1 Rapport d`activités 2011 SOMMAIRE LE MOT DU

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1 Rapport d`activités 2011 SOMMAIRE LE MOT DU
Rapport d’activités 2011
SOMMAIRE
LE MOT DU PRESIDENT
INTRODUCTION
CONSEIL GENERAL ALiA
LES EQUIPES
Au 31 Décembre 2011
LES SITES D’INTERVENTION D’ALiA
ETAT DES LIEUX
I) LE CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT
ET DE PREVENTION EN ADDICTOLOGIE (CSAPA)
A) Le CSAPA AMBULATOIRE
B) Le CSAPA avec hébergement
Centre Thérapeutique Résidentiel d’HAUTE BRIN
II) LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT A LA REEDUCTION DES
RISQUES POUR USAGERS DE DROGUES (CAARUD)
III) LA PREVENTION
IV) LES ACTIONS DE FORMATION
V) LES ATELIERS
VI) PROJETS 2012
Annexe : FORMATION DU PERSONNEL
1
LE MOT DU PRESIDENT
L’année 2011 fut pour ALiA une année difficile.
Diverses sources de difficultés peuvent être identifiées.
-
En sa deuxième année d’existence, ALiA a dû, tout en continuant à développer ses activités,
continuer sa construction en particulier par l’ouverture du chantier des accords collectifs.
Chantier ardu, long, mobilisateur d’énergie et de temps et qui n’a trouvé sa conclusion qu’en
2012.
-
Le premier semestre 2011 a été marqué par des problèmes nés fin 2010 au sein des
ex-salariés de Soleil Levant. Problèmes relationnels complexes entre les salariés des sites et
entre des salariés et la direction. Ces problèmes sont apparus suffisamment importants au
Conseil des Présidents pour qu’il décide d’intervenir directement dans la recherche de
solutions permettant l’apaisement des situations conflictuelles et le retour d’une dynamique
de travail. Le traitement de ces problèmes s’est prolongé jusqu’en 2012 pour une conclusion,
pour le moment provisoire.
-
Les ateliers de Trélazé. L’entrée du médico-social dans l’orbite de la Santé a eu pour
conséquence de séparer les soins de l’insertion. Or, l’insertion comme outil de soins, était la
problématique des ateliers. Les ARS ne finançant plus les ateliers, nous avons demandé des
subventions pour l’insertion, demandes restées vaines ainsi que les divers essais de
réorientation des activités de l’atelier. Les activités ont cessé d’être ouvertes aux usagers en
fin 2011. Début 2012, nous avons dû licencier deux salariés.
-
Le regroupement des associations a compliqué le travail de comptabilité ce qui en 2011 tout
comme en 2010 a entrainé des retards dans l’établissement des comptes, ce qui ne facilite pas
le pilotage de la gestion.
Ces difficultés et leurs conséquences ne doivent pas pour autant masquer d’une part la progression
des constructions nécessaires au bon fonctionnement de l’Association et de ses établissements
(règlement intérieur, accords collectifs, projet d’établissement) et d’autre part la mise en place
progressive des sites et la réalisation effective des activités ainsi qu’en témoigne ce Rapport
d’Activités.
Jean-Louis RONDEAU
2
INTRODUCTION
Ce rapport d’activité 2011 de l‘association ALiA présente les activités du Centre de Soins
d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), ambulatoire et avec hébergement,
du Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues
(CAARUD), du service Prévention Formation et des Ateliers d’insertion sociale.
Le CSAPA en ambulatoire (Angers, Cholet, Saumur) :
Il est constaté, pour 2011, le maintien de la file active, 2 658 personnes, un peu moins qu’en 2010,
2 768 personnes. Cet écart pas très significatif peut s’expliquer par la mise en place d’un nouveau
mode de saisie des données informatiques, encore perfectible.
Nous avons fait le choix dans ce rapport, de porter notre attention sur quelques activités du service :
-
Le travail près des familles et de l’entourage : une augmentation est notée en 2011,
408 personnes, 250 en 2010. Ceci témoigne du développement voulu par l’association de
travailler en direction des familles et de l’entourage.
-
L’intervention en direction des personnes détenues ou sortant de prison : une équipe s’est
constituée à la maison d’arrêt pour suivre ces personnes. Notre bonne collaboration avec les
services de la maison d’arrêt permet d’envisager un bon développement de cette activité et ce
malgré l’exiguïté des locaux.
-
Les groupes thérapeutiques : Ces activités apportent aux usagers un soutien par l’approche
collective dans leur démarche de soins, (Prévention des rechutes, Regards vers l’extérieur,
groupe Marche, QI Gong, cinéma et ateliers thérapeutiques Cholet).
Le CSAPA avec hébergement :
Le Centre Thérapeutique Résidentiel d’Haute Brin, est situé à Beaupréau. L’accueil de 21 personnes
dont 14 originaires des Pays de Loire nous a permis, cette année, de noter la bonne articulation entre
les différents services d’ALIA et nos partenaires locaux et régionaux.
Le CAARUD (Angers Cholet Saumur):
Le lieu d’accueil sur Angers a été endommagé fin 2010, ce qui n’a pas permis d’assurer pleinement
nos missions près des usagers. Sur les antennes de Cholet et Saumur, l’accueil est au sein du CSAPA.
Dès début 2012, le CAARUD angevin trouvera de nouveaux locaux. Pour Saumur, les locaux seront
prêts en mars 2012 et pour Cholet début 2013.
En 2011, 79 personnes ont fréquenté le CAARUD et 156 en 2010. La diminution de la file active est
à mettre en rapport avec les problèmes de locaux.
La Prévention:
En premier lieu, nous rappelons les valeurs qui nous guident dans nos actions.
Ensuite, nous présentons les différentes actions de prévention en précisant le public (parents, jeunes,
professionnels…), les établissements (scolaires, structure d’insertion…), avec les nombres de
participants pour chacune des actions ou interventions.
3
Il est à noter la grande diversité des lieux d’intervention en plus des établissements scolaires.
La Formation :
Une intervenante est chargée de l’organisation et de la coordination de ces actions. Ces actions sont
réalisées avec la participation d’autres intervenants de l’association en fonction des thèmes abordés.
En 2011, notre activité formation s’est légèrement développée.
Les ateliers :
Les ateliers ont continué à fonctionner en 2011 avec l’incertitude des financements à venir. Situés
entre le domaine de l’insertion et le domaine du médico-social, les ateliers n’ont pu trouver une
source de financement adaptée, les activités se sont poursuivies tout au long de l’année et l’arrêt de
l’activité en direction des usagers a été effectif à la fin de l’année 2011.
Projets 2012 :
Nous avons commencé en fin d’année à travailler sur le projet d’établissement. Un programme
d’action a été établi pour arriver à avoir un projet finalisé avant la fin de l’année 2012.
Ce projet, en plus de répondre aux exigences de la loi 2002-2, va permettre aux salariés de renforcer
les échanges sur les pratiques et de dynamiser les équipes.
Les regroupements sur des sites communs se poursuivent :
- Cholet, regroupement en Juillet 2010 dans des locaux provisoires et construction d’un
nouveau local disponible fin Janvier 2013.
- Saumur, regroupement prévu début 2012.
- Angers, projet d’acquisition en cours.
Les équipes n’ont pas été ménagées ces deux dernières années par les changements structurels au sein
de l’association, malgré cela, elles ont su garder leur professionnalisme et leur dynamisme permettant
ainsi de remplir les missions de l’Association près des usagers. Nous les en remercions.
Le Directeur de l’Association
Maurice MANCEAU
4
Le Directeur Médical et Clinique
Jean-Yves GAIGNARD
CONSEIL GENERAL ALiA
CONSEIL DES PRESIDENTS
Jean-Louis RONDEAU
Jacques PRINET
Maryvone LEROY
CONSEIL DE GOUVERNANCE
SOLEIL LEVANT
Jean-Pierre ROLANDEAU
Max DETCHEVERY
Jeannette CHOUTEAU
ADAMEL
Karima VEILHAN-BADEK
Jacky COUEGNAS
AAATF
Michel PINEAU
Jean-Marie CHENNEBAULT
Françoise NICOLAS
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LES EQUIPES
Au 31 Décembre 2011
ANGERS
Chef de service :
DIRECTEUR D’ASSOCIATION
MANCEAU Maurice
FEDERKEIL Laurent
DIRECTEUR MEDICAL & CLINIQUE
GAIGNARD Jean-Yves
1 rue de la Boëtie
34b rue Saumuroise
COAT-RIVRY Maryvonne
BIROT Vincent
CARRE Françoise
CROIX Charlotte
DUMEZ Fanny
FEDERKEIL Françoise
HEULIN Nicolas
LEMATELOT Delphine
MARIAS Thierry
MERCERON Blandine
POUPIN Grégoire
PICHON Emmanuel
TROUILLET Céline
GOUT Ludwig
BEUZEVAL Denis
BLANCHARD Jean-Baptiste
BORGOMANO Catherine
GAIGNARD Jean-Yves
GLOTIN Jean-Baptiste
GUERIN Martine
GUIMAS Sonia
KETTANI Nadia
RAMBAUD Françoise
TOUZET Emmanuelle
PERRIN Jean-Xavier
TRELAZE
Aide à l’insertion
AVRILLAUD Denis
BEAUDUSSEAU Mickaël
MORIN Alain
6
CHOLET
SAUMUR
Chef de service
DELZENNE Jean-Noel
BEAUPREAU CTR
Chef de service
ANTIER Isabelle
BONNIER Marie-Claude
BOUTTE Nadège
BOUREAU Marie
CADOT Emmanuelle
CHAUVIN Karine
GIRARD Danièle
HERAULT Murielle
CHENU Eliane
COSSARD Sylvie
GODET-BITEAU Marie-B.
