Dossier de presse - Forum antique de Bavay

Dossier de presse
Contacts presse
Forum antique de Bavay, musée archéologique du Département du Nord
Jérémy Pilch - Chargé de suivi de communication
Tel. : +33 (0)3 59 73 15 55 / Mail: [email protected]
Département du Nord
Audrey Vernon - Attachée de presse
Tel. : +33 (0)3 59 73 83 44 / Mail: [email protected]
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D’après H. Matthäus, Der Arzt in römischer Zeit.
Medizinische Instrumente und Arzneien, Stuttgart, 1989, fig. 18.
Sommaire
Présentation de l’exposition p. 4
Le parcours muséographique
p. 6
Sélection d’objets exposés
p. 8
Autour de l’exposition p. 11
Le serment d’hippocrate p. 12
Informations pratiques
p. 13
La politique culturelle
du Département du Nord
p.14
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Présentation de l’exposition
Il y a deux millénaires, dans la continuité de l’héritage hippocratique, les
Romains avaient développé une pratique médicale centrée sur une lutte
quotidienne pour la santé. Opérations chirurgicales, hygiène du corps,
hôpitaux ou pratiques religieuses, la médecine des Romains nous est présentée
à travers des objets exceptionnels.
LA MÉDECINE DES ROMAINS PRÉSENTÉE
AU FORUM ANTIQUE DE BAVAY
Grâce aux récentes recherches archéologiques,
et aux croisements de plusieurs disciplines
scientifiques, la médecine et la santé chez les
Romains sont mieux connues aujourd’hui.
Avec l’exposition « Quoi de neuf, docteur ?
Médecine et santé à l’époque romaine »,
cet univers est présenté au grand public.
Un témoignage saisissant sur la santé des
Romains, à découvrir au Forum antique de
Bavay, musée archéologique du Département
du Nord, du 13 septembre 2012 au 15 janvier
2013.
À LA RENCONTRE DES MÉDECINS ROMAINS
Les points forts de
l’exposition :
- Plus de 300 objets provenant de musées
français, bulgare, suisses, allemands
et belge, dont 150 instruments
chirurgicaux ;
- 3 tombes de médecins romains révèlant
leurs instruments de travail ;
- Un thème fort : la découverte de pratiques
médicales et de la lutte quotidienne pour la
santé dans l’Antiquité romaine ;
- Des visites dédiées aux familles tous les
samedis et dimanches, des animations et
des conférences...
Seringue, Stéthoscope, ex-voto symbolisant
des yeux, cachet de prescription d’oculiste…
les quelques 300 objets (dont 150 instruments
chirurgicaux) présentés, en provenance
de France, Suisse, Bulgarie, Belgique et
Allemagne, font apparaître une médecine
romaine particulièrement élaborée.
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Un rapprochement inattendu avec la médecine
moderne alors que cette dernière repose sur
les progrès des XIXe et XXe siècles (création
des antibiotiques, de l’asepsie, des techniques
d’anesthésie ou encore d’instruments
modernes).
Pourtant, la médecine contemporaine puise son
origine et son éthique dans la médecine antique.
Une filiation qui s’incarne aujourd’hui avec le
serment d’Hippocrate qui est parvenu jusqu’à
nous.
En filigrane, c’est un témoignage fort qu’apporte
cette exposition : celui des habitants de la Rome
Membres inférieurs, calcaire. Sanctuaire des sources
de la Seine. Prêt du Musée archéologique de Dijon.
© Cliché F. Perrodin - Musée archéologique - Ville
de Dijon
antique et de leur lutte quotidienne pour leur
santé.
POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LE NORD
DE LA FRANCE
L’exposition a été créée par le musée romain
de Nyon en Suisse (présentée du 29 mai au
31 octobre 2010), à l’initiative de Véronique
Rez-Vodoz, conservatrice du musée romain
de Nyon, sous le commissariat de Véronique
Dasen, professeure d’archéologie classique à
l’Université de Fribourg.
Enrichie de nouveaux prêts, l’exposition a été
présentée au musée gallo-romain de LyonFourvière (du 4 octobre 2011 au 22 avril 2012).
