Aile était une fois... le kitesurf Aile était une fois... le
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N°87 Juin 2013 > Pleins Phares p.2 : Aile était une fois... le kitesurf Conseil Ad Hoc Réussir son entrée au port > p.7 Le mot du Président > p.13 Retour sur les événements marquants © cult12 - Fotolia.com sommaire > Pleins Phares : - Aile était une fois... le kitesurf p 6 > Conseil Ad Hoc : - Réussir son entrée au port p 8 > Formation : - Des bateaux modernes et adaptés à chaque formation p 9-10> Au portant : - Where is Bryan ? Learning with Les Glénans - Elargissez votre horizon des îles Hébrides à la Turquie p 11 > Essai : - Le Salona 35, un voilier de course croisière rapide et confortable p 12 > Expertise : - La sécurité, notre priorité p 13 > Le mot du Président : - Retour sur les événements marquants de l’association. p 15 > Bénévolat : - Embarquez pour un séjour Liaison ! p 16 > Vie Associative : - Participez aux activités bénévoles p 2 2 Pleins Phares > Aile était une fois... Il est ailé, mais ce n’est pas un oiseau. Il flotte, mais ce n’est pas un bateau. Scoop 2013 : le kitesurf arrive aux Glénans. A l’archipel de Glénan comme à Bonifacio, le kitesurf va en enthousiasmer plus d’un. Vous aimez sauter, voler, glisser ? Le kitesurf est pour vous. Mais d’où sort cet étrange attelage, ni dauphin, ni goéland, ni planche à voile ? Comment se passe l’apprentissage ? A qui s’adresse ce nouveau sport ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le kite sans avoir jamais osé le demander… On l’attendait, on le mûrissait, on le préparait en coulisses… Le kitesurf, sport encadré par la Fédération Française de Vol Libre, entre en scène et devient une discipline enseignée aux Glénans. Entre ciel et mer, il permet d’allier la glisse, la navigation, le plaisir de piloter une aile, dans des sites toujours adaptés et en toute sécurité. vous avez déjà pratiqué un sport tel que le funbord, le snowboard ou le skate, l’apprentissage n’en sera que plus aisé. L’accès à la pratique est rapide, le néophyte parvient vite à se faire plaisir. Au programme, des sensations nouvelles, dans un espace en trois dimensions, en équilibre entre la traction de l’aile et la résistance de l’eau. Le kitesurf pour tous Aux Glénans, cette activité est ouverte à toute personne ayant une bonne forme physique et étant au moins âgée de 15 ans. Les stages sont proposés bien sûr aux débutants comme aux confirmés. Si Naissance d’un sport annoncé Cette planche volante (étymologiquement, il s’agit d’ailleurs de la traduction de « planche avec cerf-volant ») a été imaginée par plusieurs inventeurs dès les années 60, mais il a fallu attendre 1984 pour © Thier- Fotolia.com témoignages > Thiphaine se lance pour un premier stage le kitesurf que deux frères quimpérois déposent le premier brevet. Le kitesurf demeure confidentiel pendant une bonne décennie encore, avant d’exploser littéralement. De 100 ailes vendues en 1997, le chiffre est multiplié par 20 deux ans plus tard. La fin du millénaire précédent est le théâtre de grandes premières : première école de kitesurf en Europe, premières traversées de la Manche, de la Méditerranée et même de l’Atlantique. L’an 2000 voit fleurir 6000 ailes, ainsi que le premier championnat international, et dix ans plus tard la barre des 100 000 ailes est largement dépassée. Actuellement, la France voit filer entre ciel et mer 30 000 kitesurfers, dont 9000 licenciés FFVL. La sécurité Comme pour l’équitation ou l’escalade, et la plupart des sports, on ne se lance pas à l’aveuglette. Une bonne préparation du matériel, des connaissances théoriques, un encadrement sérieux, un apprentissage méthodique et progressif sont les gages de la sécurité… ce qui est une priorité aux Glénans ! Par ailleurs, connaître le plan d’eau n’est pas une raison suffisante pour se lancer sans formation. Les deux tiers des accidentés connaissent cependant déjà la zone de pratique. S’éloigner du rivage n’est pas non plus un gage de sécurité : plus de la moitié des problèmes surviennent en pleine eau. On constate cependant que les pratiquants « libres », c’est-à-dire non encadrés, sont de loin les plus exposés. Par ailleurs, la forte majorité des accidents concerne le matériel et non des dommages corporels. La leçon à en tirer ? Non, le kitesurf n’est pas un sport dangereux pour peu que l’on se plie aux règles élémentaires de l’apprentissage et des activités en plein-air : ne pas hésiter à remettre une sortie en mer au lendemain si la météo le nécessite, ni à choisir un autre lieu, selon les conditions de vent. Aux Glénans, si la météo n’est pas favorable, on ne sort pas en kitesurf, mais par un vent régulier les stagiaires peuvent pratiquer ce sport jusqu’à force 6 sur l’échelle de Beaufort. En revanche, 12 « Tombée dans une marmite d’eau salée dès l’enfance, cette étudiante voyageuse de 24 ans ne peut se passer de naviguer sur tous les supports et toutes les mers, de Nouvelle Zélande à l’archipel de Glénan en passant par le Brésil ou la Grèce. Un merveilleux souvenir, l’an dernier, lorsqu’elle a déniché et restauré une très vieille planche dans le pacifique, au royaume de Tonga : naviguer dans le lagon sous l’œil éberlué des autochtones qui n’avaient jamais vu de planche à voile fut un grand moment. Bac et monitorat de voile en poche, elle encadre dès que possible en planche, dériveur ou croisière, et s’est lancée à la même époque dans le kitesurf en Guadeloupe. « La progression est très rapide, j’ai pu esquisser des sauts au bout d’une semaine. Cette année j’effectuerai aux Glénans un stage de kitesurf de niveau 3/4, afin de me perfectionner dans cette discipline. Mes projets ? Dès qu’il existera un niveau 5, je compte préparer le monitorat. J’adore encadrer, transmettre aux stagiaires cette étincelle et cette envie de naviguer. Et de toute façon je ne peux vivre qu’en milieu marin. Se perfectionner puis encadrer est donc le meilleur moyen de vivre sur les îles, rencontrer d’autres passionnés, bref vivre sur l’eau le plus possible ! ». Le kitesurf ajoute une épice grisante au menu iodé de cette boulimique de mer…» 3 témoignages Tom Daune, Chef de base à l’Archipel « Le kitesurf est simple d’accès, contrairement aux idées reçues. Une bonne forme physique est requise car on passe beaucoup de temps dans l’eau mais ce n’est pas un sport difficile. Les conditions météo sont particulièrement importantes : un vent fort n’empêche pas de sortir, en revanche on ne peut pas naviguer avec un vent en rafales. Une bonne étude de la météo, c’est 90 % de la sécurité assurée. A l’archipel, la mer est presque toujours plate, protégée par les îles, et il est aisé de trouver un lieu adéquat pour s’élancer en kitesurf. L’îlot de Guiriden, par exemple, au large de Penfret, est souvent plébiscité pour son emplacement. » > Laurent, Moniteur de kitesurf « Je navigue depuis l’âge de douze ans et étais déjà moniteur de croisière et de planche à voile lorsque j’ai découvert le kitesurf, il y a une dizaine d’années. Dans les débuts de cette discipline, le matériel était moins bien, il a évolué depuis, plus léger, moins encombrant ! Rapide à mettre à l’eau, son côté « aérien » est grisant et l’on progresse vraiment vite. Le