LELUEC Stéphane
VALANCHON Audrey
PARES Christine
25 bis rue Seigneur
12 rue des Patenôtriers
BELLANGER Anne
BOURNAZEL Valérie
BRUNET Marie-Thérèse
BATTREAU Pierre
ROULET Jeannine
BEVILLE Karina
BEULAY Corinne
CHUPIN Christelle
BEULAY Corinne
TRIKI Vanessa
DOUET Catherine
FRUCHAUD Benoit
GOGUET Karine
GABILLARD Thierry
HUCHON Jean-Pierre
MARTIN Chantal
PAVAGEAU Florent
LAUNAY Jacky
RAYNAUD Marie-Dominique
SORIN Patrick
HAVET Pierre
LES SITES D’INTERVENTION D’ALiA
Sites
Angers
Cholet
Saumur
Beaupréau
Chemillé
Baugé
7
Lieux d’accueil
au 1er janvier 2011
En cours de réalisation
ou en projet
rue Regroupement en un lieu unique des trois
unités prévu au 1er semestre 2013.
CSAPA
ambulatoire,
Saumuroise
CSAPA ambulatoire, rue de la
Boëtie
CTMA,
Centre
Hospitalier
Universitaire
4 appartements thérapeutiques
relais
CAARUD, rue Thiers
CSAPA ambulatoire, rue Barjot
CAARUD, même adresse
CSAPA ambulatoire, rue des
Patenôtriers
CSAPA ambulatoire, rue Seigneur
CAARUD, rue des Patenôtriers
Centre thérapeutique résidentiel de
Haute Brin (10 places en collectif)
2 appartements thérapeutiques à
Cholet
Consultation de proximité deux ½
journées par mois
Consultation de proximité deux ½
journées par mois
Consultation de proximité une ½
journée par semaine
Recherche de nouveaux locaux
Nouveaux locaux en centre-ville prévus au
1er trimestre 2013, avec séparation des
espaces CSAPA et CAARUD.
Nouveaux locaux prévus mars 2012.
ETAT DES LIEUX
EPIDEMIOLOGIE REGIONALE
Sources :
« La santé observée dans les Pays de la Loire »
Observatoire régional de la santé
Janvier 2012
« Baromètre santé jeunes ; consommation d’alcool, de tabac et autres conduites addictives »
Observatoire régional de la santé.
Février 2012
Alcool
Malgré une forte baisse de la consommation d’alcool au cours des dernières décennies, la France
reste un des pays de l’Union Européenne les plus consommateurs, même si les consommations
d’alcool pur par habitant sont restées stables les cinq dernières années.
La consommation régulière est davantage répandue chez les personnes plus âgées (24 % des
55-75 ans et 3 % des 20-25 ans). Par contre, les ivresses et les consommations ponctuelles de quantité
importante semblent plus fréquentes chez les jeunes (45 % chez les 20-25 ans).
Dans les Pays de la Loire, 20 % des jeunes entre 15-25 ans déclarent une consommation régulière (au
moins 2 fois par semaine), 35 % des 15 à 25 ans déclarent qu’ils leur arrivent au moins une fois par
mois de consommer 6 verres ou plus en une même occasion.
Les conséquences de la consommation excessive d’alcool sont particulièrement préoccupantes dans
les Pays de la Loire :
- 1 200 décès annuels dus à des maladies directement liées à l’alcool ou à l’association alcooltabac : 80 % de ces décès sont des hommes et plus de la moitié surviennent avant 62 ans.
- Le taux d’accidents mortels de la route dans lesquels sont impliqués des conducteurs avec un
taux d’alcoolémie supérieur au maximum légal est supérieur à la moyenne nationale
(35 % versus 29 %)
Tabac
Les ventes de tabac connaissent une légère augmentation depuis 2009.
Les Pays de la Loire se classent parmi les régions ayant les plus faibles ventes de cigarettes par
habitant (5ème sur 22 régions métropolitaines).
29 % de fumeurs quotidiens (48 % chez les hommes entre 26-34 ans), avec une augmentation chez
les femmes de 45-64 ans.
25 % des Ligériens de 15-75 ans déclarent fumer quotidiennement, 32 % chez les 15-25 ans, sans
écart garçons-filles. 9 % des 15-25 ans présentent des signes de dépendance au tabac.
8
1 000 décès masculins et 300 décès féminins en moyenne par an dus au cancer du tabac. S’y ajoutent
les autres pathologies liées au tabac (cardiopathies, bronchites chroniques..).
Produits psycho-actifs illicites
Les Pays de la Loire se situaient, en 2008, parmi les régions françaises qui connaissaient les plus
faibles niveaux d’usage réguliers de drogues illicites.
44 % de 15-25 ans déclarent avoir expérimenté le cannabis (moins chez les filles), 55 % entre
18-25 ans.
Les habitudes de consommation se développent progressivement avec l’âge :
- 9 % des 15-25 ans déclarent un usage récent, 11 % pour les 18-25 ans
- 3 % des 15-25 ans présentent une consommation à risque de cannabis.
20 à 30 % des usagers à risque considèrent que leur consommation de cannabis a eu des
conséquences néfastes sur leur vie sociale et affective (relations avec la famille et les amis, justice ou
police, difficultés financières, problèmes de santé …)
L’expérimentation et l’usage des autres produits illicites (cocaïne, ecstasy, héroïne…) sont moins
répandus.
Moins de 4 % des jeunes ligériens déclarent avoir expérimenté l’un ou l’autre de ces produits.
Par conséquence, les résultats basés sur des faibles effectifs sont à considérer avec précaution.
3 000 usagers environ bénéficient d’un traitement de substitution aux opiacés.
La prévalence des hépatites et du virus du sida chez les usagers de drogues par voie injectable ou
nasale est en baisse.
Les taux d’interpellations pour usage ou usage-revente de produits illicites ont augmenté.
Peu ou pas d’enquête sur la réduction des risques.
Polyconsommation
12 % des 15-25 ans consomment de façon régulière au moins deux substances psycho-actives (tabac,
cannabis et alcool).
Médicaments psychotropes
Les Pays de la Loire représentent, avec la Bretagne, le plus faible indice comparatif régional de
dépenses de médicaments, délivrés en officines de ville, et ayant bénéficié d’une prise en charge par
le régime général.
Cependant, les dépenses relatives aux psychotropes sont proches de la moyenne nationale.
Addictions comportementales
Les seules données épidémiologiques disponibles montrent que les addictions alimentaires touchent
très majoritairement les femmes.
9
DISPOSITIF DE SOINS EN ADDICTOLOGIE DANS LE MAINE ET LOIRE
Source : Schéma de l’organisation des soins en addictologie du Maine et Loire
Février 2008
L’organisation territoriale, selon le Plan National de Santé Publique pour la prévention et la prise en
charge des conduites addictives se définit en 3 niveaux :
- Le niveau I assure les réponses de proximité, y compris les sevrages simples.
CSAPA ALiA
CHU Angers + ELSA (Equipe de liaison en soins en addictologie)
CH Cholet + ELSA
CH Saumur + ELSA
- Le niveau II propose des prises en charge spécialisées et accueille les patients posant des
problèmes particuliers (sevrages et soins résidentiels complexes, hospitalisation de jour, soins
de suite et de réadaptation).
CHU Angers
CH Cholet
CTR Haute Brin ALiA
SSR LES Euménides Le Louroux-Béconnais : prévision ouverture en 2012.
- Le niveau III comprend les centres d’addictologie universitaires, couvre les besoins du niveau
II et constitue un lieu de ressources, de formation et de recherche.
CHU Angers.
La réduction des risques liés à la consommation de substances psycho-actives est organisée dans le
Centre d’Accueil, d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues
(CAARUD), géré par ALIA.
Le Réseau des Acteurs en Addictologie du Département du Maine et Loire (RESAAD 49) est chargé
de favoriser le décloisonnement des structures et la coordination des soins entre partenaires tout au
long du parcours des patients.
10
I) LE CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT
ET DE PREVENTION EN ADDICTOLOGIE
A) Le CSAPA ambulatoire
Le CSAPA 49 est autorisé pour les missions suivantes auprès de toutes personnes confrontées à une
problématique d’addiction (intéressé lui-même ou membre de l’entourage), selon les termes du décret
du 14 mai 2007 et de la circulaire du 28 février 2008 :
Missions obligatoires :
- Accueil ;
- Information ;
- Évaluation médicale, psychologique et sociale ;
- Orientation.
Missions obligatoires faisant l’objet d’une spécialisation :
Prise en charge et réduction des risques pour toutes les addictions ;
Missions facultatives :
- Consultations de proximité et repérage précoce des usages nocifs (dont Consultations jeunes
consommateurs) ;
- Prise en charge des addictions sans substance ;
- Intervention en direction des personnes détenues ou sortant de prison ;
- Actions de prévention, de formation, de recherche (hors financement par la dotation globale
de fonctionnement du CSAPA).
Les Usagers
Nombre de personnes reçues dans le CSAPA
2010
Nombre de personnes vues au moins une fois
dont nombre de personnes vues une seule fois
dont nombre de nouvelles personnes
Patients
2 768
634
1 207
2011
Nombre de personnes vues au moins une fois
dont nombre de personnes vues une seule fois
dont nombre de nouvelles personnes
11
Patients
2 658
940
1 268
Personnes de
l'entourage
250
Personnes de
l'entourage
408
Le nombre de personnes reçues au CSAPA varie guère d’une année à l’autre.