Fort de ces deux succès, l’exposition est cette
fois présentée dans le Nord de la France, au
Forum antique de Bavay.
UNE EXPOSITION ENRICHIE D’UN JARDIN
MÉDICINAL ET DE NOUVEAUX PRÊTS.
Spécifiquement créé pour l’occasion, un
jardin de plantes médicinales et aromatiques
complète la version bavaisienne de l’exposition.
Ce jardin a été créé par l’association des
Jardiniers de Maubeuge et du Val de Sambre,
réalisé par les participants aux jardins citoyens
de la Communauté de Communes et documenté
par les latinistes du lycée des Nerviens.
Cette exposition a permis de rassembler 9
cachets d’oculistes découverts à Bavay. Un
patrimoine remarquable alors que seuls 300
exemplaires ont été découverts aujourd’hui.
Enfin, dans le cadre de l’accord de coopération
qui lie le Département du Nord avec la
municipalité de Varna, le Forum antique de
Bavay accueille pour cette exposition un
nouveau prêt de 14 instruments chirurgicaux
conservés au musée historique de Varna.
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Lithotomes
© Varna regional museum of history
Le parcours muséographique
L’exposition est construite en plusieurs étapes. Après avoir découvert les
liens entre médecine grecque et médecine romaine, les visiteurs partent à
la rencontre du médecin romain. Ensuite, c’est la santé des habitants de la
Rome antique qui est observée. Enfin, l’exposition s’arrête sur une dimension
importante et complémentaire de la médecine des hommes : le recours à l’aide
des dieux.
LA MÉDECINE GRECQUE
L’exposition commence avec un retour aux
sources de la médecine romaine : la médecine
grecque.
Sous le regard d’Hippocrate, son serment
apparaît comme un texte fondamental pour la
médecine romaine et moderne.
LA MÉDECINE À ROME,
À Rome, l’installation de la médecine daterait du
IIIe siècle avant J.-C. Elle fut d’abord pratiquée
par des étrangers, pour la plupart d’origine
grecque.
Une comparaison d’instruments de chirurgie
antiques et contemporains est présentée aux
visiteurs. Une symétrie frappante qui consacre
la grande influence des instruments antiques.
L’IDENTITÉ DU MÉDECIN
L’exposition continue en s’attardant sur le statut
du médecin, sa formation, ses spécialisations,
son profil.
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Les visiteurs découvrent le contenu de trois
tombes de médecins romains ainsi qu’une
trousse médicale, découverte dans une maison
antique incendiée (conservée à Varna, présentée
pour la première fois en France).
ANATOMIE ET THÉRAPEUTIQUE
Des médecins romains se spécialisent en
chirurgie, mais les opérations restent très
risquées, l’asepsie et l’anesthésie n’étant pas
« (Chaque maladie) a une
origine naturelle et une
puissance qui lui est propre
et il n’y en a aucune devant
laquelle on soit sans ressources
et sans moyens. Elles sont
curables, pour la plupart, par
ces mêmes choses à partir
desquelles elles naissent »
Extrait de « La maladie sacrée » d’Hippocrate.
Trad. J. Jouanna, CUF.
encore maîtrisées.
De véritables ordonnances ophtalmologistes
sont parvenues jusqu’à nous sous la forme de
cachets d’oculistes, dont 9 ont été découverts à
Bavay, rassemblés ici pour la première fois.
LES INSTRUMENTS DU MÉDECIN
Pour exercer leur métier, les médecins
romains ont à leur disposition tout un éventail
d’instruments spécialisés.
150 instruments chirurgicaux sont présentés
parmi lesquels ventouses, scalpels, bistouris,
ciseaux, pinces. Nombre de ces instruments ont
été adaptés à la médecine moderne.
Un rassemblement exceptionnel de 30
instruments chirurgicaux de la collection
Deneffe est également exposé.
LA MÉDECINE MILITAIRE
MÉDECINE, RELIGION ET MAGIE
Les troupes romaines étant très exposées aux
blessures et aux maladies, l’armée romaine va
très tôt se doter d’un personnel de soins.
