"Cosmographies" FR

Apollonia, échanges artistiques européens
présente
COSMOGRAPHIES
exposition d’art contemporain
dans le cadre de
e.cité – Réthymno
Arts et art de vivre crétois
23 octobre – 9 novembre 2012
Hall des Chars (Friche Laiterie)
Strasbourg
Contact / renseignements : + 33 (0)9 53 40 37 34
[email protected]
www.apollonia-art-exchanges.com
COSMOGRAPHIES
EXPOSITION
ART CONTEMPORAIN
23 octobre – 9 novembre 2012
du mardi au dimanche, 15h-20h
Hall des Chars (Friche Laiterie)
10 rue du Hohwald, Strasbourg
Vernissage le lundi 22 octobre à 19h,
en présence des artistes et des commissaires
Concert / performance Désert Méditerranéen de Giorgos Koumentakis
le 22 octobre à 19h30
Artistes : Nikos Alexiou, Pavlos Fysakis, Giorgos Gyparakis, Giorgos Koumendakis
Commissariat :
Maria Marangou, Dimitri Konstantinidis
Nikos Alexiou
L’exposition Cosmographies, dans le cadre de « e.cité – Réthymno. Arts et
art de vivre crétois », donnera au public strasbourgeois l’aperçu de la créativité contemporaine grecque à travers les œuvres des artistes insulaires de
renommée internationale : Pavlos Fysakis (photographies), Giorgos Gyparakis (installations, vidéos), Nikos Alexiou (installation monumentale qui a représenté la Grèce à la 52ème Biennale de Venise) et Giorgos Koumendakis
(installation audio-visuelle).
COSMOGRAPHIES
L’artiste primitif laisse les traces de
son monde sur les parois rocheuses,
plus tard sur les autels, les oracles et
les vases, puis au cours de la Renaissance sur les temples et les palais.
L’artiste contemporain, bon connaisseur non seulement du monde invisible mais aussi du monde visible, en
ce y compris celui de l’écran numérique, crée, revendique et échange
des mondes. Les règles dont sourdent
l’élan et les interrogations quant à la
« sacralité » de l’art, en tant que religion de notre temps et aussi des références et des notions de la mémoire
culturelle, sont des images venant de l’intérieur, paysages choisis – et pour
quelle raison donc ? – dans l’immense production d’identité offerte par la démocratie, si bien distribuée à tous, de la Toile.
Pavlos Fysakis
Le rôle de l’artiste demeure depuis toujours l’exploration de son monde, par le
biais de son vécu propre ou parfois aussi de son expérience acquise.
C’est dans le cadre de la communication entre ces mondes que s’inscrit la présence à Strasbourg, centre géopolitique de notre continent, de quatre artistes
qui partagent le même lieu d’origine, Réthymno, l’une des quatre plus grandes
villes de Crète – l’île qui, en plus d’avoir fixé l’origine de l’Europe, en délimite aussi les frontières. Et ici, le terme « Cosmographies » peut prendre un sens plus réaliste, en tant qu’échange d’expériences, d’expériences peut-être différentes.
Un autre point commun entre les quatre artistes, au-delà de leur lieu d’origine
commun, est leur définition des limites du visible et du métaphysique, la structure d’une architecture palpable mais qui peut également être allusive, scolastique et conceptuelle. Le parcours qui lie le travail « acheiropoïète » de Nikos
Alexiou et l’inventaire photographique de Pavlos Fysakis, les volumes sensibles
de Giorgos Gyparakis et les sons du piano de Giorgos Koumendakis se définit
comme couplage, comme fusion de l’éphémère et de l’éternel, du terrestre et
du transcendantal. Le commentaire de l’un se lie avec puissance à la pensée
profonde de l’autre et tous les quatre, ensemble, coexistent en soulignant l’implication déterminante du spectateur.