Un tiers des usagers est rencontré qu’une seule fois au CSAPA. Il s’agit d’usagers qui sont, soit en
demande d’information, soit non-demandeurs de soins (adressés par l’entourage ou la justice), soit
dans une première phase d’un processus de changement de comportement, soit perdus de vue sans
explication.
Par contre, nous constatons, sans l’avoir précisément chiffré, qu’un groupe d’usagers bénéficie d’un
accompagnement plus intense (en nombre d’entretiens et en temps). Cet accompagnement, au sein du
CSAPA peut être long (plusieurs années). De fait, le parcours d’une personne en difficulté avec une
addiction est souvent chaotique, avec parfois un cumul de difficultés et problèmes.
Parmi les personnes reçues, 15 % sont des personnes de l’entourage (famille, proches, travail.)
Voir plus le chapitre « Accompagnement de l’entourage ».
Sexe des usagers
Nombre d'hommes
Nombre de femmes
Total
2 184
584
2 768
%
78,9
21,1
100
2011
Nombre d'hommes
Nombre de femmes
Total
2 070
588
2 658
%
77.9
22.1
100
2010
Plus de deux-tiers d’hommes pour un petit tiers de femmes, ce constat est le même depuis plusieurs
années.
Age des usagers
2010
moins de 20 ans
dont moins de 18 ans
entre 20 et 24 ans
entre 25 et 29 ans
entre 30 et 39 ans
entre 40 et 49 ans
entre 50 et 59 ans
60 ans et plus
Ne sait pas
Total
12
188
64
308
194
580
601
467
188
178
2 768
%
6,8
2,3
11,1
7,0
21,0
21,7
16,9
6,8
6,4
100
2011
moins de 20 ans
dont moins de 18 ans
entre 20 et 24 ans
entre 25 et 29 ans
entre 30 et 39 ans
entre 40 et 49 ans
entre 50 et 59 ans
60 ans et plus
Ne sait pas
Total
%
9
3.8
11.9
13.3
20.9
21.1
16.4
7.5
5
100
228
97
300
335
527
332
413
190
133
2 658
42 % des personnes rencontrées au CSAPA ont entre 30 et 49 ans.
Une majorité de moins de 30 ans est usager de produits illicites et une majorité des plus de 30 ans
sont usagers d’alcool. Ceci est à prendre en compte dans les modes d’accompagnement à proposer,
en fonction des différences, des modes d’usage et des codes sociaux de ces 2 sous-groupes.
Ce constat est utile pour mettre en place des modes d’accompagnement adaptés au public, telle que la
Consultation Jeunes Consommateurs.
Origine géographique
2011
Nombre de patients originaires du département
Nombre de patients originaires de la région
Nombre de patients en provenance d’autres
régions
Ne sait pas
Total
2 412
119
48
%
90.7
4.4
1.8
79
2 658
2.9
100
Plus de 90 % des usagers sont originaires du département du Maine et Loire. Quelques patients
viennent du canton des Herbiers (Vendée), secteur faisant partie de notre territoire d’intervention.
Origine de la demande de consultation
Environ 30 % des usagers viennent de leur propre initiative ou aidés par leurs proches, 30 % sont
adressés par les services de justice, 30 % sont orientés par le secteur sanitaire et social et 10 % divers.
Un partenariat, déjà ancien, avec d’autres intervenants du champ médico-psychologique doit être
régulièrement maintenu pour faciliter le parcours de soins des usagers.
Les missions des services de soins/justice sont clairement et régulièrement définies.
Répartition des usagers suivant les produits consommés ou les addictions les plus dommageables
L’alcool reste le produit le plus dommageable, environ 57 % des usagers déclarent l’alcool comme le
produit consommé ou l’addiction la plus dommageable. Suivent ensuite le cannabis pour 23 % des
usagers et les autres produits illicites pour 5 % des usagers. Le tabac représente 13 % des produits
dommageables. Les médicaments détournés et les addictions sans produits sont faiblement
13
représentés, 2%. Des demandes autour des nouvelles techniques d’information et de communication
font leur apparition.
La porte d’entrée « alcool », très importante, amène une forte demande de soins, principalement vers
les services ayant, antérieurement, une orientation alcoologique et conduit à des longs délais
d’attente pour obtenir un premier rendez-vous. Ceci est préjudiciable pour l’usager.
L’activité
Nombre d’actes avec les patients
2011
Médecins généralistes
Psychiatres
Infirmiers
Psychologues
Assistants sociaux
Educateurs spécialisés et animateurs
Autres, Sophrologie, shiatsu
Total
3 885
0
3 799
1 954
1 128
1 757
1 433
13 956
Les actes médicaux (médecins et infirmiers) sont majoritaires. Ceci s’explique par une prise en
charge médicale des patients alcoolodépendants (sevrage ambulatoire des boissons alcooliques), le
traitement de substitution des opiacés, la prise en charge des pathologies secondaires ou associées
aux troubles addictifs et les traitements médicamenteux (psychotropes principalement).
Ce tableau ne reflète que globalement l’activité du CSAPA. Après avoir présenté succinctement
le déroulement d'une prise en charge et une liste des outils de cette prise en charge, nous avons fait le
choix, pour ce rapport 2011, de présenter, plus particulièrement, quelques activités et outils, dans le
but de montrer la diversité des modes d’accompagnement.
Le déroulement de la prise en charge
L’accueil et l’évaluation de la demande :
Le premier accueil
L’évaluation de la demande
La permanence d’accueil
L’accueil collectif
L’évaluation de la situation de la personne
La prise en charge transdisciplinaire :
La prise en charge médicale
La prise en charge infirmière
La prise en charge psychologique
La prise en charge sociale et éducative
14
Les outils de la prise en charge
Outre les entretiens individuels et les consultations, le CSAPA ambulatoire utilise et met en œuvre
des activités et outils spécifiques :
- La prise en charge de l’entourage
- Les consultations jeunes consommateurs
- La prise en charge des addictions sans substance
- L’intervention en direction des personnes détenues ou sortant de prison
- Les consultations de proximité
- La réduction des risques au CSAPA
- Les traitements de substitution aux opiacés
- Les consultations tabacologiques
- L’approche corporelle
- Les groupes thérapeutiques
- L’hébergement en appartement thérapeutique
- Les synthèses et concertations interdisciplinaires
- Le partenariat
La prise en charge de l’entourage
L’accueil de l’entourage (conjoints, enfants, parents, fratrie,..) se situe au carrefour de tous les lieux
d’accueil d’ALiA et est traversé par les missions de prévention, de réduction des risques et du soin.
Cet accueil de l’entourage concerne toutes personnes confrontées de près ou de loin à la question
d’un usage ou d’un comportement liée à l’addiction d’un tiers.
Dans ce cadre, nous recevons des parents, des fratries, des grands-parents, des conjoints, des amis ou
des professionnels. L’entourage est reçu avec ou sans la personne concernée par l’entourage
Dans le cadre spécifique des consultations jeunes consommateurs, l’entourage est amené à trouver
une écoute, un soutien dans les difficultés qu’il ressent vis-à-vis des consommations ou des
comportements addictifs de leur proche. Il peut trouver une information la plus objective sur les
produits, les effets, les aspects législatifs et les risques.
L’accompagnement consiste à soutenir les parents dans leurs postures, à proposer un espace de
médiation familiale, à mettre en lumière les éventuelles fonctions des usages addictifs dans une
histoire individuelle ou familiale. Il permet, également, aux parents de trouver la bonne distance
relationnelle dans le travail d’autonomisation et de distanciation avec les adolescents.
L’accompagnement en couple, plus fréquemment proposé dans les problèmes d’alcool, permet de
mettre à jour les positions de co-dépendance entre les partenaires et d’utiliser ensuite des stratégies
adéquates pour y remédier.
Le CSAPA 49 a développé un accompagnement spécifique des parents et de l’entourage, basé sur
une approche systémique. Des consultations et un suivi par des professionnels formés aux thérapies
familiales sont mis en place sur tous les sites.
15
L’intervention en direction des personnes détenues ou sortant de prison
L’activité depuis 2010 a évolué au sein de la maison d’arrêt. Elle tient compte désormais du
regroupement des trois associations intervenant, depuis plusieurs années, dans l’accompagnement des
personnes présentant des conduites addictives. Aujourd’hui réunies en une seule association AliA, il
a nécessité aux professionnels d’harmoniser leurs pratiques pour tendre vers une approche commune.
Dans la pratique, ce rapprochement des équipes conduit à la mise en place de réunions mensuelles.
Dans un premier temps et au cours de l’année 2010, ces réunions ont consisté à faire l’état des lieux
des pratiques de chacun. Dans un second temps, en 2011, la teneur de ces rencontres s’est petit à petit
modifiée pour tenir compte d’un besoin de plus en plus marqué de se retrouver en équipe ALiA, de
faire le point sur les difficultés rencontrées, de travailler à l’élaboration d’outils communs, ceci dans
le but de proposer une intervention toujours plus adaptée.
En 2011, l’équipe d’intervenants se compose de :
- 2 éducateurs spécialisés
- 2 infirmiers
Le temps d’intervention du CSAPA au sein de la Maison d'Arrêt d'Angers est de 5 demi-journées
par semaine
Nous avons observé que les changements d’intervenants en 2011 ont eu un impact sur la stabilité de
l’équipe et ont, sans doute, engendré un manque de visibilité et d’identification des professionnels
d’ALIA pour nos partenaires directs (SPIP et UCSA).