monitorat dans cette discipline s’est rapidement imposé pour moi car j’ai toujours aimé enseigner à tous les niveaux, réfléchir au moyen de faire progresser les stagiaires dans les meilleures conditions, avec une grande rigueur en matière de sécurité. Leur rapide progression est un grand plaisir pour eux mais aussi pour moi. Enseigner me permet également de découvrir des sites magnifiques et de rencontrer de nombreux autres pratiquants. Je commence ces jours-ci à encadrer un stage de niveaux 1 et 2 voiles en kitesurf sur l’île de Penfret, que je ne connaissais pas. Une découverte pour eux, mais aussi pour moi ! » 4 nœuds de vent au minimum sont nécessaires. En dessous de ce seuil, aux Glénans les stagiaires sont invités à pratiquer le stand-up paddle, autre activité qui permet de travailler l’équilibre. Quant à respecter scrupuleusement les consignes du moniteur, cela va de soi ! L’équipement Une combinaison en néoprène 5 mm sur un maillot de bain est nécessaire. Elle sera complétée par des chaussettes en néoprène (pas de botillons, trop larges pour pouvoir caler les pieds dans les footstraps) et un casque. Outre sa fonction de protection, ce casque sert à fixer un talkie-walkie grâce auquel le moniteur communique avec le stagiaire. En effet, l’enseignement « à distance « convient parfaitement. L’observateur extérieur comprend facilement ce qui se passe au vu de la position de l’aile. Ainsi le moniteur commente, explique à distance et apporte ses remarques par radio : position, appuis (« tend la jambe, descend ton aile »…). Ce système permet de gérer des niveaux qui deviennent vite hétérogènes car tous ne progressent pas à la même vitesse dans cette discipline : quand certains peinent encore à sortir de l’eau, d’autres tirent leurs premiers bords. Enfin, le talkie permet au moniteur de gérer l’ensemble de la flotte, en demandant par exemple aux stagiaires de se regrouper, ce qui améliore la sécurité. Enfin, harnais et brassière s’ajoutent à ce qui précède. Le kitesurf, qu’est-ce que c’est ? D’abord, une aile gonflable, d’une surface de 6 à 14 m2. Le pratiquant dispose toujours de plusieurs ailes, en général trois. En effet, comme sur un bateau, la voilure doit être adaptée aux conditions, à l’aptitude du stagiaire... Ici, pas d’enrouleur pour réduire la toile ! Changer une aile se fait très rapidement – bien plus vite qu’un changement de voile de planche. Aux Glénans, le choix s’est porté sur deux types d’ailes, la Thrust, plutôt pour les débutants, et la Bandit 6 destinée au perfectionnement. Il faut donc gonfler cette aile, en prenant soin de ne pas emmêler les lignes : 25 mètres de bout’ en textile, qui permet de piloter l’aile et est relié à une barre composite (carbone ou fibre). Cette barre, très légère, mesure environ 50 cm. Aux Glénans, la planche de kitesurf, quant à elle, mesure de 132 cm à 150 cm et est de marque française (F-One). Les planches sont principalement des Twin Tip. Ce modèle est « non-directionnel », c’est-à-dire dépourvu d’arrière et d’avant, ce qui convient mieux à l’initiation malgré une moins bonne remontée au vent. Chaque base proposant le kitesurf dispose cependant d’une planche directionnelle pour le perfectionnement. La planche est pourvue d’un leash (se prononce « lich »), élastique qui la relie au pied du pratiquant. Le matériel est récent et intègre les dernières innovations technologiques en matière de confort, de sécurité et de performance. Préparer le matériel, avec un peu d’entraînement, prend dix à quinze minutes. Chronique d’une journée (extra) ordinaire Un moniteur encadre au maximum 8 stagiaires. Ils ne naviguent pas tous en même temps, ayant besoin de pause, comme en planche à voile. Lors de la rotation sur le sable, on peut changer d’aile si le besoin s’en fait sentir, se reposer, prendre un casse-croûte, mais surtout observer les autres, ce qui est riche d’enseignements. © M. Dufray Le premier matin se passe sur le sable : décou- l’eau… et trop de force fait tomber le débutant verte du matériel, règles de sécurité, notions de en avant. Le dosage s’apprend ! La durée de cette « fenêtres de vol » (c’est-à-dire choisir la position étape est extrêmement variable, et peut prendre de l’aile par rapport au vent pour générer de la de deux heures à deux jours. Les adolescents s’en puissance). On apprend ainsi à faire décoller l’aile, sortent généralement très bien. Dès le démarrage, à atterrir, et toutes les manœuvres de sécurité, les sensations enivrantes sont là, c’est le grand notamment le largage. Il existe deux systèmes moment tant attendu. Cependant, au début le stade largage de la planche : l’un, partiel, ôte toute giaire ne navigue qu’au portant. D’où la nécessité puissance à l’aile ; l’autre, utilisé dans les situations de choisir un point de départ au vent, avec une extrêmes, permet de se détacher totalement de large étendue d’eau à courir ! l’aile. Le stagiaire doit pouvoir assimiler les bons Il lui faut ensuite apprendre à trouver les bons comportements, choisir les sites appuis pour diriger la planche, faire du travers puis « caper », en fonction du vent, du courant, L’accès c’est-à-dire remonter au vent. de l’état de la mer, de la présence à la pratique d’autres pratiquants sur l’eau, du Si les premiers départs s’effecmatériel… tuent depuis la plage, ils peuvent est rapide, aussi se faire en pleine eau. C’est Le stagiaire, assis sur le sable, le néophyte de toute façon indispensable pour apprend à doser finement la tracs’entraîner à caper, ou bien à faire tion mise dans l’aile, afin que le parvient vite une « transition « (en quelque vent fasse lever le stagiaire. Cette formation préalable dure en généà se faire plaisir. sorte, virer de bord). Le zodiac emmène alors les stagiaires au ral à peine une demi-journée. L’exercice suivant consiste, pendant une heure large, ce qui leur permet de filer sans obstacle, environ, à nager sans planche en se laissant trac- tout en embarquant sur le zodiac si le besoin de ter par l’aile. Cela permet d’étudier les différentes repos se fait sentir. allures, le corps formant un plan antidérive. Le Au fil des jours, les stagiaires s’enhardiront à faire stagiaire se familiarise ainsi avec le kitesurf et de plus grandes traversées, le kitesurf deviendra teste la manière de se diriger. un nouveau moyen de se balader sur l’eau. Comble Enfin, le stagiaire se lance, planche aux pieds. Les du spectaculaire, le saut : acte volontaire et simple conditions de vol nécessaires au tractage ont été à maîtriser et à doser. Le plus délicat, dans le étudiées. Démarrer pour ce premier bord est par- saut, est de donner un bon appel, ce qui dépend fois laborieux. Faute de puissance, on reste dans de l’appui et de la position de la planche, tout en > Infos pratiques Les stages durent 7 jours et se déroulent, au choix, à Bonifacio (hébergement à la Maison de la Mer) ou à l’archipel de Glénan (hébergement à Penfret). Les premiers stages ont ouvert le 13 avril. Au jour le jour, le choix du spot sera déterminé par les conditions météo et les stagiaires seront déposés, avec leur matériel, soit en zodiac (Archipel) soit en minibus (Bonifacio) sur le lieu le plus adéquat. A l’Archipel, de nombreuses îles offrent un