+ rt-pcr in situ
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Fanny Coulpier http://www.transcriptome.ens.fr/sgdb/ Un peu d’histoire… Ø1953 : Découverte de la structure en double hélice de l’ADN par James Dewey Watson, (prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962). Ø 1956 : Découverte de l’ADN polymérase ADN dépendante (ADN pol I) par Arthur Kornberg (prix Nobel de physiologie ou médecine en 1959). Ø 1970 : Co-découverte indépendante de l’ADN polymérase ARN dépendante par Temin HM et Baltimore D (prix Nobel de physiologie ou médecine en 1975). Ø 1986 : Première publication publique sur la PCR par Kary Mullis (prix Nobel de chimie en 1993). Ø 1988 : Première PCR réalisé avec une ADN polymérase thermostable, provenant de Thermus aquaticus, par Saiki RK. Ø 1991 : Première détection du produit de PCR par sonde (sonde d’hydrolyse) par Holland PM. Ø 1992 : Invention de la PCR en temps réel par Higuchi R. PCR:Polymerase Chain Reaction Elle permet d'obtenir, à partir d'un échantillon complexe et peu abondant, d'importantes quantités d'un fragment d'ADN spécifique et de longueur définie. L'ordre de grandeur à retenir est celui du million de copies en quelques heures. C'est, généralement suffisant pour une utilisation ultérieure. Techniques associées à la PCR Ø PCR emboîtée ou PCR gigogne (Nested PCR) Ø PCR en gradient de température Ø PCR multiplexe Ø PCR par essais (Touchdown PCR) Ø PCR sur colonie (Colony PCR) Ø RT-PCR (RT-PCR pour Reverse Transcriptase PCR) Ø RT-PCR en une étape (single step RT-PCR) Ø RT-PCR in situ (in situ RT-PCR) Ø RT-PCR sur une cellule (single-cell RT-PCR) Ø PCR quantitative (q-PCR pour quantitative PCR) RT-PCR pour Reverse Transcriptase PCR L'acronyme RT-PCR signifie Reverse Transcriptase PCR, soit une PCR après transcription inverse d'un acide ribonucléique (ARN) en ADN complémentaire (ADNc). En réalité, il s'agit d'une PCR "classique" réalisée sur un ADN complémentaire (ou ADNc), qui est une copie d'un ARN obtenue par une transcription inverse. La RT-PCR a été mise au point pour utiliser les ARN comme matrice d'amplification de la PCR. Elle est certainement la méthode la plus sensible pour détecter (et éventuellement quantifier), les ARN messagers au niveau d'un organe, d'un tissu ou d'une cellule. Dans ce but elle est souvent réalisée in situ (cf. PCR in situ) c'est à dire sur du matériel biologique fixé. Elle est également utilisée pour la construction de banques d'ADNc, le tri d'ARNm (Differencial Display RT-PCR) ainsi que la construction de sondes d'ADN. L'une des difficultés de cette méthode concerne la préparation des ARN qui peuvent être très facilement dégradés et contaminés par de l'ADN génomique. PCR en temps réel ou quantitative (PCR-Q) ØLa PCR-Q ØDéfinition ØPCR-Q vs PCR classique ØLe matériel ØChimies de détection ØQuantifications ØPrincipe du Ct ØNotion d’efficacité ØQuantification Absolue / Relative Ø Normalisation ØBilan ØAvantages / inconvénients ØDomaine d’application Définition C’est une technique destinée à pouvoir quantifier la quantité d’un type d’ARN initialement présent dans un échantillon. La réaction en chaîne par polymérase en temps réel est une technologie ayant de nombreuses applications, basée sur une réaction enzymologique, la PCR et sur la mesure en