Nous faisons un parallèle entre ce manque d’identification et une baisse des orientations vers ALIA,
ressentie au milieu de l’année, induisant une baisse d’activité générale à cette période. A la reprise
des réunions entre membres de l’équipe d’addictologie de la maison d’arrêt (ALIA, SPIP, UCSA)
courant septembre, l’activité s’est de nouveau renforcée pour aller toujours crescendo jusqu’à ce jour.
Au regard de l’importance du rapport entre l’activité ALIA et la communication avec les partenaires,
il a été nécessaire, par la suite, de prendre du temps pour échanger et favoriser le lien.
Différentes possibilités d’accompagnement :
Dans le cadre du suivi des personnes présentant des conduites addicitives, plusieurs types
d’accompagnement sont proposés :
- la participation à un groupe de parole alcool, animé par une infirmière de l’UCSA et une
infirmière du CESAME.
- La participation à un groupe de parole toxicomanie, animé par une infirmière de l’UCSA et
une infirmière du CESAME.
- Un suivi en entretien individuel, proposé par des professionnels d’AliA.
Nous pouvons constater qu’un certain nombre de personnes peut être accompagné autour des
addictions en bénéficiant des deux propositions (entretiens individuels et groupe de parole). Si ces
personnes participent aux deux modalités, c’est sans aucun doute parce qu’elles les voient
complémentaires. De même, certaines s’inscrivent dans l’une ou l’autre de ces propositions, au
regard d’où elles en sont dans leur parcours de soin.
16
Possibilité d’un premier questionnement des consommations :
L’incarcération, qu’elle soit de longue durée ou non, installe un contexte singulier. De fait, les
personnes en détention se trouvent dans un cadre qui peut favoriser un questionnement autour des
conduites addictives et ainsi de prendre le temps de s’arrêter sur la notion du « prendre soin de soi ».
La sanction posée par la justice incite, souvent, la personne à questionner le lien, qu’il peut y avoir,
entre sa consommation et l’incarcération. Cette personne n’aurait peut-être pas fait cette démarche à
l’extérieur, sans incarcération. La détention peut donc être le prétexte à une première démarche de
soin. Une fois cette démarche entamée, nous notons régulièrement une continuité des soins même
après la sortie de la détention.
Nous notons parmi ces premiers contacts qu’une majorité de ces personnes provient de lieux
géographiques que nous avons moins l’habitude d’accueillir au centre de soin : les quartiers, les
milieux ruraux reculés, les périphéries angevines…
Le cadre de notre intervention en maison d’arrêt est donc intéressant en ce sens qu’il nous permet de
rencontrer des personnes qui ne se déplaceraient pas d’elles-mêmes vers le centre de soin. De plus,
une fois le lien établi, en maison d’arrêt, il est plus facile pour la personne, à sa sortie, de se déplacer
jusqu’au centre de soin.
Les traitements de substitution aux opiacés
L’implantation :
- ANGERS : CHU d’ANGERS
L’équipe du Centre de Traitement de Méthadone Angevin (CTMA) est composée d’intervenants
d’ALiA et du CHU d’ANGERS. Une convention a été établie pour une mise à disposition du
personnel et de locaux. Notons qu’un médecin psychiatre a rejoint l’équipe fin 2011.
- CHOLET : au sein du CSAPA
- SAUMUR : au sein du CSAPA
- BEAUPREAU : au sein du CTR
En octobre 2011, un nouveau mode d’approvisionnement en Méthadone a été mis en place, en
réponse aux circulaires ministérielles. Si auparavant, l’approvisionnement s’effectuait auprès des
pharmacies hospitalières et de ville, maintenant, il doit d’effectuer auprès de pharmaciens grossistes,
sous la responsabilité d’un pharmacien. Ceci a conduit à l’embauche de pharmaciens par
l’association. Ce dispositif est en place sur les sites d’ANGERS, CHOLET et BEAUPREAU. Il sera
bientôt mis en place sur SAUMUR lors du déménagement dans des nouveaux locaux.
L’activité :
Il est proposé un accompagnement personnalisé et adapté dans lequel le traitement de substitution
reste un outil de soin et non une finalité. L’équipe est soucieuse de la prise en charge
biopsychosociale et de l’orientation vers le droit commun. Elle porte une attention particulière à
l’amélioration de la qualité de vie.
17
Les médicaments de la substitution aux opiacés : La Méthadone et la Buprénorphine (Subutex).
Les tableaux ci-dessous ne concernent que le site d’ANGERS. Dans les autres sites, les statistiques
regroupent toutes les activités du service, dont les TSO.
Nombre de personnes reçues au CTMA
2011
Patients
Nombre de personnes vues au moins
une fois
dont nombre de nouvelles personnes
132
43
Personnes de
l'entourage
17
Sexe des usagers
2011
Nombre d'hommes
Nombre de femmes
Total
102
30
132
%
77
23
100
Age des usagers
2011
moins de 20 ans
dont moins de 18 ans
entre 20 et 24 ans
entre 25 et 29 ans
entre 30 et 39 ans
entre 40 et 49 ans
entre 50 et 59 ans
60 ans et plus
Ne sait pas
Total
0
0
17
42
42
26
4
1
0
132
2011
Nombre de patients originaires du département
Nombre de patients originaires de la région
Nombre de patients en provenance d’autres régions
Ne sait pas
Total
117
3
10
2
132
18
Les groupes thérapeutiques
- Groupe de prévention des rechutes alcooliques, selon le modèle PHARE (ANGERS) :
De nombreux services ont développé des groupes de prévention des rechutes alcooliques, selon le
modèle PHARE.
Ce modèle propose un programme d’aide au maintien de l’abstinence, avec 7 chapitres (Savoir
refuser l’alcool, Les pensées dangereuses, Gérer les critiques liées à l’alcool, Petites décisions,
conséquences lourdes, Avoir un plan d’urgence, Conseils à l’entourage de l’abstinent).
Une projection d’un film introduit un débat. Les participants échangent sur leurs expériences.
Programme PHARE (Début de l’action le 18/11/08) – Animé par D. BEUZEVAL (IDE)
2008
Nombre de séances
Nombre de patients - usagers
2009
2010
2
19
21
11
40
27
2011
au 06/09/11
17
21
(9 F & 15 H)
- Groupe "Regards vers l’extérieur" (ANGERS) :
Nombreux parcours ou histoires d’alcoolisation sont marqués par des difficultés sociales, allant
jusqu’à des pertes de repères et des ruptures sociales.
Cette activité a pour objectif d’aider les personnes à reconstruire des repères et des liens.
Accompagnés par une animatrice, les personnes mettent en place des activités telles que des sorties
(ville, musées, jardins…), des débats-échanges (cuisine, budget..).
2008
Nombre
de
séances
Nombre de
patients usagers
2009
2010
2011
2
10
11
10
5
16
15
19
(10 F & 9 H)
En moyenne : 6-7 usagers par séance
- Groupe de paroles pour enfants et adolescents (12 à 17 ans) (ANGERS) :
Un enfant, qui vit au quotidien auprès d’un parent qui s’alcoolise, est exposé à des situations mettant
en jeu des sentiments extrêmement forts : peur, honte, dégoût, tristesse affectant tout l’entourage. Il
peut se trouver chaque jour dans des situations de conflits, de violence verbale, parfois physique.
Aujourd’hui, la parole est donnée plus facilement, les enfants savent s’en saisir. Leur proposer un
lieu où ils peuvent déposer leur souffrance, les aider à trouver une place dans ce système défaillant,
en développant leurs propres compétences, leur créativité à proposer du changement, pourraient les
aider à préparer leur avenir.
19
- Groupe « Marche » (ANGERS) :
Objectifs :
- Retrouver une activité physique modérée et mesurée : la marche
- Découvrir des lieux de marche "réutilisables" (accessibles en bus)
- Se motiver à sortir
- Partager ses sensations avec le groupe : plaisir à échanger
- Se confronter à l’effort dans un groupe accompagné
- Sortir en se sentant sécurisé : groupe et encadrants
- Gérer ses consommations (contrat d’engagement)
- S’ouvrir vers l’extérieur, la nature : observation des lieux, des végétaux
- Rechercher des lieux de sorties
Lieux : randonnée nature ou ville, tous lieux de marche accessible en bus
Organisation :
- Groupe : 10 personnes maximum
- 2 encadrants
- Rythme : mi février à fin novembre 2011
- Groupe environ tous les 15 jours, le jeudi après-midi.
2011
14
23
(11 F & 12 H)
Nombre de séances
Nombre de patients - usagers
Moyenne : 5 – 6 participants par séances
Du 10/02 au 16/08/11 : Groupe Ouvert
Du 20/10 au 24/11/11 : Groupe Fermé : ce groupe a fonctionné sur 6 séances, pour des
personnes en difficultés physiques, afin d’augmenter doucement, mais régulièrement l’effort.
- Groupe Qi-Gong (ANGERS) :
Le Qi-Gong ou « travail de l’énergie », est une méthode originaire de la Chine ancienne, qui
s’appuie sur des enchaînements de mouvements, favorisant la circulation de l’énergie vitale dans le
corps.