éventail varié autour d’un lagon turquoise, avec toutes les orientations possibles. A Bonifacio les stagiaires seront déposés dans des sites tels que La Tonnara, Figari, Ventilegne, Santa Manza, Rondinara, Piantarella... conservant la maîtrise de l’aile. Celle-ci étant en sustentation, l’atterrissage s’effectue en douceur et le kitesurfeur continue sa route. En fin de journée, les ailes sont dégonflées –éliminer le sable est important - et l’ensemble du matériel soigneusement rincé. Des topos viennent compléter la formation : on débriefe, on commente, on analyse la météo future et les conditions générales, afin de déterminer le bien-fondé du choix du spot et de prévoir celui du lendemain. Lorsque s’achève le stage, tous les stagiaires ne sautent pas, mais tous peuvent tirer des bords et remonter au vent, pour leur plus grande joie. Pas besoin de tenter de battre un record de vitesse (plus de 50 nœuds à ce jour) pour être grisé par le vent, la légèreté de l’aile, l’intime mélange entre les éléments. Avec un apprentissage rigoureux, en peu de temps le kitesurf permet d’expérimenter des sensations inédites : le plaisir à l’état pur. C’est aussi la convivialité et la solidarité : un sport individuel qui se pratique en groupe. N’hésitez donc pas à vous lancer dans l’apprentissage ! > L e kitesurf aux Glénans Adultes Deux formules de formation de 3 à 6,5 jours à l’archipel de Glénan ou à Bonifacio: - le stage "Back Loop" pour les débutants (1/2 voiles) - le stage "Kite Loop" pour les initiés (3/4 voiles) Juniors (à partir de 15 ans) Deux formules de formation de 6,5 jours à l’archipel de Glénan: - le stage "Flip & Flat" pour les débutants (1/2 voiles) - le stage "Move & Tricks" pour les initiés (3/4 voiles) 5 Conseil Ad hoc Ex tr ai t du cours des > Réussir son entrée au port G le n a n s 7 e éd iti on Après avoir bourlingué, il faut rentrer au port, point de départ et terme de toute navigation, qu’il s’agisse de son port d’attache, d’un port d’escale ou d’un port de refuge... Les ports intérieurs, dissimulés dans les estuaires d’eau du bateau et la hauteur du seuil d’entrée. On des rias ou creusés dans des plaines côtières, sont ne choisit pas seulement un port pour la qualité en général de remarquables abris, mais ils sont de l’abri et de l’accueil : le tirant d’eau de quelques souvent bien dissimulés pour qui vient de la mer gros voiliers et la largeur de certains multicoques et leur entrée est parfois défendue par des passes limitent le choix des escales. La qualité de l’accueil et des courants, qui en rendent l’accès difficile. dans un port dépend souvent de sa spécialisaD’autres ports ont été gagnés sur la mer et se tion : il vaut mieux ne pas glisser un voilier dans cachent derrière de gigantesques un terminal pétrolier, éviter de jetées brise-lames. Les vagues Une entrée de port séjourner dans les nuages de viennent battre la muraille, le respoussière d’un port minéralier... se prépare sac dans la passe n’est pas rare. Quant aux bases militaires, elles Dans l’avant-port, la mer reste longtemps à l’avance. ne sont guère accueillantes pour agitée, tandis que l’arrière-port le visiteur égaré. Autant se reoffre ses darses, ses bassins et le grand calme. plier sur les commodités d’un port de plaisance Dans les régions où le marnage est important, la aux pontons bien alignés et aux abris rassurants... création de bassins à flot protégés par des écluses même s’ils sont parfois très encombrés. Les petits est une commodité appréciable qui permet d’éviter ports de pêche peuvent être des lieux d’escale l’échouage. Contrepartie importante cependant, il fort agréables, à condition de se renseigner sur le faut connaître l’horaire précis de l’ouverture des mouvement des bateaux (pour ne pas s’emparer portes et se livrer à des manœuvres d’amarrage d’une place habituellement réservée...). L’attitude pour passer le seuil de l’écluse sans talonner. Avant du plaisancier au moment de l’arrivée, sa discréde se présenter pour pénétrer dans le sas, il faut tion également sont des conditions nécessaires soustraire du résultat du calcul de marée le tirant à sa bonne intégration dans cet environnement 6 charmant, mais qui n’en est pas moins le principal outil des professionnels qui y travaillent. « ... » Une entrée de port se prépare longtemps à l’avance, en tout cas bien avant d’avoir reconnu les premières bouées du chenal. Au moment de l’approche, les choses peuvent se précipiter et tout ce qu’on n’aura pas soigneusement envisagé deviendra une source potentielle de mauvaises surprises. Consulter ses documents Une bonne partie des opérations se prépare sur documents, sur les Instructions nautiques et les guides nautiques du bord (ils proposent de nombreux plans de ports et des photos très utiles). Bien sûr, on se livrera à l’indispensable calcul de marée, et l’on n’oubliera pas que la préparation doit répondre aux questions suivantes : quel est le plan du port ? Quelle est la profondeur des bassins (et le tirant d’eau du bateau) ? Y a-t-il une vitesse limitée ? Des signaux d’entrée ? Quel est le canal VHF de la capitainerie ? En appelant sur le canal du port, on pourra savoir où se diriger à l’entrée - c’est indispensable dans arrière. Une autre garde est placée dans le cockpit, prête à servir. Une petite amarre placée au milieu du bateau peut se révéler bien utile sur les bateaux qui disposent d’un point d’amarrage à cet endroit; elle est très efficace pour immobiliser le bateau sur un catway. - La gaffe a été retrouvée, elle est prête, tout le monde sait où elle est... L’équipage doit être prêt à affronter l’imprévu. La Entrer au port Nos voisins britanniques ont coutume d’entrer au manœuvre qu’on a préparée peut brusquement port sur un bateau parfaitement rangé, vêtus im- devenir irréalisable : au lieu de venir à quai, on peccablement et manœuvrant en silence, comme va peut-être improviser un mouillage, prendre un s’ils revenaient d’une randonnée dominicale. Les coffre ou même repartir - à la voile si le moteur Français sont parfois plus minimalistes en matière tombe en panne! En entrant dans un port, on comde savoir-vivre... Quoi qu’il en soit, pour les uns mence, si c’est possible, par effectuer un « tour comme pour les autres, en vue du port ou de l’abri d’honneur « pour repérer les emplacements dischoisi, le rituel de manœuvre est le suivant. On ponibles, les courants, les risées ou les rafales. met le moteur en route par sécurité (débrayé bien Le tour d’honneur permet aussi de tester la maentendu). On place ensuite le voilier face au vent nœuvre envisagée dans un endroit dégagé - avant pour affaler la grand-voile, enrouler ou affaler la de s’y livrer dans un recoin du port. Le chef de bord voile d’avant. (On doit pouvoir les rétablir très vite explique clairement la manœuvre qu’il a prévue. en cas de panne mécanique.) Enfin, Il signale distinctement les changeaprès avoir vérifié qu’aucune écoute ments qui viennent toujours modiL’équipage ne traîne dans l’eau, on embraye le fier la belle mécanique qu’il a mise doit être prêt au point. Quand la manœuvre est moteur et on fait route vers le port. C’est le moment de préciser le rôle bien préparée, une grande partie du à affronter de chacun : préparer les aussières, succès réside dans la bonne qualité de la communication entre le chef fixer les pare-battage, retrouver la l’imprévu. de bord et l’équipage à ce moment. gaffe... - Les pare-battage sont placés sur chaque bord à Les zones dégagées le sont rarement sans rail’endroit le plus ventru du bateau, leur hauteur est son : ce magnifique poste qui nous tend les bras préréglée en fonction de l’endroit où l’on compte est peut-être réservé à des bâtiments de service ou aux pêcheurs professionnels... Si l’on n’a pas s’amarrer (catway, ponton, quai, etc.). - Un pare-battage, dit « pare-battage volant », est pu joindre la capitainerie, il est ainsi plus sage mis de côté. Il permettra de déborder le bateau de s’amarrer provisoirement à un ponton ou à à n’importe quel endroit, en cas de besoin. Un un coffre et d’aller se renseigner. En général, les équipier est chargé de se tenir prêt à le placer au ports de plaisance proposent un appontement d’acbon endroit, partout où se présentera un risque de cueil : c’est là qu’on vient prendre ses instructions toucher ou d’abîmer la coque. L’équipier doit avoir et son numéro de poste. Enfin, être au port, c’est l’œil et savoir bouger: on peut toucher à l’avant retrouver la terre ferme, son heure locale, ses sur tribord, aussitôt après à l’arrière sur bâbord! sanitaires et ses douches qui ne bougent pas, ses - On prépare les amarres et on veille à ce qu’elles démarches administratives, ses bruits, ses odeurs ne fassent pas de coques en se délovant. On place et... la liste des courses et des « choses qu’il faut une garde à l’avant, une pointe avant et une pointe faire « avant d’être repris par la hâte du départ. © M. Dufray forêt des mâts qu’on aperçoit derrière la jetée permet de prévoir l’encombrement du port. L’observation permet de surveiller le trafic. (Un gros navire s’apprête-t-il à quitter le port ? Est-il privilégié ?) Elle renseigne sur les signaux du port, qu’il faut tout particulièrement respecter dans les ports mixtes (plaisance et commerce). certains grands ports. Enfin, un coup d’œil sur la réglementation rappellera que, dans un chenal, il faut tenir sa droite (même au Royaume-Uni). Même en arrivant dans un port connu, on se souviendra que les conditions (de marée notamment) peuvent donner à ce port des aspects fort différents. Un petit coefficient peut rendre inaccessible un bassin qu’on a déjà visité, même quand la mer est pleine. Le paysage peut changer du tout au tout et la place manquer quand la mer est basse. Observer les lieux Les documents ne suffisent pas, il faut aussi se livrer à une observation minutieuse des lieux: nombre de mâts, types de bateaux, force et direction du vent, du courant (les bouées de casier que placent les pêcheurs dans les chenaux trouvent enfin leur utilité...). La taille des bateaux mouillés, béquillés ou échoués est une information utile. La Le port de Bonifacio classé en 2013 port le plus accueillant de Corse et deuxième port le plus accueillant de Méditerranée par Voile Magazine. 7 © M. Dufray Dériveur de dernière génération, le RS 500 est un bateau polyvalent et évolutif qui permet de s’initier au skiff et à ses formidables capacités de planning. Formation modernes > Des bateaux et adaptés à chaque formation Aux Glénans, vous pouvez être sûrs d’embarquer sur un bateau qui vous permettra de progresser, que vous soyez marin débutant ou confirmé. Découvrez selon quels critères est choisi le bateau de votre stage. De la planche à voile au voilier de plus de 13 mètres, la flotte des Glénans compte plus de 490 embarcations. Leur répartition sur les différents stages proposés ne doit rien au hasard. En effet, chaque bateau est choisi en fonction d’objectifs pédagogiques bien précis afin que les stagiaires progressent en toute sécurité. « En croisière, la logique qui préside au choix des bateaux veut que l’on respecte une certaine cohérence entre le niveau de stage et la taille du bateau » précise Yann Lenotte, responsable technique national. « Plus l’on avance en niveau de stage, plus le bateau est grand ». C’est ainsi que chaque année, plus de mille stagiaires débutants tirent leurs premiers bords sur des Glénans 5.7, de petits quillards de 5,70 mètres non habitables que l’on ne trouve nulle part ailleurs ! Simples, maniables et réactifs, ils offrent les conditions idéales d’apprentissage aux équipiers en herbe. Même logique du côté des voiliers habitables où aucun support ne dépasse les 32 pieds (environ 9,60 mètres) pour les stages de niveau 1. Ce qui permet de bien maîtriser le support, un bateau plus grand et plus large demandant plus d’expérience, notamment pour les manœuvres. Au niveau 2, les stagiaires évoluent également sur des bateaux jusqu’à 32 pieds car le programme de formation est globalement le même mais 8 axé principalement sur le perfectionnement des tés. Certains bateaux rapides et légers sont égamanœuvres. C’est au niveau 3 que les supports lement adoptés pour les stages qui privilégient une changent. « Le panel s’élargit aussi car on passe à logique de régate et donc de performance. « Auune logique de stages thématiques, par exemple delà de ce critère de taille, chaque base effectue de manœuvres, de conduite ou de navigation» ses choix en fonction de son plan d’eau. Les types précise Yann Lenotte. « Les bateaux deviennent de gréement ou de safran peuvent ainsi varier » plus sophistiqués en matière d’équipements, plus analyse Yann Lenotte. typés et plus rapides pour certains ». C’est ainsi En voile légère, la progression est également de que durant un stage « Horizon Manœuvres », qui mise mais elle se fait selon d’autres critères, en nécessite que les équipiers soient à l’aise pour catamaran, en planche ou en dériveur. En dériveur, se déplacer, l’équipage pourra évoluer on passe ainsi du RS Feva, un bateau sur des Bongo 9,60 ou des Pogo 8.50 permet de vivre ses premières Un grand bateau qui dotés d’un grand cockpit. A l’inverse, sensations de glisse, au Laser Vago lors de stages « Horizon Navigation », demande plus en niveau 2 puis au RS 500 au nion privilégie des supports qui offrent veau 3, beaucoup plus réactif sans un certain confort à l’intérieur et de la d'expérience. être extrême. Le stagiaire peut ainsi affiner ses chronologies et coordinaplace, par exemple pour pouvoir travailler sur la table à cartes. Les bateaux peuvent tions de manœuvres ainsi que la conduite et les alors faire 35 pieds comme le RM 10,50. niveaux de réglage avant de passer à des supports Nouveau bond en avant au niveau 4 où les bateaux plus sportifs qui demandent une plus grande réacmesurent tous 35 pieds (environ 10,5 mètres) tivité (Twenty Niner). et plus. Cette taille se justifie par le fait que les Si le choix des bateaux répond à un cahier des bateaux naviguent plus au large, les temps de navi- charges précis, Les Glénans ne s’interdisent pas gation augmentent tandis que les conditions météo de changer de bateau, au contraire ! La flotte se rencontrées peuvent être plus dures. L’aspect « vie modernise régulièrement pour répondre encore à bord » prend alors de l’importance. C’est pourquoi mieux aux besoins des stagiaires. le niveau de confort et l’espace vital sont augmen- Au portant > Where is Bryan ? Learning with Les Glénans Cet été, Les Glénans proposent de mêler plaisir de la voile et apprentissage de l’anglais. Ces nouveaux stages sont ouverts à tous les juniors de 15 à 17 ans qui souhaitent à la fois améliorer leur anglais et pratiquer la voile sur un bassin de navigation riche, aux paysages grandioses. Les stages « voiles et anglais » proposent une véritable immersion linguistique. Les journées se divisent en deux temps : les cours d’anglais 2 h30 à 3 h par jour et le reste de la journée consacré à la pratique de la voile. Les enseignants sont certifiés CELTA (Certificate in English Language Teaching). Durant ce stage, l’accent est mis sur une progression de l’anglais parlé.Pour cela, les petits groupes sont privilégiés (14 élèves maximum par classe). Lorsqu’ils ne sont pas en classe, ils naviguent en quillard (5.7 ou first 211) ou en dériveur (Laser Solo). Mais l’anglais n’est pas mis de côté pour autant. En effet, l’encadrement en mer comme à terre est bilingue ou anglophone (moniteurs de voile, maîtres et maîtresses de maison, matérialistes, responsable du site). Les stagiaires en profitent donc pour mettre en application leur apprentissage et mesurer leurs progrès de façon ludique. Côté hébergement, ils sont sur la base des Glé- nans située à Baltimore, une petite ville typique, très animée en été. Ils ont le plaisir de découvrir de magnifiques paysages en naviguant dans la baie des Cent Iles de Carbery et si les conditions météo le permettent, de se rendre jusqu’au fameux Fastnet rock. Un séjour garanti 100% dépaysement ! Des stages permettant d’allier plaisir et apprentissage, de découvrir la vie en collectivité dans une ambiance conviviale. Une belle expérience humaine, alliant solidarité, partage de culture, voile et anglais… > Infos pratiques En dériveur, le stage proposé est "Disco Voile & Anglais" (niveau 3 voiles). En croisière (sur site uniquement), les stages proposés sont : • "N’Roll Voile & Anglais" (niveau 1 voile) • "Capoeira Voile & Anglais" (niveau 2 voiles) • "Adventure Voile & Anglais" (niveau 3 voiles) Les premiers stages débuteront le 22 juin. La durée varie entre 6,5 et 11,5 jours. 9 Au portant > Elargissez votre horizon des îles Hébrides à la Turquie Du soleil de la Méditerranée aux embruns de la mer du nord, Les Glénans offrent la possibilité de s’initier à de nouveaux milieux de navigation, dans des conditions très différentes, tout autour de l’Europe. Yves Lallement, chef de bord, ne manque jamais de tester les nouvelles destinations. Avec lui, zoom sur les Iles Hébrides, situées au nord-ouest de l’Ecosse, et sur la Turquie… Royaume du soleil et des vents, de la lumière et des eaux turquoises, fréquentée par les marins depuis trois millénaires, la méditerranée offre toujours un espace de navigation privilégié. Aujourd’hui Les Glénans proposent des stages en Grèce, en Italie, en Sicile, en Croatie et en Turquie. Dans ces pays variés, chaque entité cultive son identité et son charme. La Turquie, un cadre idéal et préservé pour apprendre Yves Lallement, qui n’avait jamais navigué en Turquie, s’est tout de suite proposé pour encadrer un stage de niveau 2 et découvrir ce bassin de navigation : « C’est un cadre idéal pour apprendre. La côte, très découpée, offre beaucoup d’abris et la possibilité de faire des étapes pas trop longues. Le bassin de navigation, dans le Golfe de Fethiye, est protégé. Bien sûr le soleil est au rendez-vous et les sites naturels sont superbes. Les Turcs sont aussi particulièrement accueillants ce qui agrémente les escales. » En plein été, le Golfe propose un cadre encore préservé. « C’est joli, et il n’y a pas trop 10 de monde, en comparaison d’autres mouillages méditerranéens bondés en été ». Sites antiques, douceur des baignades, nourriture gorgée de soleil, petits ports de charme donnent toutes les conditions pour une croisière idéale. Et la faune est riche : vous aurez de bonnes chances de croiser des dauphins, et l’une des escales, outre la découverte d’un théâtre antique, vous permettra peutêtre aussi d’apercevoir des tortues. Côté technique, il faudra s’initier à un mode d’amarrage local bien différent de la manière bretonne : on mouille à l’avant et on recule vers le quai. Au mouillage, on ancre à l’avant pendant qu’un émissaire est chargé d’aller amarrer à terre un bout de l’arrière, avec l’annexe ou à la nage si l’eau est bonne. Mais gare aux rochers coupants en abordant… Les Iles Hébrides, un stage sportif dans un décor majestueux Outre les eaux accueillantes de la Turquie, Les Glénans proposent une aventure vers les iles Hébrides au nord-ouest de l’Ecosse, majestueuses et sauvages. Chaque année Périne, bateau de type OVNI à coque aluminium de 40 pieds, part de Bretagne et remonte aux iles Hébrides via les Cornouailles et l’Irlande. Là encore Yves, qui est déjà allé jusqu’en Islande avec Les Glénans, a voulu explorer cette « destination lointaine plus dépaysante que ce que l’on imagine ». Certaines de ces îles ont conservé une forte identité gaélique. On y parle écossais plus qu’ailleurs, et en été les nuits sont très courtes. L’éloignement, on le réalise en rejoignant en avion, sur l’île de Lewis, le port de Stornoway surtout dédié à la pêche et peu habitué aux plaisanciers. Yves y a retrouvé une ambiance proche de la Bretagne nord, avec beaucoup de caractère. Comme dans la Manche, les marées sont importantes et génèrent de très forts courants. Il faut bien calculer ses navigations et mieux vaut s’assurer d’avoir un bon moteur en cas de vent et de courant défavorables... Côté météo, les conditions peuvent être difficiles sans être pour autant apocalyptiques, tempère Yves. Et comme l’affirme un dicton local : « Si le temps ne te plaît pas, attends cinq minutes ! » Pour Yves, « naviguer à partir des Hébrides, c’est se confronter à des conditions plus sportives, avec un peu plus d’adrénaline qu’en France dans des paysages superbes. » Les stages au départ des Hébrides, réservés au niveau 4, procurent des possibilités de navigation variées, avec des étapes courtes ou longues. L’archipel compte à lui seul 500 îles et îlots parfois sauvages ou désertés, peuplés seulement de moutons et d’oiseaux de mer. Vous y croiserez beaucoup de phoques, et même des rorquals pour ceux qui sauront ouvrir l’œil... Des Hébrides, on pousse vers les îles Orcades, réputées pour leurs sites archéologiques, ou encore les îles Shetlands, connues elles aussi pour leur faune exceptionnelle et à l’influence plus scandinave. On peut aussi rejoindre la côte Ouest écossaise. Partout les mouillages sont superbes et les escales chaleureuses. La population est très sympathique. Le soir au port, c’est au pub qu’on la retrouve... Essai Salona 35, un voilier > Le de course croisière rapide et confortable Réactif, rapide, et puissant, le Salona 35, est un voilier élégant et performant, conçu autant pour la croisière que pour la régate. Martial Hachez, qui navigue avec Les Glénans depuis 18 ans et encadre des stages depuis 2005, présente ce nouveau venu. L’intérêt du moniteur Le bateau est rapide et amusant, avec une très belle ligne, vraiment agréable à barrer. C’est un voilier qui donne beaucoup de sensations. Avec le Salona 