Un choix guère difficile pour les responsables du Centre d’Art contemporain de
Crète et de Apollonia, les structures chargées de l’exposition.
Les œuvres des artistes Nikos Alexiou, Giorgos Gyparakis et Pavlos Fysakis
qu’accueille le Hall des Chars à Strasbourg, ont déjà été présentés au Musée
d’Art contemporain de Crète, dans la ville de Réthymno. Le compositeur Giorgos Koumendakis fut le quatrième des Rethymniotes à être invité à Strasbourg
avec son opus « Désert méditerranéen », qui s’inspire de la flore et la faune de
la Méditerranée. La performance de la musique en Live du vernissage qui acquiert une structure figurative avec la coopération de Petros Touloudis, demeurera dans les locaux de l’exposition comme projection-installation.
Giorgos Gyparakis
La musique, d’après le compositeur, ignore les guides touristiques, devient ellemême le véhicule de la songerie de l’âme. Dans cette rêverie s’ouvre une
fenêtre sur la mer de la Méditerranée, et voici, les mérous, les girelles, le grillon
dans les gorges de Kotsyfos, la menthe poivrée et bien sûr la cartographie musicale d’une particularité psychique.
C’est une interrogation similaire qui inspire le sculpteur Giorgos Gyparakis, dans
la section « Agoni grammi » – liaison maritime infertile – un encouragement à replanifier le quotidien. Le consumérisme et l’inflation s’annihilent grâce au besoin
de l’amour-éros, de la beauté, du calme. Humour et autocritique définissent
le rituel du volume du corps qui se détend dans une île sacrée, probablement
surréaliste, qui ne demande rien d’autre qu’une oisive routine. L’humeur railleuse
et le commentaire sur la « méditation à la grecque » se hissent sur les inscriptions murales à figures noires, un monument où est reproduite l’activité humaine
sur la plage, à savoir le massage asiatique. Dans l’installation sculpturale de
Gyparakis, la « performance » est dual : tout ce qui a précédé, dans l’atelier de
l’artiste, et tout ce qui relève de l’action du spectateur, qui a la possibilité d’aller
à la pêche aux crevettes ou de faire des respirations « zen » dans le salon de la
plage de l’île.
Pavlos Fysakis s’inscrit littéralement dans sa Cosmographie, autrement dit dans
ses photographies des différents extrêmes de l’Europe. Nos interrogations à nous
tous, ces derniers temps, sur ce que signifie identité européenne et les limites
qui la régissent, ont débouché sur un voyage aux quatre coins de l’Europe. Les
paysages de ces pays sont aussi différents que sont similaires les gens qui les
peuplent. Gavdos au Sud, le Cap Nord et le silence blanc de sa toundra, Sintra
à l’Ouest et, à l’Est, l’Oural et son lourd héritage de goulags, de centrales nucléaires et de région la plus radioactivement polluée du monde.
Le paradis pour les Chrétiens d’Occident se trouve en Occident, pour les
Bouddhistes ou les Musulmans en Orient. Le paradis pour les citoyens européens
n’existe peut-être pas en dehors des contes de fées et en dehors de ce que
nous attendons de l’exploration de la planète Mars.
Pavlos Fysakis
L’image ne revendique pas de manifeste pour le paradis ou pour l’enfer, néanmoins, lors du clic, le regard de Fysakis s’interroge par l’intermédiaire de l’objectif sur la fin européenne, ou le début européen. Et sur le rôle commun de cet
impondérable qu’est le facteur humain.
« Être spectateur n’est pas une condition passive (…) mais une situation normale » propose Jacques Rancière. Dans l’immense interrogation des espaces
institutionnels et des Musées sur la manière de présenter une exposition, nous
n’avons pas de dilemmes.
Au tangible, au réaliste, au railleur, nous suivons notre lien et le rapport qui lie les
artistes. L’œuvre de Nikos Alexiou.
