Télecharger - Association 92 Bulles

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Télecharger - Association 92 Bulles
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Salut la compagnie,
YES!!! Enfin, le N°2 du fanzine "Ganesha" est arrivé et croyez-moi, ça n'a
pas été de tout repos. Nous avons encore plus souffert que sur le premier
numéro pour sortir ce second opus.
D'un autre côté, vu que le N°1 est sorti fin octobre (pour une publication
prévue fin septembre) et que le magazine est trimestriel, nous sommes
plutôt dans les temps.
Pour commencer, ça a été un peu difficile pour trouver de nouveaux
auteurs. finalement, nous avons réuni assez de gens talentueux qui ont,
une fois de plus, fait le job (comme on dit) pour vous faire passer un
excellent moment. Big up pour eux !!!
Ce numéro porte sur la Science-fiction, alors attendez-vous à décoller et
à vous perdre à travers les confins des quatre, que dis-je, des cinq coins
de l'espace-temps.
Pour revenir sur le N°1, les ventes ont été assez bonnes, 100 exemplaires
vendus en 1 mois. On va essayer de faire mieux avec ce numéro en faisant
plus de buzz et de pub’. Ca prend un peu de temps mais ça vaut le coup !
A noter que la plupart des ventes se sont faites en face à face ce qui
montre bien l'importance du contact physique avec le produit et l'intérêt
des salons et autres festivals pour les petits éditeurs comme nous.
L'intérêt du web est sur ce point limité (par exemple aucune vente sur
Facebook (FB) mais apparemment FB sert plus à faire la révolution en ce
moment...). Ca sert surtout à faire circuler l'information et à avoir des
critiques élogieuses, ce qui est déjà bien ! Vous pouvez donc nous suivre
grâce à la fanpage GANESHA sur FB et sur notre site 92.bulles.free.fr .
Pour finir, j'ai enfin trouvé un sous-titre génial de la mort qui tue pour
votre magazine préféré : “Ganesha, le magazine de l'imaginarration”, terme
assez explicite, je trouve.
Donc laissez-vous guider et entrez dans le monde merveilleux de
l'imaginarration, vous ne le regretterez pas.
Bonne lecture et au prochain numéro.
Michel, El présidente
GANESHA N°2 est réalisé par Tandhruil et Mitchpuru avec la participation de : Ismael BA, Kevin BARAS, Laura BEVON,
Blastalx, Fredgri, Mickael HAIRION, Mast’, Benoit HOREN.
Les oeuvres présentent dans cette revue sont la propriété de leurs auteurs. Tous droits réservés.
Edité par Association 92 Bulles - N° W922004324 - 3 Allée Santos DUMONT - 92150 SURESNES - E-mail [email protected] Site Internet http://92.bulles.free.fr
BEURK A L’INTER,
STOCK EN COLERE
Scénario :
Philippe Buchet & Benoît HOREN
Dessin : Benoît HOREN
Benoît HOREN
Né en 1966 à Lille, c'est en autodidacte qu'il réalise ses
premières BD pour le fanzine VIBRO en 1983. Après des
études en industrie graphique, il continue le dessin et
developpe dans la peinture un univers onirique. Il sera
inspiré par les oeuvres de Siudmak, Enki Bilal, Rosinski,
Schuiten ainsi que Burne Hogarth, mais c'est l'univers et
le trait de François Boucq qui le marque le plus.
Illustrant des magazines régionaux de 1994 à 2009 (“Air
pur”, “Contact Santé”), il publie des strips BD en 1998
dans le mensuel du personnel du Département du Nord.
BD en auto-édition :
- “Le secret de l'entonnoir magique” (34 pages – 1993)
- “Voyage initiatique” (46 pages – 1996)
- “Hôtel grundstone”
(adapaptation d'un roman – 60 pages – 2006),
En projet : “Ne vous inquiétez donc pas du lendemain”
sur un scénario de Claude Mahé.
Site BD : http://benoithoren.over-blog.com/
Site peinture : http://benoit.horen.free.fr
Scénario et Dessin : BLASTALX
L’EFFICACITE DE
L’INDIGENE
Blastalx, de son vrai nom Alexandre BUSSUTIL, est tombé
dans la marmite BD dès l'âge de 6 ans avec l'album R3 de
Gaston Lagaffe.
Mais la vraie claque qui orientera le reste de sa vie fut le
Strange n°189, qui lui ouvrit les portes de l'univers Marvel.
Il n'en ressortira jamais vraiment.