35, on gratte tous ceux avec qui on fait la course, même des voiliers plus longs... Les stagiaires que j’ai encadrés l’été passé ont apprécié le bateau et étaient contents d’avoir eu la chance de naviguer dessus. Navigation Ce bateau est très performant et permet de régater comme d’effectuer une croisière confortable. Il constitue une belle réussite pour la navigation. Vif, il est très réactif et manœuvrant. La grande barre à roue centrale, bien démultipliée, apporte un parfait contrôle de la conduite et des trajectoires, « au bout des doigts ». Le bateau répondra aux attentes de performance des stagiaires qui ont déjà un certain savoir-faire. Il est destiné aux stages de niveaux 3 et 4. Taillé pour la navigation au large, le bateau est marin et très sécurisant quelles que soient les conditions de mer. Il offre une bonne stabilité de route. Ce bateau doté d’une carène fine, a été choisi par Les Glénans pour son très bon compromis entre performance et confort. Cockpit Le cockpit est spacieux et très agréable. Il accueille sans problème les six équipiers, et reste pratique pour les changements d’amure et les manœuvres. La barre à roue, qui occupe 70% de l’arrière, est particulièrement grande, mais suffisamment reculée pour ne pas gêner les mouvements dans le cockpit. Impressionnante au départ, on s’y habitue vite. Gréement Très bien toilé, le voilier répond parfaitement aux sollicitations des réglages de voiles. Il se montre performant même par petit temps, excellent au près, et puissant par gros temps. Le bateau est à l’aise au portant et le spi supporte un vent fort. « C’est vraiment du beau matériel. » Dans les points à améliorer pour les prochaines versions, je déconseille l’enrouleur de génois caché sous le pont avec l’ancre. Un choix esthétique, mais qui se révèle très pénible quand l’enrouleur se coince… Habitabilité Le bateau accueille facilement six équipiers et reste classique dans sa conception : une cabine arrière, une cabine avant, et une couchette double dans le carré. Il est possible d’avoir deux bannettes en plus, qui se déplient au-dessus des banquettes, mais que l’on n’utilise pas dans les stages. Dans les « péchés de jeunesse », je note un frigo ridiculement petit, et une absence de logement pour la poubelle. > Caractéristiques techniques : Bateau conçu par le chantier croate Salona, qui rencontre un succès croissant avec ses voiliers innovants. Il a bénéficié des conseils de l’architecte Jason Ker, connu pour ses réalisations pour l’America’s Cup. Année de lancement : 2012 Monocoque Longueur : 10.40 mètres (9.16m à la flottaison) Largeur : 3.36 mètres Tirant d’eau 1,5 / 1,75 / 2,15 m m Surface de voile : 70 m2 Grand voile : 32 m2 Génois : 38 m2 11 A Marseillan, le stage « Sécurité P » permet aux moniteurs d’approfondir leur savoir-faire pratique et leurs connaissances théoriques en terme de sécurité sur un bateau. Expertise > La sécurité, notre priorité ! Aux Glénans, la sécurité est une seconde nature ! Elle fait partie intégrante de l’enseignement et même si les pratiques sont éprouvées, l’association n’hésite pas à les revisiter régulièrement pour plus d’efficacité. Stagiaires, moniteurs, responsables d’équipes, leur niveau de voile et leur parcours ont beau être différents, ils ont tous un point commun : le respect de la sécurité. Car aux Glénans, la sécurité fait partie intrinsèque de l’enseignement à la mer. A chaque étape de l’apprentissage, l’accent est mis sur l’évaluation et la prévention des risques. Quant aux moniteurs, la sécurité fait partie des trois critères de certification de leurs niveaux d’autonomie avec la technique et le sens marin. C’est ainsi que Les Glénans, grâce à leur savoirfaire, ont participé à la rédaction de plusieurs textes réglementaires qui s’imposent désormais au niveau national pour les activités nautiques. Au fil des années, ils ont également mis en place des pratiques qui ont pu apparaître incongrues à certaines époques. C’est le cas du port permanent de la brassière que plus personne ne remet en cause aujourd’hui. « Aux Glénans, le port permanent de la brassière est obligatoire. Une seule exception : de jour, le chef de bord peut en dispenser son équipage lorsqu’il a vérifié que dans les conditions du moment, un équipier ou lui-même tombé à l’eau, serait récupéré en moins de 4 minutes » rappelle 12 Jean-Paul Dissane, rédacteur du RISAN (Règlement intérieur de sécurité des activités nautiques des Glénans). Mais l’association ne se repose pas sur ses acquis. C’est ainsi que le Conseil des Moniteurs et des Encadrants Bénévoles (CDM) a lancé il y a un an et demi un vaste chantier pour revisiter les pratiques et les équipements de sécurité. L’objectif : harmoniser les procédures notamment pour les incidents les plus fréquents. « Certaines conditions ont changé : les bateaux sont plus hauts et plus rapides qu’avant, ce qui modifie forcément la manière dont on récupère et remonte une personne tombée à la mer » explique Pascal Binet, président du CDM. « Nous avons donc effectué une centaine de tests en situation réelle afin d’affiner notre méthode et pouvoir élaborer un document unique à l’attention des moniteurs. La démarche a été la même concernant la remontée où nous avons élaboré un matériel unique qui sera installé sur tous les bateaux de croisière cette saison et la suivante. Nous réfléchissons également à des équipements pour prévenir les accidents de bôme, par exemple un équipement individuel de protection ou un frein de bôme, ou encore une retenue de bôme, selon les types de support et les circonstances ». > En savoir plus En 1986, l’association se dote d’une Charte de sécurité. Réactualisée en 2011, elle devient le RISAN (Règlement intérieur de sécurité des activités nautiques des Glénans). Très dense, ce document est résumé en une page de « Quinze bonnes pratiques de sécurité en navigation », affichée dans tous les bateaux et sur les bases. Un format très pratique qui permet à tout utilisateur, stagiaire ou moniteur, de s’informer rapidement sur les dispositions qu’il doit appliquer. Le mot du Président > Retour sur les événements marquants de l’association Depuis le précédent « Courrier des Glénans » plusieurs évènements ont marqué la vie de notre association. 