Nous sélectionnons une rangée du sol en mosaïque du monastère Iviron du
Mont Athos, extrait de l’installation de l’artiste au pavillon grec, aux Giardini, lors
de la 52ème Biennale de Venise. Nikos Alexiou a travaillé avec sensibilité tout
au long de vie brève mais productive, avec des matériaux hétéroclites, des
œuvres non-manuelles puisant dans sa lumière et sa transparence, il manipula
l’ordinateur comme un métier à tisser et le roseau primaire comme un espace
de vie. Le monastère Iviron, où il fut accueilli à plusieurs reprises, opéra sur lui le
charme de l’acceptation du divin, faisant avancer la particularité de son travail
entre le visible et l’invisible, le touchable et l’intact, le lourd et le léger, l’éphémère et l’éternel. Une pratique manuelle qui dialogue avec la plus haute spiritualité, nous persuadant de voir le monde comme un sol et la broderie comme
une coiffe de protection devant les éléments de la nature, « bâtie » avec une
minutie irréprochable.
Le théâtre du monde et le décor de Nikos Alexiou possèdent le silence intelligible d’un art religieux qui se penche avec humilité vers l’homme.
Maria Marangou / Dimitri Konstantinidis
Nikos Alexiou // photo: Sylvia Diamantopoulou
© O Megalos Kipos - Archeia Nikou Alexiou
NIKOS ALEXIOU
(1960 Rethymno, Crete – 2011 Athens)
1982 Academy of Vienna, Austria
1984 Athens School of Fine Arts, Athens, Greece
Solo Exhibitions
2011 Outline, Françoise Heitsch Gallery, Munich, cur. Sotirios Bahtsertzis, Respondent: Emmanuil Zacharioudakis.
2010 The sense of order, Margini Arte Contemporanea, Massa, Italy, cur. Paolo Emilio Antognoli Viti.
2010 San Marco di Venezia, Zoumboulakis Galleries, Athens.
2008 The End, Museum of Byzantine Culture, Thessaloniki, Greece, cur. Yorgos Tzirtzilakis.
2007 The End, 52nd International Art Exhibition La Biennale di Venezia, Venice, Greek
participation, cur. Yorgos Tzirtzilakis. The End, Zoumboulakis Galleries, Athens. The End, Françoise Heitsch Gallery, Munich.
2004 Unlimited Contemporary Art, Athens.
365 Art Project, Athens, Greece.
2003 Lola Nikolaou Gallery, Thessaloniki, Greece.
Rebecca Camhi Gallery, Athens.
2002 Gallery 3, Athens.
2001 Exerevnitis, Athens.
2000 Alekton, Athens.
Lola Nikolaou Gallery, Thessaloniki, Greece.
1999 Gallery 3, Athens.
Tzamia Kristalla, Chania, Crete, Greece.
Gallery 3, Athens.
1998 Athens Art Gallery, Athens.
1995 Athens Art Gallery, Athens.
1994 Gallery 3, Athens.
1992 Athens Art Gallery, Athens.
1989 Gallery 3, Athens.
1988 ZM, Thessaloniki.
1987 Gallery 3, Athens.
1985 Desmos Art Gallery, Athens.
1983 Ynnsprukgeer Werkstatt, Innsbruck, Austria.
Group Exhibitions (selection)
2011
2010
OCC one (Original Certified Copy one), TinT Gallery, Thessaloniki, Greece and 50-1 Gallery, Limassol, Cyprus, cur. Helen Riga.
Linear B – A memorial project responding to works in the collection of Greek artist Nikos Alexiou, The Stephen Lawrence Gallery University of Greenwich, London, cur. Christina Mitrentse, Jonas Ranson.
Reference/Representation, Jewish Museum, Thessaloniki, Greece, cur. Vasilis Vasila
kakis, Christos Venetis, Vangelis Gokas, Kostas Christopoulos.
Art Athina, Françoise Heitsch Gallery.