Il découvrit dans ces revues tout un tas d'artistes qui lui
donnèrent l'envie de dessiner.
Parmi eux John Byrne, Bill Sienkiewicz, Frank Miller, John
& Sal Buscema, Barry Windsor-Smith furent une grande
source d'inspiration.
Parallèlement à tout cela, le Club Dorothée lui a permis de
découvrir les mangas, ce qui se ressent dans son style
graphique.
Quand fut venu le moment de choisir un métier, il voulait
évidemment faire de la BD, sur quoi, ses parents, lui firent
bien comprendre qu'il s'orienterait plutôt sur une profession
qui paye les factures.
Il devint donc infographiste, pour œuvrer en agence de
communication, cela depuis une quinzaine d'années, mais son
envie d'art séquentiel ne le quittera jamais.
Il décida donc de s'y mettre sérieusement à travers de
multiples participations sur internet et plusieurs projets
personnels tels que le comicstrip Mouillette & Boodür (avec
Stéphane Garnier) ou les aventures de Super-Poupette.
Sa participation à Ganesha est une étape primordiale dans
la voie de la professionalisation qu'il emprunte depuis
quelques années...
JURASSIC
FIGHT CLUB
Scénario : Mickael HAIRION
Dessin : Kevin BARAS
Couleur : Ismael BA
Mickael HAIRION (1983 - 1983)
Écrivain de naissance, mort né.
Il a prouvé qu'un fœtus entend tout.
Et écrit n'importe quoi.
Kevin BARAS
Admirateur de Will Eisner, Joe Kubert, Gene Colan, Mike McMahon,
Akira Toriyama, Franquin, Jack Kirby, John Byrne et bien
d'autres, Kévin a grandi dans les années 90 et ne s'en est jamais
remis. Il se lance dans la bande dessinée en 2006 et connaît sa
première publication en 2009 grâce au fanzine 2016.
En 2010, Mickaël Hairion et lui-même créent le personnage de
Ted Notts.
Selon lui, Dieu existe, il s'appelle Robert Zimmerman.
Ismael BA
Bâ Ismaël alias Axlreznor, né à paris, est un auteur emblématique
du métissage de diverses écoles de bande dessinée. Des comics,
au manga, en passant par le franco belge, il milite pour une
refonte totale du domaine de la narration par l'image. En effet,
il trouve qu'on a fortement oublié le coté rock'n’roll et sexy de
cette discipline, ce qui lui semble éloigner le lecteur potentiel vers
d'autres sources culturelles telles que la télévision ou les jeux
vidéos.
Il travaille actuellement sur divers projets allant dans ce sens,
mêlant les nouvelles technologies pour ce qui est de la production
et la diffusion.
Pour voir ses précédents travaux, on peut aller sur son site ;
isma-scomixhouse.over-blog.com.
On peut y voir des études, des news sur son dernier webcomics
en cours ( Elodie dans le métro), des illustrations à thèmes (pour
des revues, sites Internet ou même logos) comme ses “Cigarette
Girls” disponibles chez ae editions.
L’artiste de la Couv !
Fredgri est un dessinateur talentueux travaillant dans l'illustration. Il est basé à Dijon et d'une
gentillesse à toute épreuve.
- Salut Fred, merci de prendre sur ton temps pour répondre à mes questions. Pour commencer,
décris-nous, dans les grandes lignes, ton parcours étudiant et tes débuts professionnels dans
le dessin.
A la base, j’ai une formation de dessinateur industriel. J’en ai fait pendant 4 ans, j’ai même travaillé
dans un cabinet d’architecture. Mais, en fin de compte, tout ça ne me plaisait pas plus que ça. J’étais
jeune, j’avais déjà pas mal de participations à des fanzines derrière moi. C’était une période assez
productive, j’écrivais des articles pour quelques fanzines (Direct Importation/Heroes, Kamasutra
Cocaïne, Scarce, 666, Pulsar...) je faisais des couvertures et des BD. Je voulais vraiment me lancer
dans la BD.
J’ai donc passé “en secret” mon concours d’entrée aux Beaux-Arts d’Epinal et ce fut ensuite trois ans
d’exploration. Mais ces années ont aussi pas mal augmenté les doutes que je pouvais avoir vis à vis
de mon boulot. Certe, ça m’a rendu encore plus pinailleur, mais j’avais un peu perdu la flamme que
j’avais avant de devenir étudiant.