3 groupes : 2 groupes accompagnés par une enseignante en qi-gong et 1 groupe autonome
2008
Nombre de séances
Nombre de patients
- usagers
20
2009
2010
39
54
69
28
32
26
2011
84
29
(18 F & 11 H)
- Atelier Cinéma :
Début de l’action : 03/03/11
2011
au 26/05/11
3
6
(3 F & 3 H)
Nombre de séances
Nombre de patients -usagers
- Groupe « Ateliers thérapeutiques» (CHOLET)
Le partenariat
Tout le champ du médico-psycho-social intervenant dans le champ de l’addiction est représenté dans
ce partenariat :
- Partenaires médicaux : médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, hôpitaux
- Partenaires psycho-sociaux : psychologues, assistants sociaux, services de réinsertion
- Partenaires judiciaires : service pénitentiaire d’insertion et de probation, juge d’application des
peines, PJJ, Délégué du Procureur, Médiateurs de Justice
- Bénévoles : mouvements d’aide aux patients alcooliques
Le partenariat est formalisé dans la majorité des relations:
- La Maison des Adolescents :
Mise à disposition d’un intervenant ALiA à mi-temps
Participation aux réunions administratives et du Réseau Ado
- Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP)
Réunions d’équipe
- Médecins de ville en relais TSO :
CHOLET : réunions trimestrielles avec les médecins et pharmaciens
SAUMUR : collaboration avec le Dr GEHIN et autres médecins de ville
- Le partenariat avec les Centres Hospitaliers :
CHU ANGERS :
- Un suivi psycho-éducatif par AliA des usagers hospitalisés pour sevrage des opiacés, ainsi
que des réunions interdisciplinaires
- Une fiche de liaison d’admission et de sortie d’hospitalisation
- Des réunions d’équipes
CH CHOLET :
- Une infirmière d’ALiA participe aux séances d’information pour les patients hospitalisés dans
le service d’addictologie du CH de CHOLET.
- Une fiche de liaison d’admission et de sortie d’hospitalisation
21
CH SAUMUR :
- Des réunions d’équipe avec L’ELSA du CH de SAUMUR
- Le partenariat avec les services de Soins de Suite et de Réadaptation spécialisés en
addictologie :
- Centre de la Bréhonnière – ASTILLE (Mayenne-53)
- SSR Le Chillon – LE LOUROUX BECONNAIS
- Les Métives –LES SABLES D’OLONNE (Vendée-85)
Le Réseau des Acteurs en Addictologie du Maine et Loire
- ALiA participe aux réunions du Conseil d’Administration, aux comités de pilotage locaux et aux
différents groupes de travail, qui permettent la réalisation des principales actions : répertoire,
échanges de pratiques, bulletin, journées de formation et soirées d’informations.
B) Le CSAPA avec hébergement
Centre Thérapeutique Résidentiel d’HAUTE BRIN
Le Centre Thérapeutique Résidentiel (CTR) a accueilli, en 2011, 21 personnes dont 14
originaires des Pays de Loire. Parmi les personnes accueillies, 5 ont été accompagnées par les
collègues du CSAPA ambulatoire dans leurs projets de soins en CTR ou dans leurs projets de sorties
du CTR. Nous notons donc un début de collaboration au sein des différentes structures d'ALiA.
L’addiction des usagers évolue soit vers un comportement répétitif et incontrôlé des mêmes
produits psychoactifs, soit vers d’autres addictions (troubles du comportement alimentaire, conduites
problématiques de jeux ou cyberdépendances, troubles liés aux drogues licites : alcool, tabac,
médicaments).
Un certain nombre des usagers se mobilise sur un produit «de prédilection» dans leur soin en
minimisant les autres addictions qui pour eux sont moins problématiques (le cannabis, l’alcool, les
médicaments, l’alimentation). Tout le travail de l’équipe consiste à amener les résidents à réfléchir
sur leurs conduites addictives avec ou sans produit licites ou illicites afin qu’ils évoluent dans leur
comportement et à adapter notre prise en charge quotidienne dans la structure. Par exemple, afin
d’aider certains résidents ayant des troubles alimentaires compulsifs, nous avons été amené à fermer
à clé la cuisine en dehors des temps de préparation des repas. Et en parallèle des groupes thématiques
autour de différents sujets (hygiène corporelle et alimentaire, conduite sous l’emprise de l’alcool)
leur ont été proposés par nos collègues en interne et par des intervenants extérieurs (Prévention
Routière et mouvements d’anciens malades alcooliques).
Les parcours de soins des usagers font apparaître par leurs récits de vie ainsi que les témoignages
des parents toute l’importance de l’accompagnement et de la palette de solutions à proposer en
fonction des besoins de l’usager à un moment donné.
Les contacts ou les rencontres avec les familles sont nécessaires dans cet accompagnement. Nous
avons reçu 35 personnes de l’entourage en 2011 (parents, fratrie, conjoint, enfants) représentant 110
actes (entretiens familiaux programmés, de départs en weekend ou contacts téléphoniques).
Les soins médicaux et psychiatriques se sont développés, avec la collaboration du médecin
généraliste attaché au centre et du médecin psychiatre du centre. Des séjours de rupture avec
hospitalisations en psychiatrie au CH de Cholet ont été nécessaires. Différents troubles psychiatriques
ont été diagnostiqués auprès des résidents (troubles bipolaires, maladie schizophrénique, troubles de
la personnalité), cette comorbidité psychiatrique s'accentue d'année en année. Les parents sont
22
souvent démunis face au diagnostic de maladie mentale. Il est important que le regard qu’ils posent
sur la maladie change. Il est nécessaire d'accompagner la personne et sa famille dans ces
changements. Cela conduit à mener un travail qui s’articule entre le psychiatre, les éducateurs et la
famille.
Par ailleurs, nous sollicitons d’autres structures (Institut psychothérapique du Pin en Mauges, la
Mainguais, des CMP) dans des projets de sortie, dans une prise en charge plus longue et plus adaptée,
quand une réorientation est nécessaire et lors des fermetures annuelles du centre. Un partenariat a été
engagé avec L’institut du Pin pour un usager en 2011 pour un accueil pendant l’été et des rencontres
trimestrielles autour du sport ont lieu régulièrement.
Les partenaires de la justice (Service Pénitencier d'Insertion et de Probation, Juges de l’application
des peines, Unité de Consultations de Soins Ambulatoire de la Maison d'Arrêt d'Angers) sont des
interlocuteurs à part entière en fonction des différentes situations judiciaires des usagers (attestations
de présence, accompagnement aux rendez-vous du SPIP, conventions de placement sur aménagement
de peines).
Tout ce travail d’accompagnement, d’articulation, de coordination, de complémentarité permet
une meilleure prise en compte des difficultés rencontrées des usagers et leur entourage et des
réponses plus adaptées à celles-ci même si l’acteur principal n’est autre que l’usager.
POPULATION ACCUEILLIE EN 2011
Nombre de patients accueillis
Hommes
Femmes
Total
2009
24
0
24
2010
29
6
35
2011
16
5
21
Ages des patients
18 à 24 ans
25 à 29 ans
30 à 39 ans
40 ans et +
2009
3
12
9
0
2010
8
17
10
0
2011
2
10
9
0
2010
6
12
17
2011
5
9
7
Origine géographique
Département
Région
Hors région
2009
5
5
14
Nous pouvons constater d’années en années un accueil de personnes originaires du département et de
la région.
23
Origine de la demande de prise en charge
2009
5
2010
13
2011
11
4
17
15
3
1
4
3
Placement extérieur
1
1
Non précisé
2
0
Initiative du patient ou des proches
Structures hospitalières spécialisées en
addictologie et autre
Autre structure spécialisée
(CSAPA/CAARUD/Autre…)
Mesures judiciaires
Répartition des patients suivant les produits à l’origine de la prise en charge
2009
2
2010
5
2011
2
Cannabis
5
7
3
Cocaïne et crack
0
2
2
Traitements de substitution détournés
Héroïne
2
11
1
14
2
3
Amphétamines, ecstasy,…
0
0
0
Médicaments psychotropes détournés
Pas de produit
3
1
2
4
0
9
2009
2010
2011
68
16
62/21
48
20
74/15
109/33
121
21
Alcool
LES ACTES
Nombre d’actes et nombre de patients
Médecins généralistes
Nombre d’actes
Nombre de patients
Psychiatres
Nombre d’actes
Nombre de patients
24
Infirmiers Nombre d’actes (distribution
traitement)
Nombre de patients
Psychologues
Nombre d’actes
Nombre de patients
Assistants sociaux
Nombre d’actes
Nombre de patients
Educateurs spécialisés et
Animateurs activités
Nombre d’actes
Nombre de patients
Médecins spécialistes
Nombre d’actes
Nombre de patients
Autres :,dentiste,kiné,labo
Nombre d’actes
Nombre de patients
4 429
22
4 084
6 812
20
33
111
23
120
33
131
18
3
3
2
2
0
0
1 550
24
2 141/35
2 869
21
7/3
16/8
41
12
64
65/20
84/12
Activités de groupe thérapeutique
Nombre de groupes de parole
Groupes
d’informations(organisationnelle,
éducation pour la santé, éducation
thérapeutique)
Ateliers d’activité
artistique(théâtre,peinture,écriture…)
Ateliers d’activité corporelle
(sport,sophro,loisirs divers ex VTT….)
Nombre de réunions
Nombre de patients concernés
Nombre d’actes parents
25
2009
98
2010
94
2011
76
242
58
361
731
24
643
33
222
0
20
113
Total des actes de prise en charge réalisés à l’extérieur du centre
Activités collectives organisées à
l’extérieur du centre
Accompagnements de résidents pour
démarche extérieure
2009
2010
2011
238
677
608
462
401
1 132
2009
2010
2011
3 003
2 149
2 867
111
59.69
137
Durée du séjour
Nombre total des journées
d’hébergement réalisées
Durée moyenne d’hébergement en
jours
La durée totale des séjours et la durée moyenne ont augmenté car nous avons eu un groupe assez
stable en raison d'une durée de prise en charge plus longue.