Continuation, Zoumboulakis Galleries, Athens.
Archetypes, from huts and sheepfolds to contemporary art and architecture, Byzan
tine and Christian Museum (BCM), Athens, cur. Giorgos Triantafyllou.
2009 Celestial Contrakt, Schwartz Gallery, London, cur. Christina Mitrentse, Jonas Ranson.
Expaded Ecologies, National Museum of Contemporary Art, Athens, cur. Daphne Vitali.
2008 Athensville, Parallel Plan Art Athina.
Games without Frontiers, Zoumboulakis Galleries, Athens, Greece, cur. T. Stathopoulos.
Summer 2008, Zoumboulakis Galleries, Athens.
Connected, Spilioti Projects Gallery, Athens.
2007 Disco Coppertone, Locus Athens & OLP Piraeus, cur. Maria-Thalia Karas, Sofia Tournikiotis.
Heterotopias: Recreation made in Greece, 1st Biennale of Contemporary Art Thes
saloniki, Thessaloniki, cur. Thalia Stephanidou.
The Workshop, Locus Athens, Zoumboulakis Galleries, Athens, cur. Maria-Thalia Karas, Sofia Tournikiotis.
2006 Apolis, Hellenic American Union, Athens, cur. C. Velonis.
Totems in the City, Metro Underground Station, Chalandri, Athens, cur. T. Moutsopoulos.
22th Winter Festival Sarajevo, Hotel Evropa, Sarajevo, Bosnia, cur. Ch. Petrinou.
23rd Biennale of Alexandria, Benaki Museum, Athens, cur. Ch. Petrinou.
The Scarecrow, Institution E. Averof, Metsovo, Greece, cur. O. Danyilopoulou.
An Outing, L. Beltsios Collection, Trikala, Greece, cur. S. Bahtsertzis.
2005 23rd Biennale of Alexandria, Museum of Fine Arts, Alexandria, Egypt, cur. Ch. Petrinou.
A table, Skoufa Art Gallery, Athens, cur. I. Kritikou.
Mysteries and Miracles, Photosynkyria, Museum of Photography, Thessaloniki, Greece, cur. Th. Moutsopoulos.
Get Some Fresh Art, Astrolavos Art Gallery, Athens.
Liste 05, Unlimited Contemporary Art, Basel, Swiss.
Drawings, Parnassos Literary Society, Athens.
Visions, Athens Imperial Hotel, Athens & Macedonia Palace, Thessaloniki, Greece, cur. Ch. Galanopoulou.
Set Design (selection)
2011 Travelling with PAOK, Directed by Costis Kapelonis, Set Design by Nikos Alexiou, Theatro Technis (Greek Art Theater), Athens.
2010 La Pupee, Directed by Anna Kokkinou, Set Design by Nikos Alexiou, Sfendoni Theatre, Athens (2008).
2009 Schreber’s nervous illness, Directed by Stelios Krasanakis, Set Design by Nikos Alexiou, Alekton Theatre, Athens.
2008 Μήδεια 2, Conceived, Directed and Choreographed by Dimitris Papaioannou,
Set
Design by Nikos Alexiou.
Athens Festival – “Meet in Beijing”, National Centre for the Performing Arts, Beijing, 1
and 2 August 2008 - Pallas Theatre, Athens – from 1 October 2008.
2007 Το Αμάρτημα της Μητρός Μου, Directed by Costis Kapelonis, Set Design by Nikos
Alexiou, Theatro Technis (Greek Art Theater), Athens.
1995 Medea - Euripides, Directed by Giorgos Lazanis, Set Light and Costumes Design by Nikos Alexiou,Ancient Theatre of Epidaurus.
1994 Suppliants - Aeschylus, Directed by Stavros Doufexis, Set Design by Nikos Alexiou,
Light Design by Nikos Alexiou and Eleftheria Deco, Ancient Theatre of Epidaurus.