J’ai donc lanterné quelques années avant de rejoindre, vers 2000, l’équipe de Sémic. Ce sont eux qui
m’ont poussé à revenir dessiner plus sérieusement. La complicité de l’équipe, l’énergie qui s’en
dégageait, tout ça a ranimé des envies. Je suis revenu réécrire des articles pour
Scarce, j’ai repris mes crayons plus sérieusement...
En 2000 est sorti mon premier mini album, Alcheringa, sur scénario d’Alex Nikolavitch, publié par La Cafetière.
Vers 2002 j’ai rejoint passagèrement l’équipe de la Compagnie des Glaces pour
Dargaud. Même si l’expérience n’a pas été très concluante j’ai appris pas mal de
choses.
J’ai ensuite commencé à développer une activité d’illustrateur, assez timidement
mais progressivement ça a avancé : Couvertures de livres, illustrations, plaquettes
de pubs, dépliants etc. Puis j’ai rajouté le poste de coloriste sur mon CV. J’ai travaillé
aux côtés de Denis Rodier pendant 1 an pour le magazine Safarir, puis j’ai mis des
couv de Scarce en couleur, ainsi que des planches et illustrations par-ci par-là.
C’est un peu tout ça qui m’a amené à prendre contact avec IDW en 2009 pour un
poste de coloriste ; puis, début 2011, avec BlueWater.
© Fred Grivaud
Cet été est donc sorti mon premier comics publié par ces derniers, une biographie
de Charlie Sheen. Un second est en cours de réalisation, il s’agit de Kylie Minogue, j’y suis dessinateur
et coloriste, cette fois !
- Cool! Tu travailles beaucoup dans l'illustration, qu'est ce qui te plait et te déplaît dans ce type
travail (ce que ça t'a appris) ?
J’aime bien travailler sur des illustrations car c’est vraiment ce qui pousse mon dessin. C’est là que
j’arrive à explorer des choses pour continuer à progresser et affiner des techniques. Malgré tout, en
contre-partie, je suis bien conscient que ça fige beaucoup mon dessin, que ça le rend moins “narratif”.
C’est pourquoi j’aimerais aussi faire plus de planches, histoire de réajuster un peu le tir. Puis c’est
intéressant de travailler des planches car ça t’oblige à lâcher un peu le côté trop “illustratif”, trop
“pointilleux”, pour mettre ton dessin au service d’une narration, et pas obligatoirement au service d’une
belle image.
Donc, affaire à suivre…
- Qu'est ce qui t'a amené vers la BD ? A quel age l’as-tu découverte ? Quels sont les BD et
auteurs qui t'ont impressionné étant jeune ?
Gamin, je lisais beaucoup de comics (mes premiers souvenirs de lecture remontent plus ou moins à
mes 8/9 ans) et donc voilà, j’avais envie de faire pareil.
J’étais très fan de Marvel, mais c’était un peu obligé, ils avaient pignon sur rue et, donc, je collectionnais tout ce que je pouvais. On vivait dans un petit village en bord de mer et tous les Samedis il y avait
le marché avec un stand spécial BD Lug. J’ai donc commencé à copier ces héros, ces dessinateurs...
J’aimais dessiner (mon père avait un sacré coup de patte lui-même), et ainsi, en feuilletant mes
Stranges, en admirant et copiant des gens comme Byrne, Andru, Perez, je me suis fait mes
premières marques.
Je réalisais des petites BD (la rengaine ultra habituelle !!!) très basiques à base de super-héros,
d’aventuriers de l’espace. Mais pendant très longtemps ça n’était que du plaisir en rentrant de l’école.
Vers 84 j’ai découvert Scarce et, par le biais des petites annonces, j’ai rencontré d’autres fans comme
moi, on a monté des petits projets BD sans vraiment d’ambition et l’aventure Fanzine a commencé.
Une période particulièrement riche et enthousiasmante, qui a duré jusqu’à environ 89.
- Question un peu liée à la précédente, quels sont les auteurs qui ont influencé ton dessin ?
Au début, c’était indéniablement Byrne. J’étais complètement sous le charme du travail de ce gars.
Je voyais passer quelques New teen Titans de Perez et j’aimais beaucoup aussi. Alors qu’à la base
mes premières “idoles” dans le comics ont été Ross Andru, Romita Jr. Après sont arrivés des gens
comme Bret Blevins, Steve Rude, Adam Hughes.
En entrant aux Beaux-Arts, je n’avais qu’une maigre culture franco-belge. Je connaissais Thorgal,
Tintin, Spirou, La quête de l’oiseau du temps, un peu de Moebius, de Bourgeon et quelques
autres mais c’était guère tout.