Le recours à la magie et aux dieux vient
compléter la panoplie des remèdes à disposition
des Romains.
Une
maquette
de
l’hôpital
militaire
(valetudinarium) de Vindonissa illustre le propos.
Amulette et ex-votos (dont certains en
provenance du sanctuaire dit « La source de la
Seine ») viennent ici en témoigner.
LA MÉDECINE PAR LES PLANTES
Les romains utilisaient des végétaux dans
leurs remèdes. Plusieurs traités antiques de
botanique médicale nous sont parvenus.
Spécialement conçu pour l’exposition, un jardin
de plantes médicinales et aromatiques permet
aux visiteurs de les observer (à l’extérieur du
musée, selon périodes climatiques).
HYGIÈNE ET SOINS CORPORELS
Les médecins romains se sont également
intéressés aux moyens de prévenir les maladies.
Hygiène et soins du corps font parties de leurs
préoccupations.
Pour en savoir encore plus
- Un quizz est proposé à la fin de
l’ exposition ;
- Des ouvrages de Pline l’Ancien, traitant
de la médecine antique, sont à disposition
du public ;
- Des tirettes « En savoir plus » proposent
des informations complémentaires sur
chaque thème abordé ;
- Un fascicule présentant le prêt du
musée historique de Varna est à disposition
des visiteurs
Un miroir des collections bavaisiennes,
restauré pour l’occasion, est ainsi exposé, aux
côtés d’un strigile ou encore d’un peigne.
MALADIES ET SOINS CORPORELS
La santé des Romains est mise à mal par la
nocivité de leur environnement : conditions
de travail, milieux propices aux contagions,
pollution de l’air, nourriture…
L’impact de ces mauvaises conditions est ici
évoquée avec la présentation d’objets en
plomb : tuyaux, céramiques...
SANTÉ ET MALADIES DES ROMAINS
Les pathologies dont souffraient les Romains
peuvent être analysées aujourd’hui au regard
des restes osseux. La présentation d’ossements
et de dents permet ici d’évoquer les maux dont
souffraient les Romains.
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Sélection d’objets exposés
Le Forum antique de Bavay, musée archéologique du Département du Nord,
présente quelques 300 objets conservés dans des musées français, allemands,
belge, bulgare et suisses. Des témoignage précieux sur les pratiques médicales
en cours il y a 2000 ans.
© Cliché F. Perrodin - Musée archéologique - Ville de Dijon
BÉBÉ EMMAILLOTÉ
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Calcaire, époque gallo-romaine
Dijon, musée archéologique
Cette statue en calcaire provient du sanctuaire dit des « Sources de la Seine ». Ce
type d’offrande est fréquent. Il sollicite l’aide des dieux pour favoriser la fertilité,
remédier à une grossesse difficile, remercier d’une heureuse naissance ou encore
sauvegarder un nourrisson.
© Forum antique de Bavay, musée archéologique du Département du Nord
CACHET D’OCULISTE
Stéatite verte
Époque romaine
Les cachets d’oculistes faisaient figure de véritable ordonnance pour la
prescription de collyres et de soins ophtalmologiques. Les collections
bavaisiennes se caractérisent par un nombre élevé de cachets mis au jour :
12 sur environ 300 conservés dans le monde. Cela peut induire une médecine
relativement développée en la matière ou s’expliquer par la présence d’un atelier
de fabrication de cachets d’oculistes.
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© Varna regional museum of history
SPECULUM OU OUTIL DE TRÉPANATION CRÂNIENNE
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Cet instrument chirurgical fait parti d’un ensemble de 14 objets appartenant
probablement à un médecin. La notion de chirurgie n’était pas si éloignée de la
nôtre, même si la magie et la religion avaient une place prépondérante dans les
soins du corps. C’est dans le cadre d’un accord de coopération entre le Département
du Nord et la municipalité de Varna (Bulgarie) que ces objets ont été prêtés au
Forum antique de Bavay.