Répartition de la durée d’hébergement des sortants
Au plus un mois
De 1 à moins de 3 mois
De 3 à moins de 6 mois
De 6 mois à un an
Plus de un an
2009
2
3
6
5
2
2010
3
8
4
13
2
2011
3
6
2
4
0
Nombre de projets de sortie préparés avec les résidents sortis dans l’année
Autonomie
Avec la famille du résident
Avec la structure qui a orienté vers le
centre d’hébergement
Avec une structure différente
2009
2
14
1
1
2010
5
20
1
2011
1
5
1
4
2
Nous avons fait le choix, comme pour la partie CSAPA hébergement de ce rapport 2011, de
présenter, plus particulièrement, une activité Sport du Centre Thérapeutique Résidentiel.
26
L’activité Sport
L'activité a lieu tous les vendredis de 15h30 à 17h30. Elle est encadrée par deux professionnels : un
éducateur du CTR et une intervenante extérieure.
Les locaux du centre nous permettent la mise en œuvre de certaines activités comme le renforcement
musculaire, le tennis de table ou le volley-ball. Pour les autres, nous devons utiliser les salles de sport
des municipalités du Fief Sauvin et de la Salle Aubry (communes voisines du centre).
Nous avons programmé les séances au mois. Sur cette période, nous avons proposé une activité
sportive et une approche corporelle centrée soit sur le travail cardio respiratoire (Cardio) soit sur le
renforcement musculaire (Renfo) :
Janvier
Cardio
Tennis
Table
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Renfo Cardio Renfo Cardio Renfo
de Basket Foot
Volley Tennis Hand
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novemb Décembre
re
Renfo
Badminton
Cardio Renfo Cardio
Ultimate Basket Badminton
En juillet et août, il y a eu moins de séance du fait de la fermeture du centre. Nous avons donc
programmé des activités ponctuelles déjà pratiquées dans l'année (volley, tennis).
Durant trois semaines pendant le mois d'avril, il a été proposé des activités sportives en complément
des activités de journées classiques. Cette expérience a permis aux accueillis de découvrir des
activités (le swin golf ou le disc golf). De plus, ils ont pu poursuivre le travail de redécouverte
corporelle amorcé pendant les séances du vendredi par des activités qui demandent plus de temps :
course d'orientation, randonnées.
Depuis cette année, nous avons mis en place un test d'effort adapté aux capacités physiques des
accueillis pour qu'ils puissent s'évaluer durant leur séjour à Haute-Brin.
Depuis novembre, des rencontres avec l'institut du Pin en mauges sont programmées de manière plus
régulière. Toutes les six semaines, nous avons rendez-vous à la Salle Aubry pour pratiquer des sports
collectifs (ultimate, basket, foot...). Cette année, deux rencontres ont eu lieu. Pour l'année 2012, nous
espérons maintenir la fréquence des séances communes entre les deux institutions.
27
II) LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT A LA
REEDUCTION DES RISQUES POUR USAGERS DE DROGUES
(CAARUD)
Selon la circulaire du 2 janvier 2006 relative à la structuration du dispositif de réduction des risques,
le CAARUD a les missions suivantes :
- L’accueil collectif et individuel, l’information et le conseil personnalisé pour usagers de drogues.
- Le soutien aux usagers dans l’accès aux soins : hygiène, soins de première nécessité, orientation,
dépistage des infections transmissibles
- Le soutien aux usagers dans l’accès aux droits, l’accès au logement, à l’insertion ou à la réinsertion
professionnelle.
- La mise à disposition du matériel de prévention et de réduction des risques des infections.
- L’intervention à l’extérieur du centre, en vue d’établir un contact avec les usagers.
- La fonction d’alerte.
- Le développement d'actions de médiation sociale.
A l’origine, le principal objectif de la réduction des risques était de limiter la contamination par des
virus (VIH, hépatites) chez les consommateurs de drogues par voie intraveineuse. Très vite, il est
apparu que cet objectif devait s’intégrer dans un dispositif plus large touchant la santé des
consommateurs de drogues, avec une vision plus globale de l’usager. La réduction des risques vise
alors à diversifier les modes de prise en charge, en offrant un accès à tous, et à favoriser le suivi
médical et l’insertion sociale afin de réduire les risques sanitaires et sociaux liés aux usages.
L’intention est de proposer à tout usager d’accéder au soin, au « prendre soin », sans exigence
préalable de diminution ou d’arrêt de ses usages (seuil adapté). La réduction des risques exige de
repérer les facteurs de vulnérabilité, en prenant en considération les différents dommages associés
aux usages de drogues, selon la nature des produits, les personnes, et leur environnement. Par
exemple, il est essentiel de distinguer : la dangerosité des différents produits, les divers usages
(occasionnels, abus, dépendance), les risques de chaque mode de consommation (intraveineuse, voie
nasale, ingestion, fumé, etc.), ainsi que le contexte (consommer des drogues dans un environnement
social préservé est différent de tout usage dans des conditions de précarité).
Favoriser la parole de l’usager au sujet de ses pratiques de consommation participe à sa
responsabilisation (à l’égard de lui-même et de son entourage), et à un accompagnement personnalisé
en proposant un discours, des informations, des outils sanitaires et sociaux adaptés à chaque réalité.
L’implantation :
-
ANGERS : rue Thiers (à l’extérieur du CSAPA)
CHOLET : au sein du CSAPA
SAUMUR : au sein du CSAPA
Les équipes :
-
28
ANGERS : Travailleurs sociaux et infirmier
CHOLET : l’équipe du CSAPA avec un référent
SAUMUR : l’équipe du CSAPA avec un référent
L’activité :
Evaluation annuelle des files actives et passages/contacts CAARUD – site d’ANGERS
En novembre 2010, des travaux d’un immeuble voisin ont provoqué des dégâts importants au sein du
local du CAARUD, interdisant l’accès aux sanitaires de ce local (douches et toilettes), durant toute
l’année 2011.
L’accès aux soins d’hygiène et aux toilettes a conduit à limiter les temps d’ouverture du service, avec
comme conséquence, une réduction de la file active.
Les démarches ont été longues et laborieuses pour retrouver un local répondant aux besoins du
service.
2011
Nombre de personnes
79
dont nombre de nouvelles personnes
26
Nombre de passages / contacts *
394
* renseigne sur la fréquence des rencontres (1 personne pouvant passer x fois)
Le Totem (ANGERS) :
Le récupérateur - distributeur de seringues est situé sur le parking devant le CHU d'Angers, le long de
l'hôpital Larrey.
Outil essentiel du dispositif de réduction des risques pour usagers de drogues, depuis 2001 à Angers ;
le financement du Totem est assuré par la Mairie, et sa maintenance par l'équipe du CAARUD
d’ANGERS.
Les interventions de proximité :
Le Point Accueil Santé Solidarité (ANGERS) :
Le PASS (Point d'Accueil Santé Solidarité), service de la ville d'Angers (piloté par le CCAS),
propose un accueil pour les personnes en situation de précarité, du lundi au vendredi de 8h00 à
11h30. Dans un cadre d'accueil collectif, les personnes accueillies peuvent accéder à l'hygiène
(douches, machine à laver), rencontrer un travailleur social concernant leurs démarches d'insertion
sociale (ouverture de droit commun), ainsi qu'une infirmière dans le cadre de l'accès au soin.
Chaque matinée, un partenaire est présent, afin de créer un premier contact avec les usagers.
Intervention : un lundi matin sur 2.
Objectif : intention de créer un premier contact CSAPA/CAARUD, en dehors de nos murs, et
éventuellement proposer un accompagnement sur place ou orienter vers nos espaces.
Les maraudes avec le SAMU Social (ANGERS) :
Interventions : 2 soirs par mois avec le Samu Social
Objectif : faire identifier le dispositif de réduction des risques au sein du public dit précaire, proposer
un premier contact avec les usagers dans leur contexte de vie, pérenniser le lien avec des personnes
accueillies au CAARUD.
Le milieu festif :
Le CAARUD peut intervenir en milieu festif, sur demande des organisateurs ; en amont une
rencontre a lieu afin d'échanger sur les observations et besoins des organisateurs, permettant d'évaluer
la modalité sous laquelle le CAARUD peut intervenir. Selon le contexte, des interventions communes
avec des partenaires (CSAPA, Techno+) peuvent être effectuées.
29
III)
LA PREVENTION
En guise d’introduction au compte-rendu de l’activité prévention pour l’année 2011, nous souhaitons
dire quelques mots pour rappeler les valeurs de l’association dans le champ préventif :
- La prévention est une démarche positive de proposition et non d’imposition (notamment
d’attitudes ou de discours).
- La prévention ne s’appuie ni sur la peur, ni sur la stigmatisation des personnes ou des
produits.
- La prévention ne s’adresse pas uniquement aux populations dites « à risque » mais est, selon
le mot de P. Jeammet, « affaire de la société toute entière ». Ainsi, les encadrants (parents,
professionnels) sont autant concernés par l’intention préventive des CSAPA que les jeunes.
- La prévention s’inscrit dans le cadre d’une rencontre (entre deux personnes, entre une
personne et un groupe), et prend comme point de départ les représentations, les savoirs et les
expériences des personnes rencontrées.
- La prévention ne se limite pas à un dépistage des consommations mais ouvre le champ d’un
repérage des signes de mal-être chez les adolescents, dont les consommations de produits
psychoactifs peuvent être une des manifestations.