1° LE GRAND CONSEIL Jean-Pierre Glasser Président des Glénans 2° L’ASSEMBLEE GENERALE Le Grand Conseil qui s’est réuni le 17 Cette AG intéressante sur le plan informafévrier a été une réussite et un moment tionnel et pédagogique n’a pourtant, malgré d’échanges fructueux. Il en est ressorti un mes nombreux rappels, mobilisé que peu profond consensus sur le fond, une vision d’adhérents. largement partagée de l’identité Glénans. Les divergences ont essentiellement porté sur la Un motif de satisfaction qualité et/ou la rapidité des mises en œuvre. Elle a été de bonne facture et a permis aux Consensus aussi sur la nécessité de confor- adhérents présents de bénéficier d’une inforter notre expertise nautique et d’assurer un mation complète sur la situation actuelle des suivi des moniteurs, ce à quoi s’emploie déjà, Glénans et sur les questions qui s’y posent. avec efficacité, le Conseil des Moniteurs et D’abord elle a approuvé les nouveaux statuts Encadrants Bénévoles (CDM). Consensus et le nouveau règlement intérieur conforméégalement sur la nécessité de mettre en ment aux recommandations du Ministère œuvre une politique active en matière d’en- de l’Intérieur. Elle a ensuite approuvé les différents rapports et les vironnement. Par ailleurs le différentes délibérations proGrand Conseil a questionné Le Grand Conseil posés aux votes. Elle a élu 5 notre modèle économique qui s’est réuni nouveaux administrateurs, et s’est aussi interrogé sur l’apport des bénévoles dans le 17 février a été Camille Briffaut, Benedetta Collini, Claude Israël, Xavier la « gouvernance » des Glénans. D’ores et déjà, il nous une réussite et un George, Johann Gandilhon. est apparu qu’il y a urgence à moment d’échanges Le Conseil d’Administration se voit ainsi considérableclarifier leur place et à mieux fructueux. ment rajeuni et féminisé. Il les prendre en compte en parfait désormais une place aux ticulier en ce qui concerne les bénévoles non nautiques et permettre ainsi maîtresses de maison en la personne de au maximum d’entre eux de prendre des res- Claude Israël, par ailleurs ancienne présiponsabilités. Claude Israël a été chargée de dente du comité de secteur Méditerranée. Il conduire une mission de réflexion à ce sujet manifeste aussi sa dimension internationale avec la présence en son sein d’une irlandaise, et de nous faire des propositions d’action. Par ailleurs, un conseil des trésoriers a été Sinead Mac Aleese et d’une italienne, Benemis en place sous la responsabilité de Sinead detta Collini. Quant au Bureau de l’association Mac Aleese comprenant Jean-François Mai- il est composé d’un vice-président, Syvestre rot, directeur administratif et financier, Yves Louis, d’une trésorière et d’un trésorier-adLe Guelte, trésorier- adjoint, Isabelle Beau- joint, Sinead Mac Aleese et Yves Le Guelte, douin, Jean-Marie Guéden et François Goues- d’une secrétaire, Claude Israël. Pascal Binet y représente le CDM dont il est le président. nard anciens trésoriers de l’association. Et dans les prochaines semaines le CA initiera Par ailleurs, Frédéric Pezé, moniteur haute d’autres mesures en réponse aux questions mer, membre du CDM, a été élu au Comité d’Honneur. soulevées lors du Grand Conseil. 13 Enfin, je voudrais rendre hommage et remercier pour leur implication nos administrateurs sortants. Marie-Hélène Farnaud, Emmanuel Glasser, Jean-Marie Guéden, Claude-Henri Pesquet, Jacques Urvoas ont, à plus d’un titre, enrichi nos débats de leurs réflexions et de leurs engagements. Un regret et une inquiétude Pour Infos > Une version en italien et une en anglais sont disponibles dans votre espace perso sur le site internet, www.glenans.asso.fr 14 Le regret, c’est la faible mobilisation de nos adhérents pour cette journée : seulement 150 personnes, c’est trop peu au vu du nombre d’adhérents et surtout au vu des 1500 bénévoles qui assurent le fonctionnement de l’association au quotidien. Je sais le côté nécessairement formel d’une AG (approbation du rapport moral, du rapport d’activité, du rapport de gestion, etc.) Mais elle n’en reste pas moins le lieu où les adhérents peuvent s’exprimer, demander des précisions, contester des directions prises, proposer leurs réflexions. Je sais bien que cette situation ne date pas d’aujourd’hui et que nous nous sommes habitués à ce qu’un processus démocratique puisse fonctionner sur des règles qui ne sont activement portées que par une minorité pour peu qu’elle bénéficie de l’approbation et de la tolérance silencieuses des autres. Le fait que ce processus de désengagement soit aujourd’hui assez généralisé dans le monde associatif, syndical et politique ne peut constituer une excuse satisfaisante pour une association qui met au cœur de son projet, l’investissement dans un collectif, l’importance des processus de transmission, la prise de responsabilité nautique et associative. Je sais aussi que, nonobstant ce désengagement spécifique, le projet Glénans se vit et fonctionne sur les sites et dans les encadrements et qu’il y manifeste une réelle vitalité. Mais aucune structure ne peut longtemps fonctionner sans un minimum d’institutionnalisation solide, structurée et valablement légitimée. Autrement dit le projet Glénans ne peut longtemps se contenter d’un « entresoi » sympathique sur les sites et les bateaux. J’ai souvent eu l’occasion de le dire, la force et la spécificité des Glénans résident dans la synergie entre salariés et bénévoles. Mais, quoiqu’il en soit de la légitimité du mandat représentatif, il n’est pas sain de laisser une trentaine de bénévoles diriger politiquement l’association sans un soutien assumé des adhérents. Incidemment je souhaiterais revenir sur une décision du Conseil d’Administration qui n’a pas toujours été bien comprise et qui a suscité quelques interrogations. Nous avons en effet décidé lors du CA du 16 juin 2012 l’obligation de voter pour la totalité des postes d’administrateurs. A cela trois raisons majeures : 1- Une question de responsabilité : sauf cas particulier 4 postes sont chaque année à renouveler. Il appartient à chaque adhérent de se déterminer personnellement et à ne pas laisser à d’autres le soin de le faire à sa place 2- Une question de respect pour ceux qui ont pris la peine de présenter leur candidature 3- Un souci d’empêcher d’éventuelles manœuvres susceptibles de « tordre » les résultats de l’élection C’est donc dans le souci de renforcer la qualité démocratique de ce vote, et non pas l’inverse, que cette décision a été prise. 3° LA CONJONCTURE ECONOMIQUE Alors que, comme vous avez pu le lire dans les divers rapports présentés lors de l’Assemblée Générale, l’année 2012 s’est soldée par un résultat déficitaire, le début de cette année ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Comme les autres associations du secteur touristique, nous sommes soumis aux aléas de l’actuelle conjoncture économique. Certes nos « fondamentaux » sont sains et notre situation est loin d’être dramatique. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de voir longtemps notre activité se réduire. Or il y a vraisemblablement en France et en Europe, plus de 15 000 personnes susceptibles de se retrouver dans le projet nautique et les valeurs des Glénans. Aussi, à chacun d’entre vous, auprès de vos familiers, de vos amis et connaissances, de vous faire le porte-parole du projet Glénans qui aujourd’hui se décline de la voile au kitesurf, de Bonifacio à Collanmore. Jean-Pierre Glasser > Stage Liaison : avant tout une expérience nautique Bénévolat > Embarquez pour un séjour Liaison ! Sans eux, stagiaires et moniteurs de l’archipel de Glénan ou du Fazzio n’auraient ni vivres ni matériel. D’avril ou juin à septembre, ils sont plusieurs dizaines de bénévoles à avitailler les îles dans le cadre d’un séjour Liaison. Pourquoi pas vous ? Vous êtes majeur, vous avez déjà effectué deux semaines de stages aux Glénans et vous avez une bonne condition physique ? Le séjour « équipier de Liaison » est fait pour vous ! Certes, vous ne naviguerez pas sur un bateau à voile mais vous aurez l’occasion de vous familiariser avec les manœuvres et les règles de conduite d’un gros bateau à moteur tout en profitant d’un cadre exceptionnel, l’archipel