Autour de l’exposition
L’exposition est rythmée par des évènements afin que petits et grands puissent
compléter leur découverte de l’Antiquité romaine.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
POUR LES ENFANTS (7-12 ANS)
• Samedi 15 et dimanche 16
septembre :
Les Journées Européennes du
Patrimoine
• Les mercredis 10 et 31 octobre :
Heure du conte
• Tous les samedis et dimanches :
Visites guidées pour petits et grands
• Les 29, 30, 31 octobre :
Stage mosaïque
Visites commentées de l’exposition et du jardin
de plantes médicinales et aromatiques. Gratuit.
Une visite adaptée aux enfants est proposée
chaque samedi et dimanche.
• Tous les 1ers dimanches du mois :
Rencontres d’histoire vivante
Chaque premier dimanche du mois d’octobre
à décembre, une association de reconstitution
historique investit le musée et vous fait
découvrir la maternité, la médecine et la
chirurgie à l’époque gallo-romaine.
Avec les associations de reconstitution Via
Romana, Bagaconervio et Les Tongres. Gratuit.
De 14h à 16h du lundi au vendredi, 5€ les 2 h, sur
réservation.
Autour de la médecine dans la littérature par la
Bibliothèque municipale de Bavay.
• Les 26, 27, 28 décembre :
Stage jeux et jouets gallo-romains
CONFÉRENCE
Organisée avec l’association des Amis du Forum
antique de Bavay
• Samedi 17 novembre (sous réserve) :
Représentations
animales
et
symboles dans la médecine antique
Par Valérie Martini
FÊTE DE LA SCIENCE EN FAMILLE
• Samedi 13 et dimanche 14 octobre :
Archéodétective en famille
RENSEIGNEMENTS, TARIFS ET RÉSERVATION :
+33 (0)3 59 73 15 50 - [email protected]
À 10h (le dimanche seulement), 14h et 16h (sur
réservation).
En famille, avec enfants à partir de 7 ans.
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• Dimanche 14 octobre
« Corps cassés, corps réparés :
approche archéoanthropologique de
la médecine »
Par les anthropologues de la Direction de
l’Archéologie Préventive de la Communauté
d’Agglomération du Douaisis.
Jardin de plantes aromatiques et médicinales
© Forum antique de Bavay, musée archéologique du
Département du Nord
Le Serment d’ Hippocrate
Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les
dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes
forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants : je mettrai mon
maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai
avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai
ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur
enseignerai sans salaire ni engagement.
Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à
mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par un engagement et un
serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des
malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.
Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune
femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai
aux gens qui s’en occupent.
Dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me
préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction
des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans
la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je
tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme
un devoir en pareil cas.
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Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole
et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire !
Informations pratiques
HORAIRES D’OUVERTURE
TARIFS
Tous les jours de 9h à 12h et de 13h à 18h.
5€/3€/ Gratuit pour les moins de 18 ans, et pour
tous le 1er dimanche du mois (liste exhaustive
des réductions à l’accueil du musée).
Fermeture le mercredi matin et le samedi matin
et les jours fériés (1er janvier, 1er mai, 1er et 11
novembre, et le 25 décembre).
Fermetures annuelles la 2e quinzaine de janvier
et la 1ère quinzaine de septembre.
Visite guidée du site et du musée et visite
conférencière du film 3D : le mercredi
après-midi et samedi après-midi ainsi que le
dimanche.
Le billet comprend : l’accès aux expositions permanente et temporaire, au site archéologique,
au film 3D et aux visites guidées programmées
pour les individuels.
RENSEIGNEMENT ET RÉSERVATION
Tél. : + 33 (0) 59 73 15 50
Forum antique départemental Allée Chanoine Biévelet - 59570 BAVAY - France
Fax : +33 (0)3 59 73 15 51
Mail : [email protected]
www.cg59.fr
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© P. Houzé, Département du Nord, Forum antique de Bavay
La politique culturelle du Département
du Nord
S’affirmant comme l’un des acteurs majeurs
de la vie culturelle du département, le Conseil
général du Nord met en oeuvre une politique
culturelle ambitieuse, dont il a voté les
nouvelles orientations, le 23 novembre 2009,
afin de répondre à l’évolution du paysage
culturel et du contexte économique.