Des potes m’ont amené progressivement à m’ouvrir davantage à cette
“culture” et mon dessin s’est intuitivement européanisé. Il faut dire que
quelques temps auparavant, j’avais commencé à travailler avec des
photos, mon miroir etc. et mon dessin commençait à s’abstraire des
mimiques comics trop lourdes. Du coup la transition avec l’école européenne s’est faite en douceur.
J’ai ainsi pû me rendre compte que j’aimais aussi entretenir la variété de
style que j’adaptais aux besoins du moment. Ce qui fait que des gens
comme Prado, Dupuy et Berbérian, Moebius, Vicomte ou Schuitten
font complètement partie de mes sources, au même titre que les auteurs
US précités.
- Parlons un peu de ton actualité, tu travailles en ce moment pour
BlueWater sur des "bio comics", comment as-tu été amené à travailler avec eux ? Comment ça se passe ? Que retires-tu de cette
expérience ?
C’est un concours de circonstance qui m’a amené à prendre contact
avec eux. Un ami m’a dit que BlueWater recherchait des dessinateurs et
des coloristes. Je les ai contactés, au début avec un portfolio de coloris© Fred Grivaud
te persuadé que mon dessin trop européen ne les accrocherait pas... Et,
en fait, ils m’ont contacté dans l’heure pour me proposer tout de suite un one-shot sur Madonna. Deux
jours plus tard, alors que je n’avais pas encore reçu le script, ils m’ont fait une deuxième proposition
plus urgente, une bio sur Charlie Sheen. Du coup, le Madonna a été annulé et ils m’ont proposé
ensuite de choisir entre trois stars... J’ai choisi Kylie Minogue qui correspondait mieux à ce que je
voulais déjà faire sur les planches de Madonna...
En ce moment je suis en attente car BlueWater traîne un peu pour honorer une partie de son contrat*,
mais le deuxième one-shot est prévu pour février, donc ça se passe bien pour l’instant.
Je suis assez content de ce que je fais sur ces planches, d’autant que j’ai réussi à marchander la
couleur et la couv, donc, voilà !
C’est ma première vraie expérience de comics, donc, je suis content
malgré tout. Ca me donne le courage d’aller ensuite plus loin, de préparer
des portfolios pour de plus grosses boîtes.
- Y a t’il un film, un livre que tu aimerais adapter ( en dehors de Star
Wars et du Seigneur des anneaux, bien sur) ? As-tu des thèmes de
prédilections ? Y a t'il une une histoire que tu voudrais dessiner en
particulier ?
Là, comme ça, je ne sais pas trop. J’aimerais bien adapter des livres de
(Virginia) Woolf ou Alice de Lewis Carroll. En ce moment je découvre
pas mal de “strips“ et, donc, j’ai aussi des envies par rapport à ça. Lier des
projets “jeunesse” (depuis que j’ai ma petite fille j’ai envie de faire un projet
pour qu’elle puisse le lire) avec de l’aventure, de l’onirisme.
Etre plus à l’aise en dessin aussi pour faire du contemplatif, des choses
assez douces. Mais, paradoxalement, j’aimerais bien faire du super-héros,
histoire de réaliser un vieux fantasme de gamin. J’aime beaucoup le
lecteur que j’étais et j’aurais bien envie de lui faire ce petit plaisir !
© Bluewater
- Au niveau technique, quels sont tes outils préférés ? Est-ce que ça t’arrive de tout faire à
l'ordi y compris les crayonnés ? Que préfères-tu dans le dessin : le crayonné, l'encrage, la
couleur ?
Mon outil “préféré” c’est le crayon/critérium tout bête. Celui qui me fait rester en contact avec le papier,
où je sens sa mine qui effleure la texture. C’est pour ça que le passage à l’encrage est parfois frustrant
pour moi car je n’arrive pas à retranscrire complètement le plaisir que j’ai à simplement dessiner.
J’ai essayé de faire du tout informatique, mais à part des crobars sous Painter, je n’y arrive pas. Et
encore moins à encrer directement. Pour l’instant je reste au dessin et à l’encrage traditionnel et ça
me va bien. Il y a juste l’étape couleur que je traite presque exclusivement en informatique. J’aime, à
l’occasion, retourner vers mes aquarelles. Mais comme je dois très souvent être rapide, je me contente
de Photoshop !
- J'ai cru remarquer que, depuis quelque temps, tu utilisais plus les marqueurs que le pinceau
pour encrer tes dessins: est ce juste pour une question de rapidité (sachant que ton trait au
pinceau est juste magnifique) ou une demande des commanditaires?