- La prévention prend appui, valorise et le cas échéant étoffe les dispositifs existants. Les
CSAPA n’ont pas vocation à se substituer aux structures et aux professionnels qui les
animent.
En somme, la prévention pratiquée par un CSAPA doit être plurielle pour chercher à s’adapter aux
contextes et aux populations auxquelles elle s’adresse. C’est ce que nous visons en essayant de créer
des liens durables avec les institutions dans lesquelles se trouvent les plus jeunes ou les personnes
fragilisées (socialement ou psychiquement). Ainsi, nos efforts tendent vers une construction de liens
avec les professionnels afin de garantir des interventions qui soient les plus adaptées possibles à leur
cadre de travail et aux populations concernées. Alors, les formes que prennent les interventions
peuvent être diverses, mais pas incohérentes. Cela peut aller de rencontres avec des groupes
(d’élèves, de parents) à la création d’une consultation avancée (ce que AliA a mis en place sur deux
établissements scolaires) en passant par le soutien d’équipes pédagogiques dans leur souci de mettre
en place une prévention de qualité (installée dans la durée avec des modalités et des compétences
variées). Le travail de prévention trouve son ressort et sa tension dans l’articulation entre la nécessité
d’une diversité de pratiques sur la forme et l’élaboration d’une vision cohérente sur le fond. Ce
travail, s’il est parfois peu visible, n’en est pas moins indispensable.
Parmi les axes de travail que nous cherchons à développer dans le champ préventif, l’intervention
précoce occupe une place de choix, renforcée par l’avènement de la Consultation Jeunes
Consommateurs. En 2011, plusieurs expériences positives nous confortent dans l’idée de continuer à
proposer aux établissements qui le souhaitent (scolaires ou autres) un partenariat qui aille au-delà
d’interventions ponctuelles auprès des élèves. Si dans l’intervention précoce il s’agit de repérer et de
raccourcir le délai entre l’apparition de signes de difficultés et une prise en charge adaptée, ce travail
ne peut se faire que dans un partenariat étroit entre les intervenants de la CJC et un groupe de
professionnels. La notion d’accompagnement est alors au cœur de ce travail : accompagnement au
repérage et à la relation d’aide avec des professionnels en prise directe avec le public,
accompagnement direct auprès du public dans le cadre d’une consultation avancée.
D’autre part, le travail en réseau mérite d’être valorisé. En Pays de la Loire, le Groupe Régional
Prévention, qui est une commission de la Fédération Addiction des Pays de la Loire, réunit les
acteurs des CSAPA de la région intervenant en prévention. Ce groupe se réunit 5 journées par an et
30
permet un enrichissement des pratiques par la recherche et la mutualisation des compétences et des
expériences. Toujours dans un fonctionnement de réseau, 2011 est aussi l’année de mise en place du
Programme Régional de Compétence qui a pu mobiliser les acteurs de prévention sur une journée
d’étude sur le conseil méthodologique et une déclinaison départementale en Maine et Loire pour
deux réunions dans l’année.
Ajoutons enfin que la prévention est un secteur d’activité en transformation. Le temps et l’énergie
dédiés à sa structuration départementale au sein d’ALiA sont loin d’être négligeables et doivent être
pris en compte comme une donnée du travail fourni par les salariés qui, tous, sont aussi intervenants
dans le soin et l’accompagnement des usagers du CSAPA.
LA PREVENTION UNIVERSELLE
(Information-sensibilisation)
−
Forum Bien-être MONPLAISIR
−
Forum Santé ST BARTHELEMY D'ANJOU
−
Forum Jobs d'été ANGERS
LA PREVENTION DE PROXIMITE
(Education pour la santé et la citoyenneté)
− La prévention des conduites addictives en milieu scolaire et universitaire, dans les classes
préparatoires et dans les écoles d'enseignement supérieur ainsi que dans les centres
d'apprentissage.
Nombre d'établissements :
Écoles Primaires
11
Collèges
8
Lycées
7
Centres d'apprentissage
9
BTS
3
Ecoles d'Enseignement Supérieur
2
31
Nombre d'interventions :
Écoles Primaires
11
Collèges
48
Lycées
34
Centres d'apprentissage
27
BTS
4
Ecoles d'Enseignement Supérieur
4
Nombre de participants :
Écoles Primaires
263
Collèges
916
Lycées
847
Centres d'apprentissage
414
BTS
62
Écoles d'Enseignement Supérieur
320
-
Une expertise auprès des professionnels de l'Education Nationale (enseignants et autres
professionnels) pour accroître leur savoir, leur savoir-faire et leur permettre d'accompagner
les élèves et les étudiants.
Nombre d'établissements :
Collèges
2
Lycées
3
Centres d'apprentissage
1
− L'information des parents et les échanges avec ces derniers
Nombre de réunions réalisées au total et par commune :
6 réunions à Chemillé, Beaupréau, St Florent le Vieil, Thouarcé, Segré, Rablay/Layon
- Actions auprès des usagers des structures d’insertion et d’hébergement dans le cadre de la
prévention des conduites addictives, en lien avec les équipes concernées.
- Etablissement de Placement Éducatif Les Ponts de Cé
- ORION, établissement de réhabilitation psycho-sociale dépendant du centre de santé mental
angevin
32
- ASPIR SAUMUR
- Mission Locale Saumur: ateliers-débat/permis de conduire (2h)
- ADAPEI Cholet
- Mission locale Cholet
- ESAT Melay
- Accompagner les responsables des structures d’insertion et d’hébergement.
Lieux et types d'interventions :
Protection Judiciaire de la Jeunesse ANGERS : intervention méthodologie
STEMO ANGERS
− Autres publics :
Participation à la semaine «Boire et déboire» organisée par l'Association Vie libre à SAUMUR :
4 soirées.
Soirée débat organisée par les associations sportives et culturelles de Vihiers : 15 personnes
Accompagnement des conduites addictives en situation professionnelle – Centre de formation de
Saint-Laurent sur Sèvre.
33
IV)
LES ACTIONS DE FORMATION
Un des atouts d’ALiA dans ses actions de formation réside dans le fait que les interventions
s’appuient sur l’expérience clinique développée au sein du CSAPA et du CAARUD. Comme
l’ensemble des missions menées par ALiA, celles-ci s’inscrivent dans une approche globale, les
modalités d'intervention sont articulées en fonction des demandes de formations et divers
intervenants d’ALiA participent à ces actions.
L'association ALiA est un pôle ressource pour ses partenaires, les collectivités territoriales et les
institutions.
Ces actions de formations participent au développement du partenariat.
L’équipe de formation
La majorité des formations sont principalement dispensées par l’équipe d’ANGERS. Toutefois nous
notons une formation organisée en collaboration entre ANGERS et SAUMUR, ainsi que les
interventions auprès des élèves infirmières par les équipes des 3 sites (ANGERS, CHOLET et
SAUMUR).
Une intervenante (psychologue) coordonne ces actions : recueil des demandes, rencontre des
demandeurs, préparation et organisation des interventions, suivi et évaluation. En fonction du thème
abordé, elle sollicite des collègues pour la réalisation des actions.
Intervenants
Nombre
Psychologues
Educateurs
Assistantes sociales
Infirmières
Consultante familiale
Médecins
Chef de service
3
2
2
2
1
2
1
Les actions
Nombre de
dispensée
jours
de
formation
35
Nouvelles actions
Actions anciennes
10
25
Formation initiale
Formation continue
19
16
34
Les participants
Formation initiale
Enseignement professionnel et supérieur
Educateurs, moniteurs:
Animateurs
Aides soignants
Elèves infirmiers
Etudiants en pharmacie
Etudiants en médecine
Formation continue
Social
Travailleurs sociaux Conseil général
Techniciens
de
l’intervention
sociale et familiale
PASS-CCAS
Angers
(équipe
pluridisciplinaire)
ESAT
Arceau
(équipe
pluridisciplinaire)
ESAT La Bréhonnière (équipe
pluridisciplinaire)
Santé
Médecins généralistes
Infirmières
Personnel
soignant en
psychiatrie
Aides soignants
Jeunesse
Parents en formation de Parentsrelais AFOCAL
Etudiants relais santé (Noxambules)
Le public dans le cadre de la formation continue reflète bien notre partenariat (secteur social, santé et
jeunesse).
35
Nombre de participants
Dont 2 cours magistraux de 150 élèves
382
Thèmes abordés
Les conduites addictives
(sensibilisation, produits, dépendance, approche
psychologique, sociale et médicale)
L'accompagnement en CSAPA et CAARUD
L'adolescence
Autres
Nb de
formations
17
9
5
4
Le thème le plus demandé, les conduites addictives, relève le plus souvent du secteur de la formation
initiale. Les demandes autour du thème de l’adolescence vont se développer, en particulier autour des
techniques de l’information et de la communication.
36
V) LES ATELIERS
Malgré de nombreux mouvements d’encadrants en début d’année et un effectif de trois encadrants
au second semestre, nous avons accompagné dix-neuf personnes au sein des Ateliers ALiA, pour un
cumul horaire de 3 077 heures. A titre de comparaison en 2010, nous avions accueillis vingt
personnes pour un cumul horaire de 3 576 heures de travail.
En 2010, les usagers ont travaillé 3 576 heures et ont bénéficié, au sein des Ateliers ALiA,
de 212,5 heures d’accompagnement social (un temps d’accueil en présence du référent du CSAPA,
du coordinateur et de l’encadrant des ateliers, un temps hebdomadaire entre l’usager et l’encadrant,
un point mensuel avec les personnes de l’accueil et un bilan en fin d’accompagnement).