Memoria del Olvido,
Directed and Choreographed by Denise Perdikidis,
Set
Design by Nikos Alexiou,
Teatro Olimpia de Madrid, 1994 - tour in Germany, Switzerland,
Festival de Teatro Clásico de Mérida, Dansa Valencia, Cabildo Insular de Las Palmas de
Gran Canaria.
1994
Medea,
Visual Concept by Nikos Alexiou and Dimitris Papaioannou, Set Design by
Nikos Alexiou
K.N.S. Theatre, Antwerp – Belgium
PAVLOS FYSAKIS
[email protected]
www.pavlosfysakis.com
Pavlos Fysakis was born in Rethymno in 1969. He lives in Athens, where he photographs for
Kathimerini newspaper and Epsilon magazine. He teaches photography at Focus School
of Art and the Psychiatric Hospital of Attica Rehabilitation Center.
Exhibitions
2011 Land Ends” – Benaki Museum, Athens (solo exhibition)
2011 “Festival Circulation(s)” – Fetart, Paris, France (group show)
2010 “Land Ends” – Museum of Contemporary Art, Crete (solo exhibition)
2010 ”Land Ends” – Photobiennale in Thessaloniki at Gallery B Mylos (solo exhibition)
2010 “Third Nature” – a.art.antonopoulou gallery, Athens (group exhibition)
2009 “Where We Live” – Lightroom gallery, Athens (group exhibition)
2009 ”Face to Faces” – Biennale of Contemporary Art at Thessaloniki Museum of Photo
graphy (group show)
2008 ”Nuit de l’ Europe” – Nuit Blanche, Paris, France (photo projection, group show)
2008 ”A Dialogue between Ten Artists” – Thessaloniki Museum of Photography (group show)
2008 ”Nuit de l’ Europe” – Rencontres d’Arles, France (photo projection, group show)
2006 “Self Portraits” – Diana gallery, 13th National Month of Photography in Athens (group show)
2004 “Seize the light” – Cultural Olympiad, Athens.
2002 “The Spirit of the Family” – Photographic Center of Skopelos (solo exhibition)
2000 “Watch Me, Watch You” – Photographic Synkyria ‘00, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessaloniki (group show)
2000 “Identities” – Epsilon gallery, Thessaloniki (solo exhibition)
1999 “Images of Town” – Ios gallery, Athens (group show)
1998 “Dolls” –Biennale of Photography, Nice, France (solo exhibition)
1997 “Dolls” – Photographic Center of Athens (solo exhibition)
Publications
2009: “Land Ends”, Babel Photos publishers, Athens (best Greek photography book award
of the year)
2007: ”Greece through Photographs” Melissa publishers, Athens
2002: “The Spirit of the Family” – Photographic center of Skopelos, exhibition catalogue
2000: “Watch Me, Watch You” – Photographic Synkyria ‘00, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessaloniki, exhibition catalogue
1998: “Aspects of Greek Photography” – Septembre de la Photo, exhibition catalogue produced with the cooperation of the Hellenic Ministry of Culture and the Munici
pality of Nice, France
GIORGOS GYPARAKIS
www.gyparakis.com
Born in 1962.
Studied sculpture at the School of Fine Arts - Aristotelion University and graphic design at
Vakalo, School for Applied Arts in Athens.
Holding a post-graduate scholarship of the State Scholarship Foundation (IKY), he
concluded his studies at the School of Fine Arts in Athens.
He is Assistant Professor of Visual Arts at the School of Architecture, National Technical University of Athens.
Solo/group shows
2012
Tracing trace, Fizz gallery, Athens.
Things, TAF/the art foundation, Athens.
Logotherapy, Dezaar, Athens.
Non-profit line (solo), zina athanassiadou, Thes/ki.
2011
C.I.M.O.L.I.A., Festival of Ephemeral art, Athens.
Greek-Art, SEM-ART gallery, Monaco.