Je ne sais pas. A l’encrage j’aime bien avoir des graisses et c’est vrai que le pinceau ou le Pentel est
très agréable de ce point de vue là.
En ce moment je me mets davantage à réencrer plus au Pentel, je garde les petits feutres à pointes
tubulaires pour des détails et pour garder un aspect propre, mais ça ne vaut vraiment pas le plaisir de
jouer avec les déliés.
C’est vrai, en contre partie, que l’utilisation d’un Pentel amène plus de style, plus de “présence”, et j’ai
des clients qui veulent principalement que je mette mon dessin au service de leur message. Mais le
choix de l’outil est plutôt subjectif, le client s’en fout un peu en fait (rires)
- Quels sont tes projets actuels ? Peux-tu nous en parler.
A part le Kylie, je prépare un portfolio pour présenter à Marvel et je suis en train de réfléchir à des
projets plus perso.
Sinon, je vais mettre en couleur un court récit pour Oniric Comics, je dois en dessiner un autre de 3
pages aussi et mettre en place quelques planches pour votre numéro 3 (rires). Pour le reste on verra
bien !
- Donc nous aurons du Fredgri dans le prochain numéro !! Quelle chance pour nous !!
Merci d'avoir accepté de répondre à cette interview et bonne chance pour la suite, j'attends
avec impatience une série signée Fredgri !
Mais c’est moi qui vous remercie pour cette interview. A très bientôt !
* Au moment ou nous imprimons cette revue, Fedgri n’a toujours pas été payé par Bluewater
© Fred Grivaud
Scénario et Dessin : Tandhruil
DEFAILLANCE
GENETIQUE
Tandhruil (Laurent DALIGAULT) s'est remis au dessin
il y a 6 ans suite à une pause d'une quinzaine d'année.
Il a passé sa jeunesse entre Tintin, Asterix, Strange
et Metal Hurlant.
Autodidacte, il a appris à dessiner avec les tutoriaux
de Strange et en recopiant les planches de Philippe
Druillet dont il est un grand fan.
Après une participation active au fanzine 2016 dès sa
création en 2009, il fonde, en 2011, l'association
“92 Bulles” avec Mitchpuru afin d'éditer le magazine
“Ganesha”.
JOHN RIMBAUD
Scénario et Dessin : Mast’
Mast est le modèle même d'un moderne artiste de
baidai.
Il sait tout sur Will Eisner, Barks et Jijé.
Il connaît toute l'oeuvre du King Kirby et il cite par
coeur les textes d'Hergé.
De McCay aux Hernandez Bros; il est catégorique,
il comprend leur logique, simple et artistique,
et se veut leur intégral et différentiel petit-fils caché,
le modèle même d'un moderne artiste de baidai.
LE DRAGON
Ecrit par Ray BRADBURY
Librement adapté par MitchPuru
D’après un story-board de Laurent SIEURAC
MitchPuru, autodictate besogneux, a repris le dessin à
la fin de ses études de médecine pour retrouver sa
santé mentale. Fan de comics et de franco-belge, il a
participé de façon intermittente au fanzine 2016.
A partir de là, il essaie de développer le concept du
“Halloween squad”, une équipe de police composée d’un
monstre de Frankenstein, d’un vampire, d’une momie
et d’un poulpe, entre autres. Ce qui devrait lui permettre d’écrire une trilogie sur “l’Humanité” s’il
n’était pas doté d’un baobab dans la main.
Ses thèmes de prédilections sont l’humour, l’action,
l’aventure et la stylisation, plus par paresse que par
talent.
En 2011, il crée l’association 92Bulles avec Tandhruil
pour éditer le “magazine” Ganesha afin d’aider à la
promotion des jeunes talents.
Et il adore parler de lui à la troisième personne.
DOUBT
Scénario et Dessin : Laura BEVON
Laura BEVON est une jeune dessinatrice de 20 ans.
Actuellement étudiante à Émile COHL, l'école de dessin
lyonnaise, elle est attirée par de nombreux domaines.
En tant que fan de jeux-vidéos et de peinture
numérique, elle se concentre essentiellement sur le
concept art, mais elle se plait tout autant dans
l'univers de la Bande Dessinée qui lui permet de
s'évader et de tester de nouvelles techniques.
Très inspirée par l'univers des comics, par son artiste
favori Marko DJURDEVIC ou encore par des auteurs
tels qu'Anthony JEAN, Alex ALICE et GUARNIDO ;
Doubt est l'une de ses premières incartades au style
"réaliste" qu'elle adopte habituellement.

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