish children 9 or 14 months of age. Eur J Clin Nutr 2003;57:647-53. 45. Thomas RK, Fulton JE, Galuska DA. Weight counseling patterns of U.S. pediatricians. Obes Res 2004;12: 161-9. 46. Timperio A, Crawford D, Telford A, Salmon J. Perceptions about the local neighborhood and walking and cycling among children. Preventive Medicine 2004;38:39-47. 47. Timperio A, Ball K, Salmon J, et al. Personal, familial, social and environmental correlates of active commuting to school. Am J Prev Med 2006;30:45-51. 48. Trost SG, Sirard JR, Dowda M, et al. Physical activity in overweight and nonoverweight preschool children. Int J Obes Relat Metab Disord 2003;27:834-9. 49. Trudeau F, Laurencelle L, Shephard RJ. Tracking of physical activity from childhood to adulthood. Med Sci Sports Exerc 2004;36:1937-43. 50. Wang Y, Lobstein T. Worldwide trends in childhood overweight and obesity. Int J Pediatr Obes 2006;1:11-25. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 193.55.121.169 - 06/12/2013 10h56. © S.F.S.P. 248