Au delà de ses compétences obligatoires que
sont la politique patrimoniale par la gestion des
Archives départementales et la lecture publique
à travers la Médiathèque départementale,
le Conseil général du Nord a élargi ses
interventions à d’autres domaines tels que
le soutien au patrimoine dans toutes ses
dimensions, la médiation culturelle notamment
auprès de publics touchés par son action
(collégiens, personnes handicapées…), l’aide
au développement des musées thématiques et
la constitution d’une expertise et d’une force
d’intervention dans le domaine de l’archéologie.
Trois grandes orientations permettent au
Département du Nord de rendre sa politique
culturelle plus lisible et mieux liée à ses
compétences
sociales,
éducatives
et
d’aménagement du territoire mais aussi plus
ouverte et plus innovante :
Consolider et accompagner le développement
culturel des territoires du Nord à travers :
- le soutien des projets de développement
local à dimension culturelle,
- le développement d’outils pour un
aménagement
culturel
équilibré
du
territoire,
- le renforcement de son soutien au
développement culturel local,
- le maillage des réseaux culturels,
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Élargir et diversifier l’accès de tous les
Nordistes à la culture et devenir « passeur de
culture » en :
- poursuivant son effort dans le champ de
la lecture avec les nouvelles technologies
d’information et de communication,
- développant et structurant l’offre à
destination des collégiens,
- favorisant l’accès aux lieux artistiques et
dispositifs culturels,
- développant les compétences des
opérateurs en matière de médiation,
Valoriser les richesses culturelles, artistiques
et patrimoniales des territoires et soutenir
la production artistique et culturelle
contemporaine en :
- reconnaissant et faisant connaître les
cultures vivantes du Nord,
- donnant une image exigeante et ambitieuse du Nord autour des six équipements
départementaux,
- favorisant les présences artistiques et sur
les territoires,
- facilitant la redécouverte et la réappropriation du patrimoine,
- assurant la promotion, à côté des arts et du
patrimoine, la culture scientifique.
Pour répondre à ces objectifs, le Conseil général
du Nord s’appuie sur le développement des
six équipements culturels départementaux,
véritables « turbines » du développement
culturel au sein de leur territoire.
• LE MUSÉE DÉPARTEMENTAL
FLANDRE À CASSEL
DE
Depuis sa réouverture à l’automne 2010, le
musée départemental de Flandre, à Cassel, est
le premier musée exclusivement consacré à
la mise en lumière de la richesse de l’identité
culturelle de la Flandre. Ce musée de territoire,
entre art ancien et art contemporain, apporte au
visiteur une vision transfrontalière de la Flandre
et lui permet d’appréhender toute la richesse de
la culture flamande. Il a pris place dans l’Hôtel de
la Noble-Cour à Cassel, fleuron de l’architecture
flamande du XVIème siècle classé au titre des
Monuments Historiques depuis 1910.
• FORUM ANTIQUE DE BAVAY, MUSÉE
ARCHÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DU
NORD
Depuis le 15 septembre 2011, le musée/site
archéologique départemental à Bavay est devenu
le Forum antique de Bavay, musée archéologique
du Département du Nord. Un nouveau nom qui
vient souligner le renouveau d’un musée et d’un
site archéologique. Nouvelle présentation des
collections permanentes, site archéologique
restauré, nouvelle version du film en 3D, une
offre d’activité pour le jeune public repensée…
le Forum antique départemental a recentré
son discours sur le forum, véritable symbole
de la vie citoyenne chez les Romains. La mise
au jour d’un forum monumental, le plus grand
découvert en France (2,5 hectares), témoigne du
passé prestigieux de Bagacum, capitale de cité
romaine (du Ier au IIIe siècle apr. J.-C.). Le musée
présente les collections issues des fouilles
archéologiques et un film reconstitue le forum
antique en images de synthèse et en 3D.