En 2011, les usagers ont travaillé 3 077 heures et ont bénéficié au sein de Ateliers ALiA
de 225,3 heures d’accompagnement social.
Alors que le temps de travail effectif diminue de près de 500 heures, le temps d’accompagnement
social augmente d’environ quatorze heures en un an, soit un ratio heure de travail/heure sociale de :
- 1 heure sociale pour 18 heures de travail en 2010
- 1 heure sociale pour 13 heures de travail en 2011
Cette petite gymnastique arithmétique laisse apparaître ce que les encadrants pressentent, les usagers
accompagnés sont de moins en moins efficients au travail.
Aux Ateliers, l’observation a démontré que les usagers, les plus compétents ont de mieux en mieux
accès aux dispositifs de droit commun : chantier d’insertion, régie de quartier, formation etc. Par
conséquent, les personnes accueillies aux Ateliers sont pour la plupart des personnes qui montrent
une plus grande fragilité et une plus grande difficulté à s’inscrire dans un accompagnement extérieur.
A cet égard, nous avons adapté les supports, les exigences et proposé de nombreuses versions
d’accueil en mi-temps (quatre matins avec coupure le mercredi, deux jours semaine, quatre journées
avec coupure) pour s’adapter aux parcours de soin et/ou d’insertion des personnes.
L’Agence Régionale de la Santé ne finance plus les Ateliers fin 2010. Les recherches d'autres
orientations de cette action, ainsi que les recherches de financement ont été vaines.
L’association a décidé de cesser les activités dites « d’aide à l’insertion par l’économique » des
Ateliers le 31 décembre 2011 et réfléchit à l’adaptation des moyens de la structure à des fins
thérapeutiques.
37
VI)
PROJETS 2012
Les Consultations Jeunes Consommateurs
En 2011, l’accueil des personnes dans le cadre des Consultations Jeunes Consommateurs ne se
distingue pas de l’accueil du public dépendant habituellement reçu au CSAPA, sauf rue de la Boëtie
où un accès leur est réservé.
Les équipes travaillent à l’élaboration et la mise en place d’un référentiel spécifique pour l’accueil et
la prise en charge des jeunes consommateurs, selon les recommandations du cahier des charges de la
circulaire du 28 février 2008, et du guide : « Pratiques professionnelles dans les Consultations Jeunes
Consommateurs » de la Fédération Addiction.
Les Groupes Thérapeutiques Multi Familiaux
A l’automne 2012 seront mis en place des Groupes Thérapeutiques Multi Familiaux (GTMF), qui
rassemblent plusieurs familles volontaires autour d’une équipe de thérapeutes, pour créer un cadre
thérapeutique et un réseau social aidant.
Création d’un appartement pour l’accueil de familles (parents, fratrie et/ou conjoint et enfants)
au sein du Centre Thérapeutique Résidentiel de Haute Brin
La création d’un appartement permettra d’accueillir pour un séjour de deux jours maximum, le
conjoint et les enfants de la personne en soin d’une part et de recevoir la famille pour des entretiens
familiaux d’autre part. La réalisation de cet appartement sera en grande partie effectuée par les
usagers du centre dans le cadre des activités thérapeutiques.
Coordination pour la continuité des soins en addictologie à la maison d’arrêt d’Angers
Le plan stratégique 2010-2014 prévoit dans la mesure 12.1 la création de postes d’intervenants pour
les CSAPA de proximité, afin d’accompagner la préparation des sorties et l’articulation avec
l’extérieur des personnes addictes.
Les missions :
- Rencontrer et accompagner les personnes dans le cadre de l’élaboration du projet de soin ou
d’insertion, pour la préparation de leur sortie.
- S’assurer et maintenir la cohérence de l’ensemble des projets, et entreprendre si nécessaire les
démarches pour une sortie facilitée (droits sociaux, domiciliation, relais médical, justice….)
ou les mettre en œuvre.
- Accompagner, et organiser les relais, les connexions avec les dispositifs externes concernés
(CSAPA, CMP, dispositifs hébergement), éventuellement par un accompagnement physique
lors des premiers rendez-vous.
L’intervenant s’ajoute au dispositif de prise en charge déjà existant. Il s’agit de proposer une mise en
articulation des différentes interventions, et de créer un dispositif ressource et relais en apportant ses
compétences spécifiques de travailleur social en addictologie.
38
Le projet d’établissement
Calendrier :
8/12/11
Janvier
Mi-Février
Mi-Février
Mars
Fin mars
Fin avril
Fin avril
Mai/Juin
Mai/Juin
30 juin
Présentation et lancement de Journée associative
la démarche
Etat des lieux
Rencontres en groupes
(prévoir prise de notes)
Retour de l’état des lieux
Journée associative
Mise en place du Comité de Réunion Comité de pilotage
pilotage
Définition des thèmes
Programmation des travaux
Travaux thématiques sur cadre Travaux de groupe
général
Suivi des travaux, validation Réunion Comité de pilotage
des écrits, élaboration du plan
Présentation du projet
Journée associative
Projection phase 2
Réunion Comité de pilotage
Travaux sur modalités et
Travaux de groupe
missions spécifiques
Suivi des travaux, validation Réunion Comité de pilotage
des écrits, élaboration du plan
Présentation générale
Journée associative
Les locaux
-
39
CSAPA ANGERS : regroupement sur un seul site
CSAPA SAUMUR : regroupement sur un seul site 1er trimestre 2012
CAARUD ANGERS : nouveaux locaux en projet.
Annexe
FORMATION INTERNE
Des orientations pour la formation du personnel ont été retenues, pour l’année 2011, en fonction
d’objectifs fixés dans le CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) :
Objectif n° 2 : Améliorer la qualité de la prise en charge des personnes confrontées à des difficultés
spécifiques.
- Mesure n°1 : Mutualiser les équipes pour l’accueil et la prise en charge des personnes ayant
des problèmes d’addiction en vue de renforcer les compétences des professionnelles.
Moyens : La formation du personnel.
- Mesure n°2 : Développer la prise en charge des jeunes en difficulté avec une addiction (avec
ou sans produit) et en particulier auprès du public jeune en conduite à risque.
Moyens : La formation des équipes sur le repérage des conduites à risque du public jeune.
La formation du personnel sur l’accueil des familles.
- Mesure n°4 : Poursuivre l’évaluation interne.
Moyens : Dégager du temps pour l’action et la formation du personnel.
Objectifs n°3 : Réorganiser la gouvernance des établissements et services médico-sociaux afin de
disposer de modalités de pilotage adaptés aux enjeux liés au développement de la contractualisation,
de la coopération, de la structuration des équipements en pôles de services et de la régionalisation de
la politique de santé publique.
- Mesure n°3 : Uniformiser le traitement informatique des dossiers patients et statistiques au
sein des différents sites du CSAPA 49.
Moyens : Formation des équipes à l’outil informatique.
Formation d’un salarié référent par site.
40
BILAN DES FORMATIONS :
Le développement des compétences pour la prise en charge de toutes addictions :
Acquérir des connaissances en addictologie :
2 salariés - 5 jours
Outils de communication utilisables en alcoologie :
6 salariés - 5 jours
Le repérage précoce des addictions
Pas de formation en 2011
L’accueil des familles
- Formation à l’intervention systémique :
1 salarié – formation longue (3 ans)
- Formation à l’approche systémique :
1 salarié – formation longue (3 ans)
- Sensibilisation à l’approche systémique :
3 salariés - 3 jours
- Groupes de familles et dépendances :
2 salariés - …….. (2010-2011)
L’évaluation interne
Démarche d’évaluation dans les CSAPA et CAARUD
1 salarié - 2 jours
41
Réorganisation de la gouvernance des établissements et services médico-sociaux
Management systémique :
1 salarié - 6 jours
Informatisation
Formation de base ou remise à niveau logiciel Patients :
30 salariés - 1 journée
Formations longues
- Formation à l’intervention systémique :
1 salarié
- Diplôme de comptabilité et de gestion :
1 salarié
- Moniteur d’atelier :
1 salarié
Formations obligatoires
Premiers secours-incendie :
Equipe de Haute Brin x 2 jours ½ JM Formations
Autres formations :
Comment accueillir et accompagner un sujet psychotique
Intervenir en milieu festif
Travail transgénérationnel, secret familial et génogramme
Relaxation et musique
Menuiserie sauvage
Formation Outils de Catégorisation des résultats
42
Quelques commentaires :
Les orientations retenues en 2011 ont été dans l’ensemble engagées ou développées :
Le développement des compétences pour la prise en charge de toutes addictions est un thème
permanent, à maintenir tous les ans. Il est souhaitable, en particulier, que les nouveaux
salariés bénéficient rapidement de ces formations.
Le thème du repérage précoce des addictions n’a pas été abordé en 2011.
L’orientation « approche familiale et systémique » reste importante au sein d’ALiA.
L’élaboration d’un projet d’établissement, démarré fin 2011, précèdera la démarche
d’évaluation.
La formation des équipes à l’outil informatique va être poursuivie en 2011, ainsi qu’une
réorganisation de l’outil informatique et de la maintenance de cet outil.
Le programme des formations longues doit s’inscrire dans la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences.
Des orientations ont été retenues pour 2012 :
Mise à jour des connaissances éO
Consultation Jeunes Consommateurs
Evaluation interne
Transmissions virales
Dossier usager (ou patient)
Formations collectives (ou mixées)
Les fonds mis à disposition par l’organisme collecteur (UNIFAF) ont été entièrement utilisés en
2011.
43

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