continue de son produit. A chaque cycle d’amplification, la quantité d’ADN total ou d’amplicon est mesurée grâce à un marqueur fluorescent. L’obtention de la cinétique complète de la réaction de polymérisation permet d’obtenir une quantification absolue ou relative de la quantité initiale d’ADN cible, ce qui était très difficile à obtenir sans biais en PCR en point final. Objectif principal de la plupart des biologistes, elle soulève de vives polémiques quant à l’utilisation de calibrateur externe ou interne (gène de ménage). A l’exception de complexes protocoles utilisant des calibrateurs externes homologues compétitifs, elle ne permet qu’une quantification relative. PCR en temps réel versus PCR en point final Le matériel Le matériel Une PCR sur le light Cycler Chimies de détection Ø Intercalant de l’ADN Î SYBER-green Ø Quenching Î Sonde d’hydrolyse (taqman) Le SYBRGreen chimie non spécifique, liaison à l’ADN double brin La chimie « Syber-green Limite de la technique SYBER-green® : risque de détection des dimères d’oligonucléotides ou d’un produit PCR non spécifique: Î contrôle lors de la mise au point par dépôt sur gel de la présence d’une seule bande Î contrôle à chaque réaction de la présence d’un seul produit PCR par évaluation du Tm du produit PCR à l’aide de la courbe de fusion (contrôle qu’il n’y a bien qu’un seul produit, avec le bon Tm) La chimie Taqman Molécule fluo. Reporter Molécule fluo. Quencher Excitation 488nm Excitation 510nm Émission 520nm Émission 560nm La chimie Taqman Ø Nature des fluorochromes reporters : - FAM : bleu - VIC : vert - NED : noir - PET : rouge Ø Avantages de la Q-PCR avec sondes : - très spécifique (car cette PCR nécessite l’utilisation de deux amorces et d’une ou plusieurs sondes spécifiques) - possibilité de faire des multiplexes : plusieurs PCR dans le même tube : détection de fluorochromes différents indicateurs de PCR différentes dans le même tubeÎ quantification relative directe, meilleure normalisation. Ø Limites : coût des sondes (surtout si nombreux gènes à différents à quantifier) La quantification par PCR en temps réel Bruit de fond Le Ct(cycle threshold) ou Cp (crossing point) Efficacité de la PCR L’avènement de la PCR en temps réel a mis en exergue que l’efficacité d’une réaction de PCR (généralement notée (E) n’était pas toujours égale à 100%. ) Si E=100%, à chaque cycle on a 2n. Par contre si E # 100% on a alors (E+1)n Cela signifie que sur l’ensemble des cycles considérés comme quantitatif tous les brins matrices ne servent pas forcément à donner une copie complète de l’amplicon. Deux phénomènes en sont les principales causes : Ø Tous les brins matrices ne sont pas forcément liés par un complexe amorce/polymérase lors de la phase d’hybridation. Ø Toutes les synthèses ne sont pas forcément complètes, notamment si la phase d’élongation est trop courte. Cette efficacité est donc théoriquement inférieure ou égal à deux mais certaines sources considèrent qu’elle est acceptable jusqu’à 2,3! Calcul de l’efficacité de PCR E+1 = 1.915 Exemples La quantification Quantification relative vs absolue Dans le grande majorité des cas la PCR-Q consiste à comparer au moins 2 échantillons. Un échantillon sert de référence et la quantification des autres sera faites relativement à cette