Fabrication de flashes sous marin (1 draft vite fait le 07/07/08) Vu le

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Fabrication de flashes sous marin (1 draft vite fait le 07/07/08) Vu le
Fabrication de flashes sous marin (1er draft vite fait le 07/07/08)
Vu le coût des flashes étanches, dédiés à la plongée, utilisables avec des Appareils Photos
Numériques, j’ai décidé de fabriquer mes propres flashes sous marin.
Comment faire ?
Pour cela, j’avais besoin de la partie électronique qui constitue le flash proprement dit,
D’un boîtier étanche,
D’un système de déclenchement.
Pour l’électronique du flash, j’ai choisis de faire simple : récupérer un flash terrestre. J’en ai
essayé plusieurs. J’ai récupéré des flashes sur des appareils jetables… pas assez puissants (ou
alors de prés). Finalement, j’ai acheté bon marché des flashs chez Emmaüs ou ebay. Les
derniers en date :
Je me suis attaqué à celui de droite :
1ère étape, le faire entrer dans un caisson PVC, pas trop gros. Pour cela, j’avais besoin de
retoucher la forme. C’est un choix, ce genre de modif oblige à bricoler un peu mais cela
permet d’avoir quelque chose de plus compact et donc moins de volume (donc moins de lest,
sac moins lourd à trimbaler… enfin toujours la même histoire…).
Si on regarde bien le flash (de droite donc) avant démontage, on voit que le tube à éclat est sur
le côté. J’ai découpé le boîtier et collé le réflecteur + tube sur le dessus du flash. Les fils rouge
et bleu sont pour le déclencheur, on verra plus loin.
De ce fait, je peux enfiler le flash dans un caisson en PVC (voir fabrication de mon caisson
vidéo ou autre sur le net, puisque c’est une méthode hyper répandue).
Ensuite, vient le caisson étanche.
Le flash ainsi modifié, tient dans un manchon femelle/femelle de diamètre 100mm. Donc, on
prend un manchon de 100mm, un tampon de visite, un hublot, de la colle et c’est parti. Si on
n’a pas la possibilité d’usiner ou de faire usiner un hublot, on peut le faire à la main et le
coller sur un tampon de visite pour être sûr de l’étanchéité.
Le résultat :
De face
De dos
Aimant + ILS
La mise en route se fait avec un aimant qui pilote un Interrupteur à Lame Souple. L’aimant est
collé sur un plaquette d’inox, montée sur une vis (qui sert d’axe), elle-même montée sur le
tampon de visite.
La pièce noire sur le côté du boîtier est un bout de plexi, collé et peint en noir. Il est percé
pour recevoir une fibre optique (achetée chez Conrad), juste en face de la cellule de
déclenchement. Ca fonctionne super bien ! En fait, sur le côté du tube, j’ai fait une petite
découpe pour coller un petit hublot (2 ou 3cm²). Côté intérieur, se trouve la cellule, côté
extérieur se trouve la fibre.
Une autre version :
celle-ci est faite à partir d’un flash terrestre de récup (évidement). Le tube a été remplacé par
un tube circulaire (acheté chez Conrad) de telle sorte qu’en son centre est placée une petite
lampe (- de 1W) pour apporter un peu de lumière en macro pour aider à la mise au point,
lorsque je suis collé à la roche. Au dos, on trouve 2 petits aimants, sur des axes qui pilotent la
lampe et le flash (via des ILS à l’intérieur).
Pour ce modèle, le flash dont je suis parti a été totalement démonté et remonté dans le boîtier.
C’est bien le bordel et je ne recommencerais pas, car il est bien plus pratique de garder le
boîtier d’origine et de le modifier si besoin (voir version du dessus).
Le système de déclenchement :
J’ai choisis de déclencher les flashes à distance. De cette façon, pas de connecteur, pas de
câble, pas de trous, pas de fuite (du moins pas à ce niveau là).
Donc sur le caisson de l’APN, j’ai fait un petit cache en inox (en plastique ça marche aussi).
A l’origine (sans fibre optique) il servait de réflecteur pour réfléchir (forcément) la lumière
sur le côté (vers le flash donc). J’ai fonctionné avec ce principe des années (sur un Canon)
mais c’est un peu aléatoire et sensible au soleil (reflets de la surface) phares et flashes des
équipiers, bref, un peu pénible. La fibre optique (j’y revient) est fixée sur ce réflecteur de
façon à ce qu’elle récupère la lumière du flash de l’APN. A l’autre bout elle est fixée sur le
boîtier du flash contre la cellule. Liaison optique est ainsi réalisée.
Le déclencheur :
Sur le flash, à la place de la semelle qui se monte sur l’appareil photo, j’ai monté un optothyristor (MCS-2400). L’intérêt est de pouvoir commander le flash, qui a un courant de
décharge important. De plus, ce composant supporte des tensions élevées comme celles
présentent sur les flashes (300/400Volts une fois chargés). Ce composant est ensuite piloté par
« le capteur de lumière », la cellule placée sur la fibre optique. Voir chapitre dédié, sur ce
même site.
Résultat final, 2 flashes montés sur un Olympus C770 Ultra Zoom.
Cache du flash