LÖSUNGEN FRANZÖSISCH Aufnahmeprüfung 2015

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LÖSUNGEN FRANZÖSISCH Aufnahmeprüfung 2015
FMS BASEL AUFNAHMEPRÜFUNG FRANZÖSISCH 2016 LÖSUNGEN NAME: VORNAME: SCHULE: PARTIE I: COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT / 20 POINTS PARTIE II: GRAMMAIRE / 40 POINTS
TOTAL: / 60 POINTS
NOTE: PARTIE I : COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT Pointe‐Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour (…). 5 10 15 20 25 30 35 Je pense souvent à ce jour où Caroline avait décidé qu’elle et moi on était maintenant mariés. C’était un dimanche après‐midi, mes parents n’étaient pas à la maison. Alors que je ne l’attendais pas, Caroline est arrivée avec un petit sac en plastique dans lequel il y a avait beaucoup de choses : ‐ Michel, j’en ai marre d’attendre quand on sera grands, aujourd’hui on va se marier. On est allés derrière notre maison, on a monté une petite tente avec des branches de manguier1 et les pagnes2 de ma mère qu’elle avait lavés et mis dehors pour sécher au soleil. C’était notre maison à nous deux. Comme monsieur Mutombo fabrique toujours de belles poupées pour sa fille, Caroline en avait deux avec elle ce jour‐là. D’après elle, ces poupées étaient nos enfants à nous et on les a installées sur une planche pour qu’elles jouent entre elles. Caroline s’est mise à préparer de la nourriture avec de fausses assiettes et de fausses cuillères : des pots de margarine vides et des bâtonnets. Après quelques minutes, elle m’a annoncé que la nourriture était prête : ‐ On va bientôt passer à table, mon mari. Elle a dit ensuite qu’il fallait d’abord faire manger nos deux bébés parce qu’ils avaient très faim et n’arrêtaient pas de pleurer. (…) Quelques minutes plus tard, Caroline s’est retournée vers moi : ‐ Voilà, ils ont bien mangé, en plus ils ont roté3 ! On les a bercés, puis on les a couchés, et nous‐mêmes on a fait comme si on était en train de manger. On discutait en copiant les gestes des grandes personnes. Je touchais les cheveux de Caroline, elle me touchait le menton. C’est surtout elle qui parlait beaucoup. Moi j’écoutais, je faisais oui de la tête. On riait beaucoup, et quand je ne riais pas elle n’était pas contente. Donc je riais même lorsqu’il ne fallait pas rire. J’ai constaté qu’elle était devenue triste tout à coup. ‐ Qu’est‐ce qui ne va pas ? je lui ai demandé. ‐ Michel, j’ai peur. ‐ De quoi ? ‐ J’ai peur pour nos enfants. Il faut qu’on garde un peu d’argent à la banque pour eux quand ils seront grands, sinon ils seront malheureux. ‐ C’est vrai, tu as raison… ‐ Est‐ce que tu sais que s’ils sont malheureux l’État va les prendre pour les mettre là où on met les orphelins4 qui vont finir comme des bandits du Grand Marché ? ‐ Ah non, il ne faut pas qu’ils soient des bandits du Grand Marché sinon on les mettra en prison et nous on sera malheureux toute la vie. ‐ Il faut aussi qu’on achète une belle voiture rouge avec cinq places et qu’on devienne plus riches que le président de la République. ‐ Compte sur moi, on achètera notre voiture rouge à cinq places dans la compagnie de mon oncle, il nous fera un prix de famille. Je suis son neveu direct ! (…) Elle a pris ma main : ‐ Michel, est‐ce que tu sais que je t’aime ? 40 Extrait de Demain j’aurai vingt ans d’Alain Mabanckou 1
le manguier: der Mangobaum le pagne: der Ledenschurz 3
roter: rülpsen 4
l’orphelin (m.): das Waisenkind 2
VRAI OU FAUX ? EXERCICE DE COMPRÉHENSION Cochez (ankreuzen) « vrai » ou « faux » et citez toujours le passage du texte qui justifie votre réponse. a vrai faux
C’est un dimanche quand Michel prend la décision de se marier avec Caroline. X « Je pense souvent à ce jour où Caroline avait décidé qu’elle et moi on était maintenant mariés. » (l. 1) b Les deux enfants construisent une maison dehors. « On est allé derrière notre maison, on a monté une petite tente… » (l. 5) X c Avant de manger, papa Michel doit jouer avec ses deux « bébés ». «… et on les a installées sur une planche pour qu’elles jouent entre elles. » (l. 10) X d Caroline ne prépare pas de vrai repas. « Caroline s’est mise à préparer de la nourriture avec de fausses assiettes et de fausses cuillères : des pots de margarine vides et des bâtonnets. » (l.10/11) Maman Caroline dit que les bébés pleurent parce qu’ils sont très fatigués. « Elle a dit ensuite qu’il fallait d’abord faire manger nos deux bébés parce qu’ils avaient très faim et n’arrêtaient pas de pleurer. » (l.14) X X f Michel et Caroline font semblant de manger quand leurs bébés dorment. « … puis on les a couchés, et nous‐mêmes on a fait comme si on était en train de manger. » (l. 18) X g À table Michel et Caroline imitent les adultes. « On discutait en copiant les gestes des grandes personnes. » (l. 19) X h Michel participe beaucoup à la conversation à table. « C’est surtout elle qui parlait beaucoup. » (l. 20) X i Caroline croit que les enfants pauvres deviennent des criminels. « … qui vont finir comme des bandits du Grand Marché ? » (l. 31) X j L’oncle de Michel vend des voitures. « … on achètera notre voiture rouge à cinq places dans la compagnie de mon oncle,… » (l. 36) X e Total de la page : / 20 points