référence. Si le nombre de molécule de la référence est connue alors une quantité absolue pourra être assignée à chaque échantillon et l’unité pour être un nombre de copies ou un nombre de molécules. Si le nombre de molécules n’est pas connu on attribuera une valeur arbitraire à la référence (1,100%...) et il sera possible d’assigner pour les autres échantillons des valeurs relatives à cette référence. Quantification absolue par gamme standard externe Quantification relative - pas besoin de courbe de standard - calcul des résultats par comparaisons des Ct - nécessité de définir : un gène servant de contrôle endogène, un échantillon de référence le contrôle endogène : - donne une image de la quantité de matrice apportée (ADN ou ADNc), - est présent en quantité constante dans tous les échantillons, - normalise : - les biais d’extraction et de contaminations par des inhibiteurs (ADN) - les variations d’éfficacité de transcription inverse Quantification relative par la différence des Ct N= No (1+E)Ct N=No 2ct Inconnu Témoin No inc. = N / 2Ct Notém = N / 2Ct R= No inc/ Notém = 2Ct / 2Ct R= 2 -(Ct – Ct) Ct inc ΔCt Ct tem Î R= 2-ΔCt Î Quantité Relative Quantification relative avec calcul de l’efficacité de la PCR Gamme du témoin Gamme de l’échantillon inconnu ⇒Calcul de la pente médiane qui peut être différent de 2 ⇒ R= E-ΔCt Courbe de fusion Les sources de variabilité expérimentale La normalisation Afin de corriger ses variations expérimentales, une normalisation est nécessaire: Pour l’ADN génomique: Ø une séquence spécifique du génome Ø une séquence de l’ADN mitochondrial Pour l’ARNm Ø une séquence d’un transcrit « ubiquitaire » Choix des séquences de normalisation Pour le génome: Ø pas de copies multiples Ø Absence de polymorphisme Ø Pas de séquences similaires Choix des séquences de normalisation Pour les ARNm Î Contrôle ARN endogène Ø Le gène ubiquitaire= un mythe? Ø L’ARN ribosomale= Ct trop élevés Ø Les classiques: β-actine, GAPDH, HPRT, UBC, s14, β2-microglobuline, TFIID. Ø Normalisateur par rapport à un tissu spécifique: expl: l’α-actine squelettique ou de la γ-actine pour les cellules sanguines Quantification relative: Normalisation (1) R= No inc/ Notém R= No inc/ Notém Gène cible Gène réf Résultat brut Normalisation par un gène de référence Rnorm= Rgène cible / Rgène réf Résultat Normalisé Quantification relative: Normalisation (2) Rnorm= Rgène cible / Rgène réf R= 2 -(Ct – Ct ) cible X 2 -(Ct – Ct) Réf R = 2 –[ ΔCt cible - ΔCt ref] Rnorm= 2- ΔΔCt Quantification relative: Normalisation (3) Si Calcul de l’efficacité: Rnorm= Rgène cible / Rgène réf Rnorm= E -(Ct – Ct ) X E -(Ct – Ct) cible Réf Rnorm=E -ΔCt cible X E- ΔCtRéf Sensibilité des méthodes de quantification Avantages de la PCR en temps réel sur la PCR classique ØRapidité ØContrôle qualité du produit (courbe de fusion) ØIdentification facile de la phase informative, très courte (4-5 cycles) ØMise en évidence des variations d’éfficacité ØRésultats plus précis et plus fiable Bilan de la PCR en temps réel Avantages ØPrécision ØSpécificité ØReproductibilité (réactifs optimisés) ØSensibilité Î cellules unique, une copie ØRapidité ØCoût accessible ØPas de contamination ØQuantification absolue Bilan de la PCR en temps réel Contraintes ou plutôt des exigences ØMettre au