Conférence sur le tribalisme en Afrique, en particulier au Cameroun

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Conférence sur le tribalisme en Afrique, en particulier au Cameroun
LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME
POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME
FONDATION CAMEROUNAISE des DROITS de l’HOMME et des LIBERTES (F.C.D.H.L.)
-
Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.
Membre Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.
Membre de l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l’Homme.
Présidents d’Honneur à titre posthume :
Dr. Félix MOUMIE
Ruben UM NYOBE
Ernest OUANDIE
Afana OSSENDE
Abel KINGUE
Monseigneur Albert NDONGMO
Communication du Professeur Kapet de BANA,
- Président de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme,
statut d’observateur de la Commission des Droits de l’Homme
et des Peuples de l’Union Africaine,
- membre du Bureau de Coordination de l’Union
Interafricaine des Droits de l’Homme, chargé de
la gestion des conflits en Afrique,
- ancien membre de la délégation camerounaise à l’Assemblée
Générale des Nations Unies consacrée à la réunification et
l’indépendance du Cameroun (New York - Avril 1961),
à la
Conférence sur le tribalisme en Afrique, en
particulier au Cameroun, organisée par
L’UPC – BENELUX à Bruxelles,
le samedi 13 septembre 2008.
UPC – UNION des POPULATIONS du CAMEROUN
ou UNION des CITOYENS pour l’ UNITÉ NATIONALE
ROMPUE PAR LA COLONISATION
et PERPÉTUÉE par le RÉGIME NÉOCOLONIAL
incarné par le criminel sanguinaire corrompu Paul BIYA.
Considération philosophique et rappel historique
pour l’action continue et appel au peuple et à la jeunesse pour
conjurer le génocide colonial.
SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE
85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS - tél/fax : (+33) 143.258.050.
« Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org mail : [email protected]
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Communication du Professeur Kapet de BANA,
- Président de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, statut
d’observateur de la Commission des Droits de l’Homme
et des Peuples de l’Union Africaine,
- membre du Bureau de Coordination de l’Union
Interafricaine des Droits de l’Homme, chargé de
la gestion des conflits en Afrique,
- ancien membre de la délégation camerounaise à l’Assemblée Générale des
Nations Unies consacrée à la réunification et l’indépendance du Cameroun
(New York - Avril 1961),
à la
Conférence sur le tribalisme en Afrique, en particulier au Cameroun,
organisée par L’UPC – BENELUX à Bruxelles,
le samedi 13 septembre 2008.
UPC – UNION des POPULATIONS du CAMEROUN ou UNION des
CITOYENS pour l’ UNITÉ NATIONALE ROMPUE PAR LA
COLONISATION et PERPÉTUÉE par le RÉGIME NÉOCOLONIAL
incarné par le criminel sanguinaire corrompu Paul BIYA.
Considération philosophique et rappel historique
pour l’action continue et appel au peuple et à la jeunesse
pour conjurer le génocide colonial.
A) au niveau national : deux nations de souveraineté linguistique (Cameroun anglais –
Cameroun français).
B) au niveau local ou régional : division tribale exacerbée d’où le tribalisme xénophobe.
Ewondo contre Bamiléké, Bassa, Bakoko, Duala, etc…..
Philosophie de l’UPC et les actions et comportements unificateurs
I- L’hymne national : « Ô, Cameroun, berceau de nos ancêtres……..que tes enfants
du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, soient tous unis pour te rendre prospère à
jamais ».
II- L’organisation du parti
a) L’UPC ou One Cameroun selon que l’on était du côté français ou anglais d’où Ndeh
Toumassah et Kapet de BANA à la 1115ème séance de l’Assemblée Générale des
Nations Unies, le 16 avril 1961, consacrée à l’unification et l’indépendance du
Cameroun.
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b)
-
La direction du parti et la composition de son comité directeur :
Président : Moumie
Secrétaire général : Um Nyobé
Vices présidents : Ouandié – Kingue Abel
Trésoriers : Kamen et Ngapeth
c) Les organisations de masse ou organisations parallèles :
- les femmes UDEFEC – Union des Femmes camerounaises. ??
- la jeunesse UJC – Union de la Jeunesse camerounaise.
- les travailleurs UGTK – Union générale des Travailleurs du Kameroun.
Sur le plan humain :
Le mariage inter tribu des dirigeants :
- Moumié du nord avec une du sud
- Ouandié, également
- Kingue, également aussi.
Les sections à l’étranger, principalement la section de France, de Sofia, de Prague, de
Pékin ; de la Havane et de Moscou. De NDoh Michel, Nzié Félix à Kapet de BANA.