PARTIE II : GRAMMAIRE 1 LES PRONOMS PERSONNELS Mettez le, la, l’, les ou lui, leur dans les lacunes. a Quand Caroline dit à Michel qu’elle l’aime le garçon ne lui répond pas. C’est la première fois que quelqu’un lui dit cela. b Maman Pauline achète des cacahuètes et elle les revend au marché. Quand elle se prépare pour sortir Michel aime la regarder et il l’aide à s’habiller. c Michel adore ses parents et il leur pose beaucoup de questions. Mais parfois ses parents doivent le gronder5 pour avoir fait une bêtise. / 4 points
2 LES ARTICLES Mettez d’,de, de la, du, des, le, la, les ou un, une dans les lacunes. a Quand madame Mutombo vient voir maman Pauline, elle rapporte des beignets (Berliner) et du jus de gingembre. Moi je ne mange pas les beignets parce qu’il y a trop d’huile dedans et je ne bois pas de / le jus de gingembre parce qu’il pique au milieu de la gorge. b On est à table, on mange la / de la viande de bœuf aux haricots. Maman dit : Michel, le / du sel, s’il te plaît ! Papa dit : Michel, le / du poivre, s’il te plaît ! Maman dit : Michel, donne du/ le vin à ton père. Papa dit : Michel, tu ne vois pas que le verre de ta mère est vide ? Sers‐lui donc de la bière ! c Tonton René travaille à la CFAO, la seule compagnie qui vend des (les) voitures à Pointe‐Noire. Il a un / le téléphone et une / la télévision chez lui. Maman Pauline pense que c’est trop cher. Pourquoi avoir un / le téléphone à la maison alors qu’on peut aller téléphoner à la poste du Grand Marché ? / 8 points
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gronder qn: jdn schelten / schimpfen / 12 points
3 LES VERBES AU PRÉSENT dire ‐ mettre ‐ pouvoir ‐ réussir ‐ savoir – se sentir Quand Caroline me regarde, je me sens le plus beau garçon du monde. On a le même âge, mais elle, elle sait beaucoup de choses sur nous autres, les garçons. À son âge elle met du rouge à lèvres et elle écoute aussi ce que les grandes dames disent sur les hommes. Maman Pauline dit que Caroline peut préparer un plat de feuilles de manioc aux haricots, ce que beaucoup de grandes personnes ne savent pas toujours. / 6 points
4 LES TEMPS DU VERBE Conjuguez les verbes entre parenthèses dans le temps qui convient (présent, passé composé ou imparfait). Mettez l’apostrophe là où il le faut. L’année dernière, lorsque le maître m’a donné (donner) mon bulletin de notes je me suis dit (se dire) : Si je le montre (montrer) à papa Roger il va (aller) l’expliquer à maman et ils vont (aller) m’engueuler comme deux personnes qui battent (battre) le tam‐tam sans s’arrêter. J’ai mis (mettre) le bulletin de notes dans un sac en plastique et j’ai caché (cacher) le tout dans une maison abandonnée. Je suis rentré (rentrer) à la maison comme un garçon gentil qui est le premier de la classe. Tous les jours j’avais peur (avoir) peur qu’on me demande : Michel, où est ton bulletin de notes ? La première semaine papa Roger s’inquiétait (s’inquiéter) parce qu’il ne voyait pas (ne pas voir) mon bulletin. / 12 points
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5 LES ADJECTIFS Traduisez les adjectifs et adaptez‐les. J’essaie de lire un livre dans la bibliothèque de mon père. Si je l’ai pris, c’est parce qu’il était le plus petit (klein) de tous. Sur la couverture il y a l’image d’une jeune (jung) femme blanche (weiss). Quand tu la vois elle te paraît très intelligente / maligne (schlau). Elle est comme un ange avec sa main gauche (links). Son sourire me pousse moi aussi à sourire, même si ce n’est qu’une image, pas une vraie (richtig) personne. / 6 points
6 LES PRONOMS RELATIFS Mettez qui, que ou qu’ dans les lacunes. Michel est un garçon de dix ans qui habite au Congo des années 1970. L’homme que sa mère a épousé n’est pas son vrai père. Mais papa Roger est une personne que Michel respecte énormément. Il y a aussi tonton René qui travaille dans une grande entreprise et que Michel n’aime pas. Et puis il y a son grand amour, Caroline qui aimerait se marier avec lui au début. Mais plus tard c’est Mabélé, le footballeur fabuleux que Caroline admire et Michel se demande : « Qu’est‐ce que ce Mabélé a que moi je n’ai pas ? » / 4 points
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