des déclinaisons pédagogiques et artistiques
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des déclinaisons pédagogiques et artistiques
DES DÉCLINAISONS PÉDAGOGIQUES ET ARTISTIQUES Goshu le Violoncelliste( Celo hiki no Goshu), 1981, Japon, dessin animé, 1h03, Isao Takahata d’après l'oeuvre de Kenji Miyazawa Longs métrages : Métrages : 1968 : Horus, prince du Soleil 1972 : Panda Petit Panda 1981 : Kié la petite peste 1982 : Goshu le violoncelliste 1987 : L'Histoire du canal de Yanagawa 1988 : Le Tombeau des lucioles 1991 : Omoide Poroporo - Souvenirs goutte à goutte 1994 : Pompoko 1999 : Mes voisins les Yamada 2013 : Le Conte de la princesse Kaguya Courts 2003 : Jours d'hiver Né à Ise le 29 Octobre 1935, après des études de littérature à l’université polytechnique de Tokyo il change de voie lorsqu'il découvre à travers « Le roi et l’oiseau » de Paul Grimault, les possibilités visuelles et formelles offertes par l'animation. Il débute vers 1956 comme scénariste à la Tôei animation. Il devient animateur puis réalisateur de séries télévisuelles (Ken l’enfant loup). Isao Takahata est co-fondateur des studios Ghibli avec Hayao Miyazaki. AVANT LA PROJECTION Préparer les élèves à venir voir le film au cinéma en prenant appui sur … › La carte postale. Quelques photogrammes doivent permettre aux élèves d'émettre des hypothèses sur le film qu'ils viendront découvrir au cinéma. › L'affiche du film comme support de lecture, permet aux élèves de prélever des indices visuels (Le portrait de Beethoven et le tanuki représenté). On peut aussi comparer l’affiche française et la japonaise. Ces éléments peuvent être insérés ou glissés dans le cahier, le classeur ou le porte-vues Histoire des arts. Une comparaison des affiches des films réalisés par Isao Takahata permettra de voir la diversité des styles abordés. Takahata n’est pas un dessinateur, il est avant tout et essentiellement un metteur en scène. Il travaille donc en collaboration avec un concepteur visuel, chargé de donner une unité visuelle à l'œuvre, qui laisse donc une empreinte forte À L’ISSUE DE LA PROJECTION DES MOTS-CLÉ : La nature, la musique, apprentissage, Beethoven, bestiaire, persévérance, dessus-dessous, chat, anthropomorphisme, ciné-concert. Olivier Richard, animateur Art & Culture DDEC35 pour École et Cinéma 2014 -2015 Le travail de Takahata est très documenté et ses recherches sont très poussées dans les domaines de l’histoire, des sciences ou de la littérature pour donner un aspect réaliste à ses films, sans tomber dans le documentaire. « Au Japon la nature a souvent été représentée. C’est notre chair, notre sang. Le directeur artistique du film a passé sa vie à dessiner des feuilles, des arbres, des plantes. Au point de les intégrer. Parfois on revenait à la photo, mais le plus important, c’était ce qu’il avait en lui. Nous avons dessiné un nombre incalculable d’herbes japonaises non répertoriées par exemple. Elles existent toutes ! Toutes ! Ça aussi, ça fait partie de mon penchant pour le documentaire ». Takahata à propos de son dernier film « Le conte de la princesse Kaguya » Propositions pédagogiques Avec les élèves, réaliser des croquis des éléments naturels autour de l’école. Essayer de trouver différentes façons de les représenter du plus rapide au plus réaliste. Représenter l’espace environnant de l’école avec un élément constant (un arbre, un clocher, un bâtiment) en variant les points de vue spatiaux (de loin, de près, en plongée, en contre-plongée, etc..) et temporels (le matin, en fin de journée, sous la pluie, avant l’orage,…) Goshu le Violoncelliste est l’adaptation d’un conte traditionnel japonais et la plupart de ses œuvres sont l’adaptation de mangas (Kie la petite peste) ou de chefs d’œuvres littéraires japonais (Le tombeau des Lucioles). Propositions pédagogiques Lister avec les élèves les contes traditionnels français ou européens adaptés au cinéma : de Cendrillon à Peau d’âne en passant par La Belle et la Bête (http://www.ecoleetcinema92.ac-versailles.fr/spip2/spip.php?article1) La musique de Beethoven « colle » aux images. Takahata a construit son film en utilisant la technique du mickeymousing : il s’agit d’un commentaire musical qui ponctue et accompagne très étroitement «les actions et les mouvements survenant dans les images du film par des figures et des actions musicales exactement synchrones, qui peuvent réaliser en même temps le bruitage, stylisé et transposé en notes musicales » (Michel Chion,Le Son au cinéma). Propositions pédagogiques er S’inspirer des propositions du ppt Ecole et Cinéma 1 octobre HISTOIRE DES ARTS Le film d‘animation : I.Takahata a été très marqué par deux films d’animation : « « L’homme qui plantait des arbres » de F.Back (1987) et « Le roi et l’oiseau » de P.Grimault (1979). Le premier est une ode à la nature, une adaptation d’une nouvelle de Jean Giono(1953) et le second est l’adaptation d’un conte (La bergère et le ramoneur de Hans Christian Andersen) qui associe rêve et réalisme. L’homme qui plantait des arbres Frédéric Back Olivier Richard, animateur Art & Culture DDEC35 pour École et Cinéma 2014 -2015 Le roi et l’oiseau Paul Grimault Le paysage japonais : les estampes japonaises sont une référence pour les artistes contemporains nippons. Le travail d’Hokusaï est fondamental pour tous ceux qui cherchent à représenter l’espace qui les entoure en variant les motifs. Une exposition a lieu cette année au Grand Palais (http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/hokusai) Hokusai Les « Trente-six vues du mont Fuji » (Fugaku sanjû-rokkei) 18e vue : Le coup de vent dans les rizières d'Ejiri dans la province de Suruga (Shunshû Ejiri en Suruga) 1829-1833 De nombreux artistes se sont inspirés de son œuvre ou de son univers ou des représentations de la nature par les artistes japonais Jeff Wall “A Sudden Gust of Wind (After Hokusai)” 1993 G. Lacombe. “Marine bleue. Effet de vagues”. 1893 Victor Hugo « Ma Destinée », 1867 Edouard Manet, « Portrait d'Emile Zola », 1868 Olivier Richard, animateur Art & Culture DDEC35 pour École et Cinéma 2014 -2015