Quelques noms au hasard, cités de mémoire :
- Founou Tchunguia Bernard
- Ngoh Mayi Jeanne
- Fosso dit « Barro »
- Ngoh Matip
- Sémengué
- Mangoua
- Eding Bernard
- Ntolem Aaron
- Boukoua Jeanne
- Hogbé Nlend
- Kouemo Jean Baptiste
- Monkam Jean Marie
- Djoumbi Emmanuel
- Tchokokam Elie
- Langué Elie
- Tchepda François
- Tchapeyou Jean Pierre
- Ndongo Ndié
- Gertrude Omog
- Nimangué Emile
- Kala Lobé
- Njawé Nicanor
- Mack-Kit
- Nguekam Abraham
- Epanya
- Kodock Augustin
- Jean Paul Sendé
- Tchapchet Jean Martin
- Mbog Joseph
- Woungly Massaka
- Alexis NGandjui
- Ossendé Afana
- Mahop Jean Pierre
- Dobogna Julien
- Mpouma Armand
- NLoga Amos
- Essomba Blaise
- Sangou Elie
Quelques grands noms des patriotes du combat anti-tribaliste cités de mémoire, au
hasard, toutes origines sociales confondues :
-
Happy Satapoum
Foyou Happy
Keumayou Jacqueline
Le Roi Djomessi Mathias, fondateur historique de l’UPC, Roi de Dschang.
Le Roi Niyim Pierre, Roi de Baham, fusillé sur le plan publique.
Docteur Eyidi Bebey
Monseigneur Mongo
Monseigneur NDongmo
Cardinal Tumi
Abessolo Koulou
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-
Sopo Priso
Buede Jean
John Foncha
Docteur Etoundi
Ekwala Robert
Tchoumba Isaac
Pius Njawé
Djeukam Tchameni
Abbé Jean Marc Ela
Pouemi Tchuidjang
Batoum Joseph
Ce rappel fonde l’enracinement sociologique du caractère national unificateur des
populations camerounaises et de l’unité nationale reflété par l’hymne national ce qui n’a rien
à voir avec RDPC, caricature de rassemblement, car rassembler n’est pas unir ! Les criminels
rassemblent pour mieux flinguer et non pour unir, ni unifier. C’est ici que le vocabulaire a un
sens surtout quand il s’agit d’utiliser la langue coloniale que nous manions avec sémantique,
suffixe, préfixe, et autres syntaxes ou synonymes ou homonymes, semblables ou
dissemblables, le syllogisme aidant, etc, etc…
C’est pourquoi, l’UPC ou Union des Populations du Cameroun pour la reconquête de
l’unité et de l’indépendance du Cameroun rompue par la colonisation par rapport à l’hymne
national : « Ô, Cameroun, berceau de nos ancêtres……..que tes enfants du Nord au Sud,
de l’Est à l’Ouest, soient tous unis pour te rendre prospère à jamais » est différente de
tous les échafaudages d’organisations pour la défense des intérêts sordides antinationaux et
antisociaux , tels que le Bloc Démocratique du Cameroun (BDC) du sanguinaire Louis Marie
MBida, de triste mémoire, héros du néocolonialisme et le Rassemblement Démocratique du
Peuple camerounais (RDPC) du criminel génocidaire assassin Paul BIYA, fossoyeur des
libertés fondamentales, corrompu, voleur, incarnateur du paroxysme du néocolonialisme et du
tribalisme sanglant, héritier sanguinaire de Ahmadou Ahidjo, condamné à mort par le criminel
Paul BIYA.
Pourtant, ce rappel historique fondateur ne serait qu’une vaine rhétorique si nous n’y
attachions pas l’appel à la jeunesse pour le défi démocratique en vue de l’Etat de Droit par la
bonne gouvernance démocratique transparente pour la Renaissance et le Développement
durable dans la paix et la justice pour tous, partout.
L’Union des Populations du Cameroun ou « l’âme immortelle du peuple camerounais »
selon le héros Um Nyobé se confond avec l’histoire du peuple camerounais indépendant et de
l’Afrique unie, et selon Félix Moumié disant que « le Cameroun ne sera jamais libre tant
qu’un seul pays africain serait encore sous la domination coloniale ».
Aussi, de 1955 à 1965, l’UPC aura tissé comme une toile d’araignées de représentativité
en créant des sections et en accréditant des représentants dans diverses capitales africaines,
européennes, asiatiques et d’Amérique latine.