de Glénan en Bretagne. Car en pleine saison, toutes les bonnes volontés sont requises pour avitailler les îles en vivres et en matériel, pour les moniteurs et les centaines de stagiaires qui y élisent domicile le temps d’un stage. Deux allers-retours sont effectués par semaine. Vous dormez donc tantôt à la base, tantôt sur les îles. En tant qu’équipier sur le bateau l’Archipel, votre rôle est déterminant. En effet, vous êtes chargé(e) d’assister le patron de liaison pour transporter les vivres et le matériel à bord, puis de le débarquer mais surtout d’amener le bateau à bon port ! « C’est une occasion de découvrir la navigation d’île en île et d’apprendre à construire un plan de navigation pour un bateau à déplacement lourd en tenant compte des horaires de marées, des conditions climatiques, du vent et des courants » précise Pascal Rovirolat, chargé des séjours « Liaison » à Concarneau. Les plus expérimentés peuvent postuler au séjour « Patron de liaison ». Pour cela, il est nécessaire de posséder le CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphonie), le permis plaisance à moteur et d’avoir effectué deux semaines de stage aux Glénans. Il faut également avoir une très bonne connaissance du bassin de navigation. En Corse, l’avitaillement du Fazzio est réalisé par un patron de Liaison à l’aide de « Fred », une barge en aluminium de sept mètres équipée d’un moteur de 100 CV hors-bord. Pour tous ceux qui l’ont tenté, le séjour Liaison s’est révélé riche en expériences, en acquis et en rencontres. Paysages magnifiques, ambiance unique et expérience nautique irremplaçable. Alors prêts à vous inscrire en tant que bénévole ? Pendant ce stage d’une semaine, une journée est généralement consacrée par le patron de liaison à l’apprentissage de la conduite d’un gros bateau à moteur même si toutes les situations sont propices à cet enseignement. Les apports de ce stage sont nombreux : - La sécurité : apprendre à vérifier le bateau, à utiliser la VHF, prendre connaissance des procédures en cas de voie d’eau ou d’incendie et utiliser un livre de bord. - La technologie : comment fonctionnent le moteur, l’électricité à bord, le système de barre franche. Savoir diagnostiquer des pannes légères. - La navigation : connaître les différentes méthodes de positionnement et leur pertinence, les règles du pilotage, les marées, les courants, le vent, les règles de barre et le balisage marin, savoir utiliser un GPS. - Les manœuvres : maîtriser les manœuvres de port, d’approche d’un coffre, d’un autre navire mais aussi le remorquage, l’amarrage, l’arrimage. - La météo : la lecture du bulletin météo, l’anticipation de la météo à horizon visible, les effets de site, les effets de brise. témoignage Aurélien, 25 ans, a effectué plusieurs stages Liaison sur le bateau l’Archipel. Il en garde un souvenir indéfectible. « J’ai suivi plusieurs stages de croisière aux Glénans avant de choisir un stage Liaison à Concarneau, l’été dernier. Ce qui m’a motivé ? Pouvoir profiter du cadre des îles tout en faisant du bénévolat. Je m’étais inscrit pour une semaine, j’en ai effectué quatre, c’est vous dire combien cela m’a plu ! Pour moi, l’intérêt du stage est que l’on apprend à manœuvrer un gros bateau à moteur, y compris dans un port, et à piloter à l’aide d’une carte, d’une ficelle et tout simplement des yeux. Je me suis rendu compte ensuite combien c’était utile pour la voile. Et puis, les îles ne pouvant pas être privées de vivres et de matériel, l’Archipel navigue régulièrement dans des conditions musclées. Ce qui permet de développer aussi son sens marin. Côté équipage, on travaille aussi la gestion et la cohésion d’équipe car pas question de chômer ! Par exemple, on « mule » six tonnes d’eau dans la semaine. Il y a aussi la mer, le fait de partager la vie des îles avec les stagiaires et les moniteurs ainsi que les pêcheurs du coin. Ça, c’est irremplaçable ». 15 Vie associative > Participez aux activités bénévoles en bref... Erratum Dans le Courrier des Glénans n°85 de janvier 2013, page 14 sous le titre «Il y a 50 ans aux Glénans...», deux erreurs se sont glissées à propos du nom des architectes, l’orthographe correcte est JH Illingworth et A. Primrose. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour ces erreurs. Des tondeuses écologiques à l’Ile Verte ! Du 23 février au 9 juin 2013, l’île Verte a accueilli des habitants plutôt inattendus. Quatre boucs ont été prêtés aux Glénans pour débroussailler le site, livré à lui-même au cours de l’hiver. Cette idée originale du comité de Secteur de Paimpol est à la fois écologique, économique et procure un gain de temps considérable pour la préparation de la saison en évitant le fauchage de la végétation. Lancement du catalogue Irlandais Le Ministre des transports, du sport et du tourisme Irlandais Léo Varadkar a rencontré le Délégué Général des Glénans Laurent Martini pour le lancement du catalogue Glénans irlandais qui a eu lieu au National Yacht Club à Dublin le 21 avril 2013. Secteur Arz Secteur Paimpol Contact : n Olivier Pardessus – Président E-mail : [email protected] Contact : n Pierre-Yves Cayla - Président E-mail : [email protected] > 14 - 15 septembre :entretien de la base > 01- 03 novembre :week-end secteur (places limitées) > 09 - 11 novembre :Assemblée Générale du Comité de Secteur > 3 1 août -1er septembre :Désarmement du site de l'Ile Verte. > 16 -17 novembre :Désarmement des bateaux + Assemblée Générale du Comité de Secteur Secteur Archipel Secteur Méditerranée Contact : n Sophie Marchand - Présidente E-mail : [email protected] Contact : n Chloé Vitry - Présidente E-mail : [email protected] > 8 - 10 juin : Rallye des Entreprises, > 13 - 15 Septembre : Rallye de la Rentrée > 15 -16 juin :Week-end travaux à Marseillan > 13 -14 juillet :Week-end travaux à Marseillan > 14 -15 septembre :Week-end travaux + préparation Multi Défi à Marseillan > 14 - 20 septembre :Démontage du Fazzio avec 2 jours de navigation à Bonifacio > 28 - 29 septembre :Multi Défi à Marseillan > 5 - 6 octobre : « Faites du bénévolat » à Marseillan > 23 - 24 novembre :Assemblée Générale du Comité de Secteur à Marseillan > 1 4 - 15 décembre : Week-end travaux à Marseillan Les inscriptions aux activités doivent intervenir au plus tard 10 jours avant la date. Secteur Irlande Contact : n Michael O’Meara – Président E-mail : [email protected] > 1 - 2 juin : week-end travaux à Collanmore > 31 août - 1er septembre : week-end travaux à Collanmore > 12 - 13 octobre : week-end travaux à Baltimore Le Courrier des Glénans Les Glénans - quai Louis Blériot - 75781 PARIS cedex 16 Tél. 01 53 92 86 00 - www.glenans.asso.fr De gauche à droite : Matthieu Valette (chef de base Irlande), Laurent Martini (Délégué Général des Glénans), Léo Varadkar (Ministre des transports irlandais), Michael O’Meara (Président du Comité de Secteur Irlande) 16 Directeur de la publication : L. Martini Responsable de la rédaction : J.Seilinger Comité de rédaction : F.Essirard, J.Seillinger, S.Perroux, C.Lelevier, M.A.Chavassieu, O.Nicolas Maquettiste : V. Boudon Ont participé à la rédaction : A.I. Barthélémy, M.A. Chavassieu, JP. Glasser E.Nouel, M.Valette Photos non créditées : Photothèque des Glénans