point le système PCR ØChoisir une stratégie de Normalisation ØMaîtriser les sources de variabilité Domaines d’application de la PCR en temps réel Détecter / Quantifier Ø Expression de gènes : transcrits Ø Détermination de niveaux d’expression ARNm Ø Knock-Down de gènes (SiRNA) Ø Validation des expériences de puces à ADN ØGènes: ØDiagnostic prénatal(anomalies chromosomiques, maladies génétiques ØDiagnostics en oncologie (charge tumorale) ØGénomes ØRecherche de microorganismes (bactéries pathogènes, charge virale) ØCriblage des résistances antibiotiques Champs d’application Détecter/ Identifier ØÉvénement d’insertion ØTransgenèse ØOGM ØGénotypage ØOncologie ØPharmacogénétique (SNP) ØEmpreintes génétiques ØÉtudes phylogénétiques Mise en place d’une manip de PCR-Quantitative dans le cadre de la validation de résultats obtenue par puce à ADN Étude du transcriptome de cellules de Schwann: Comparaison de nerfs sciatiques de souris sauvages versus souris knock-out (krox-20 ),dépourvues de myélines WT -/Ratio 0.5< 1 <2 Ratio <0.5 gène 1 = 0.35 Î Plus exprimé chez le Wt Ratio >2 gène 2 = 2.5 Î plus exprimé chez le mutant Préparation des échantillons ØUtilisation si possible des mêmes ARN ayant servis pour les hybridations ØSinon préparation d’ARN dans les mêmes conditions ØRT pour obtenir l’ADN complémentaire simple brin AAA TTT mutant (Inconnue) AAA TTT WT (Référence) RECHERCHE DES AMORCES DE PCR 1-Les critères généraux: ØLongueur des oligonucléotides = 16 à 26 nt ØLongueur de l’amplicon = 100 à 200 pb (efficacité) ØTaux de GC = 40 à 70% ; teneur en GC et AT équilibrée en 3’ et 5’ Ø Tm des oligonucléotides ~ 60°C(hybridation et élongation à 60°C) RECHERCHE DES AMORCES DE PCR 2-Les critères de séquences: ØRépétitions de bases (G) <4 (efficacité de couplage) ØÉviter les structures secondaires : -intra amorce: épingle à cheveux -inter amorce: complémentarité des 3’ Ø Polymorphisme: oligos dégénérés (N) et doubler la concentration pour chaque site de dégénérescence. RECHERCHE DES AMORCES DE PCR 3-Outils bioinformatiques Sélection des amorces et sondes avec un logiciel dédié En ligne Primer 3 http://frodo.wi.mit.edu/cgibin/primer3/primer3_www.cgi PCR-Sélection d’amorces http://www.dsi.univparis5.fr/bio2/welcome.html Commerciaux Oligo 6.0 Primer Express Primer Designer Vérification de la spécificité par BLAST http://www.ncbi.nlm.nih.gov/BLAST/ Optimisation Ø Choix d’une paire d’amorces: tester plusieurs paires (mesure d’efficacité) Ø Choix de la concentration des amorces Ø Vérification de la spécificité: PCR sur ADNg et ADNc courbe de fusion et agarose 9 Effet « couple d’amorces » sur l’efficacité (1) C4 C1 20 21 22 23 24 Pour un même gène les Ct diffèrent en fonction des couples d’amorces. Î Calcul de l’efficacité de chaque couple et choisir le meilleur. 9 Effet « couple d’amorces » sur l’efficacité (2) L’idéal est de calculer l’E pour tous les couples d’amorces. Choisir les couples qui ont des E du même ordre de grandeur. 