Citons les plus importantes :
EN AFRIQUE :
- Conakry
- Accra
- Le Caire
- Alger
-
Rabat
Bamako
Khartoum
Tunis
4
-
Lomé
Cotonou
Léopoldville
EN EUROPE :
- France
- Moscou
- Prague
- Sofia
-
Brazzaville
Luanda
-
Budapest
Varsovie
Allemagne
EN ASIE :
- Pékin
- Tokyo
- Hanoï
EN AMERIQUE LATINE :
- La Havane
C’est pourquoi, nous avons dédié, d’une part, notre message historique à la jeunesse
d’Afrique et du monde d’août 2000, et d’autre part, proposé les 16 thèses de la Ligue
Camerounaise des Droits de l’Homme pour le changement démocratique et l’avènement de
l’Etat de Droit au Cameroun, exposées et diffusées lors du Premier Forum International de la
Diaspora Camerounaise à Paris, les 14 et 15 mai 2005, souhaitant ainsi sortir notre pays des
partis politiques et autres groupuscules d’associations tribalistes qui vivotent et confinent le
pays dans la médiocrité et le manque de vision pour la mission émancipatrice de la
renaissance nationale et continentale, digne de la mémoire des patriotes, toutes catégories et
toutes origines confondues, morts pour la patrie.
La Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme a déjà posé le problème de la
panthéonisation et de la monumentalisation de la mémoire du souvenir de tous les morts pour
la patrie. (« Aux grands Hommes, la patrie reconnaissante »).
POUR EN SAVOIR PLUS :
Mémoire d’Afrique : http://africa.smol.org
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Message d’espoir à la jeunesse d’Afrique et du Monde à la première Conférence des Intellectuels
d’Afrique et de la Diaspora organisée par l’Union Africaine du 7 au 9 octobre 2004 à Dakar ou les
dirigeants et les intellectuels africains face aux Peuples et à l’Histoire. (31
pages).http://africa.smol.org/docs/cmdp/cmdp_actu44.pdf
Les 16 thèses de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la renaissance camerounaise
diffusées lors du Premier Forum International de la Diaspora Camerounaise à Paris, les 14 et 15 mai
2005. Le 17 mai 2005. http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_actu39.pdf
Plan Général du LIVRE BLANC sur l’état des violations des droits de l’homme et des libertés
fondamentales au Cameroun- Février 2001 à 2004 http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_07.pdf
Liste des étudiants arrêtés et détenus dans les gendarmeries et dans les camps militaires en 1991.
http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_61.pdf
Liste des condamnés à mort et exécutés par le régime tortionnaire de Paul BIYA– 1984 – 1988.
http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_78.pdf
Droit à la Mémoire et Devoir de Mémoire. Le Livre noir des crimes d’assassinat, de torture du régime
néocolonial corrompu de Paul BIYA du Cameroun à la veille des élections mascarades du 11 octobre
2004. Le 10 octobre 2004.http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_cpress90.pdf
5
7.
8.
« Les grandes figures du dictionnaire de la corruption au Cameroun. Document exposé à la radio
internationale AFRICA N°1 lors de l’émission spéciale sur les crimes de corruption et d’assassinat au
Cameroun par le régime criminel de Paul BIYA, le 15 mai 2008.
http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_cpress219.pdf
Intensification de la campagne de l’enquête populaire de la L.C.D.H. dans le cadre de la Fondation
Camerounaise des Droits de l’Homme et des Libertés – Fondation Docteur MOUMIE pour la paix et
l’amitié entre les peuples. Le 07 mars 2008. http://africa.smol.org/docs/lcdh/lcdh_cpress208.pdf
LES DEUX DOYENS d’EXIL de la RÉSISTANCE NATIONALE
pour la RÉUNIFICATION, l’INDÉPENDANCE
et l’UNITÉ du CAMEROUN contre le COLONIALISME,
le NÉOCOLONIALISME et le TRIBALISME.
Madame veuve Marthe OUANDIE, membre fondateur de l’U.D.E.F.E.C. et le Professeur
Kapet de BANA, ancien membre de la délégation camerounaise à l’Assemblée Générale des
Nations Unies pour la réunification et l’indépendance du Cameroun – 1115ème séance – 16ème
session spéciale – New York - avril 1961 - faisant le point sur les étapes et les vicissitudes de
l’histoire du combat pour la réunification et l’indépendance du Cameroun colonial et
néocolonial (période de 1948 à nos jours).
OUVRAGE en CHANTIER et APPEL à CONTRIBUTION pour tous témoignages
vécus.
Pour un Comité national de réparation due aux victimes et l’institutionnalisation du Prix
des Héros de la libération nationale, à titre posthume, attribué à Ruben Um Nyobé, Félix Roland
Moumié, Ernest Ouandié, Ossende Afana, Monseigneur NDongmo, Kingue Abel, Abessolo
Koulou, Michel Ndoh, entre autres, dans le cadre de la Fondation nationale des Droits de
l’Homme et des Libertés pour le Droit à la Mémoire et le Devoir de Mémoire.
SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE
85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS - tél/fax : (+33) 143.258.050.
« Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org mail : [email protected]
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