• LE MUSÉE DÉPARTEMENTAL MATISSE,
LE CATEAU - CAMBRÉSIS
Fondé en 1952 par le peintre Henri Matisse
dans sa ville natale du Cateau-Cambrésis,
il fut départementalisé en 1992, agrandi et
entièrement rénové en 2002. Le musée offre
un parcours exceptionnel à travers la collection
Matisse et la collection du peintre abstrait
géométrique Auguste Herbin, un des maîtres de
la couleur au XXe siècle. Le musée a reçu en 2008,
la remarquable collection Tériade comprenant
« la salle à manger » décorée par Matisse.
Des expositions d’envergure internationale
complètent la présentation des collections
permanentes.
• LE MUSÉE-ATELIER DÉPARTEMENTAL
DU VERRE À SARS-POTERIES
Le Musée-atelier départemental du Verre à SarsPoteries, créé en 1967, réunit la plus importante
collection française d’oeuvres contemporaines
en verre d’artistes internationaux. Par la qualité
de son équipement, l’atelier accueille des
artistes verriers contemporains en résidence.
La perspective d’un nouveau musée permet
d’envisager de nouvelles dynamiques pour
la création contemporaine en verre à SarsPoteries avec trois expositions par an, et par une
politique d’acquisition ambitieuse.
• LE FORUM
SCIENCES
DÉPARTEMENTAL
DES
La départementalisation du 1er janvier 2006, du
Forum départemental des Sciences à Villeneuve
d’Ascq, a garanti la pérennité d’un Centre de
Culture Scientifique, Technique et Industriel
unique dans la région. L’objectif poursuivi
est de favoriser l’accès de tous les publics
aux problématiques soulevées par la science
et ses applications dans le quotidien des
habitants : alimentation et santé, agriculture
et développement durable, biologie et éthique,
recherche et économie. En cela, le Forum
départemental des Sciences est un lieu de
développement de la citoyenneté. Les actions
menées auprès des plus jeunes devraient
participer au renouvellement de l’intérêt pour la
science, et pour les métiers qui y sont liés, au
bénéfice de la dynamique économique.
• LA VILLA DÉPARTEMENTALE MARGUERITE YOURCENAR
La Villa Marguerite Yourcenar, Centre
Départemental de Résidence d’Ecrivains
Européens, favorise la création littéraire
contemporaine et perpétue la mémoire de
Marguerite Yourcenar qui a passé une partie
de son enfance sur le site du Mont Noir
désormais classé Espace naturel sensible.
Depuis sa création en 1997, elle accueille
chaque année 15 écrivains d’une dizaine de
nationalités différentes pour une résidence
d’écriture d’un à deux mois dans la sérénité
de la Villa et de son parc. Au cours de leur
séjour, les écrivains rencontrent les publics
du Nord en participant à des manifestations
et rencontres départementales, régionales ou
transfrontalières. La Villa organise également
des soirées et brunchs littéraires mensuels sur
site ou hors les murs privilégiant la rencontre
entre le public, les auteurs, les oeuvres et la
coopération européenne et transfrontalière.
En 2011, la Villa départementale Marguerite
Yourcenar inaugure “Les Saisons de la Villa”,
quatre
nouveaux
rendez-vous
culturels
conjuguant les verbes lire et écrire au fil des
saisons.
Au-delà du développement de ses propres
équipements, le Département s’attache au
maillage du territoire à travers l’aide au
développement des musées thématiques :
Les musées, qu’ils soient publics, privés ou
associatifs, constituent des maillons essentiels
de la vie culturelle départementale. L’action du
Département a pour objectif de leur permettre
de poursuivre leur mission patrimoniale avec la
volonté affichée que ces richesses – par l’attrait
grandissant qu’elles exercent auprès des
différents publics – contribuent au rayonnement
du territoire nordiste et constituent des pôles de
développement. Favoriser leur développement,
professionnaliser leurs équipes, protéger,
enrichir et valoriser un patrimoine qui représente
un élément constitutif d’une idée commune, tels
sont les principes de cette politique muséale
nordiste.
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