9 Effet « concentration des amorces » sur l’efficacité Î Choisir la concentration optimum, qui permet d’avoir la meilleure efficacité 9 Récapitulatif Ø On a choisi les meilleurs couples d’oligos et la meilleur concentration pour: Gènes cibles: Gène 1 et gènes 2 Gènes de références: β-actine ou GAPDH Ø On a nos ADNc préparés après RT sur les ARNt pour: ADNc Témoins: sauvage ADNc Inconnu:mutant 9 Efficacités de la PCR avec nos amorces Gène 1 Pente -3.192 Efficacité 1+E 105% 2.05 Équation N=No2.05Ct Gène 2 -3.429 96% 1.96 N=No1.96Ct GAPDH -3.503 93% 1.93 N=No1.935Ct Les efficacités sont correctes et similaires Î On peut analyser et normaliser les résultats 9 Rappel des équations R= No mut/ Nowt R= No mut/ Nowt Gène 1 GAPDH Résultat brut Normalisation par un gène de référence Rnorm= Rgène 1 / RGAPDH Résultat Normalisé 9 Calcul du ratio pour le gène 1 WT (Témoin) Mutant (inc) E+1 Gène 1 23.58 20.88 2.05 Gène 2 28.75 29.79 1.96 GAPHD 22.34 22.01 1.93 Rnorm= Rgène 1 / RGAPDH Rnorm= E -(Ct – Ct ) / E -(Ct – Ct) Rnorm= 2.05 -(20.88 – 23.58 ) / 1.93 -(22.01 – 22.34) Rnorm= 2.05-(-2.7) / 1.93 -(-0.33) Rnorm= 6.66 / 1.24 = 5.49 Î Gène 1 est 5.49x plus exprimé chez le mutant Î gène réprimé par krox-20 9 Calcul du ratio pour le gène 2 WT (Témoin) Mutant (inc) E+1 Gène 1 23.58 20.88 2.05 Gène 2 28.75 29.79 1.96 GAPHD 22.34 22.01 1.93 Rnorm= Rgène 1 / RGAPDH Rnorm= E -(Ct – Ct ) / E -(Ct – Ct) Rnorm= 1.96 -(29.79 – 28.75 ) / 1.93 -(22.01 – 22.34) Rnorm= 1.96-(1.04) / 1.93 -(-0.33) Rnorm= 0.49 / 1.24 = 0.40 Î Gène 1 est 2.5x moins exprimé chez le mutant Î gène activé par krox-20 9 Ratios puce vs Ratios PCR-Q Ratio puce Gène 1 2.5 Ratio PCR-Q 5.9 Gène 2 0.35 0.4 Refaire la PCR-Q sur 3 extractions d’ARN indépendant et tests avec d’autres contrôles. , La validation par PCR-Q de résultats de puce à ADN doit être compléter par des hybridations In Situ Analyse d’échantillons alimentaires pour la présences d’organismes génétiquement modifiés Détection du soja Roundup Ready(tolérantes à l’herbicide glyphosate ) dans 3 échantillons par méthode PCR multiplexe 9 Les amorces et sondes ØLes sondes Taqman de lectine et de RR sont marquées respectivement avec les fluorochrome VIC et FAM qui ont une longueur d’onde démission différentes. (Il faut un thermocylceur capable de détecter des fluorochromes multiples avec différentes longueurs d’émission: hermocycleur ABI PRISM 7700) FAM VIC Sonde Taqman lectine (Réf) Sonde Taqman RR (cible) ØLes amorces F/R pour la lectine et RR sont choisies comme décrit précédement 9 Préparation de la courbe standard Ø Il faut posséder des échantillons de soja où l’on connaissent le % exacte de soja RR Ø Et de l’ADN de soja non transgénique en quantité constante 1-soja RR 0.1% + ADN 50ng 2-soja RR 0.5% + ADN 50ng 3-soja RR 1.2% + ADN 50ng 3-soja RR 5% + ADN 50ng Gamme Standard 9 Préparation du mastermix -Mix PCR: Mastermix (Taqman) Amorce Le-F Amorce Le-R Amorce-RR-F Pour une réaction Amorce RR-R Sonde Le Sonde RR + ADN Î échantillons (courbes standard ) + échantillons inconnus à tester (A B et C) 9 Établissement de la courbe standard 0.1% soja RR Ct le Ct RR Î ΔCt1 0.5% soja RR Ct le Ct RR Î ΔCt2 1.2% soja RR Ct le Ct RR Î ΔCt3 5% soja RR Ct le Ct RR Î ΔCt4 ΔCt Courbe : log(%) vs ΔCt Log % 9 Calcul du ΔCt pour chaque échantillon Échantillon A Î ΔCt = CtRR – CtLe Échantillon B Î ΔCt = CtRR – CtLe Échantillon C Î ΔCt = CtRR – CtLe 9 Estimation du % de soja RR présent dans les échantillons Échantillon A = 0.35% de soja RR ΔCt Echantillon B = 1.07% de soja RR ΔCtA ΔCtB Echantillon C = 3% de soja RR ΔCtC -3 -2 -1.5 -1 0 0.1 1 2 1.5 3 Log %