ART-ATHINA, International Contemporary Art Fair of Athens.
2010
Open spaces, public art exhibition, Aegina island.
Taseis fygis, Kourd gallery, Athens.
ART-ATHINA, International Contemporary Art Fair of Athens.
Time. People. Their stories: A study of the concept of theatricality outside the confines of a
stage, Benaki Museum, Athens.
Artists support curators, Exhibition to benefit AICA (HELLAS), Kappatos gallery, Athens.
Belle vue, Ileana Tounta, Contemporary Art Centre, Athens.
2009
Design 2009, Spiti tis Kyprou, Athens.
Expanded Ecologies. Perspectives in a time of emergency, National Museum of Contemporary Art, EMST, Athens.
2008
Everyday utilitarian artifact, ZEON, Athens - Diatopos gallery, Cyprus.
WO [+] MAN=? Definition of the sexes : New roles -New rights? 6th Festival for Human
rights, Athens.
Games Without Frontiers, Zoumboulakis Galleries, Athens.
Athensville, Art Athina 08, Athens.
Digital Romance, Vilka ARTFORUM, Thes/ki.
The island, Cultural Centre COSMO-POLITISMOS, Athens.
Every month, National Museum of Contemporary Art, EMST, Athens.
The aesthetic activation of cheapness materials, Fizz gallery, Athens.
Art+Nature, Environment, Action 08, Villa Kazouli, Athens.
2007
Topos-Eggonopoulos, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thes/ki. -’’RADAR 7’’,
International Contemporary Art Fair of Athens.
Stagonophono+Voukino, Performance Festival, BIOS, Athens.
RADAR 8, Musical performance, Volos.
Karaoke poetry bar, 1st Biennale of Athens.
PLACES. An exhibition, an approach, a museum, a history, Benaki Museum, Athens.
Artistic Innovation-Semiotics of its Terms in the New Era, State Museum of Contemporary
art, Thes/ki.
2006
Tattoo My art, a.antonopoulou.art, Athens.
Lacoste Project 12.12, Benaki Museum, Athens.
Arrivals--Greece, Cultural Centre Vangjush Mio, Koritsa, Albania.
An outing, Beltsios collection, Mylos Matsopoulou, Trikala.
The scarecrow, Museum E. Averof, Metsovo.
Stagonophono, Musical performance, BIOS, Athens.
Made in China (solo), Zina Athanassiadi Art Gallery, Thessaloniki.
What remains is future, Patra, Cultural Capital of Europe.
2005
RADAR 6, Visions, Kappatos Gallery, Hotel Athens Imperial, Athens.
Fata Morgana, Photographiki Syngyria, Macedonian Museum of Contemporary art, Thessaloniki.
Visions- RADAR 6, Kappatos Gallery, Hotel Macedonia Palace, Thes/ki.
Girokomio, Historical Museum of Hydra, Hydra island.
2004
Athens by art, Monastiraki, Athens.
Eleas egkomion, Academy of Athens, Athens.
Zitimata taftotitas, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thes/ki.
Diadromes psychis, Aigli Zappeio, Athens.
Y-Y (solo), a.antonopoulou.art gallery, Athens.
2003
Today Tomorrow and Yesterday, E. Averoff Museum, Metsovo.
Sculpture you love, LAB Art Projects, Athens.
New Acquisitions, National Museum of Contemporary Art, Athens.
Ikade, Centre for Contemporary Art, Rethymnon, Crete.
Suburban Takes, FOURNOS Center for Art and New Technologies, Athens.
Today Tomorrow and Yesterday, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessaloniki.
Today Tomorrow and Yesterday, Gazi Athens.
RADAR 5 almost like radar, LAB Art Projects, Athens.
Lies and truths, Medussa Art gallery, Athens.
2002
Terra Incognita, Diana Gallery, Athens.
2001
Ancient Drama Festival, Meride, Spain.
MIART, Milan.
Purple Gaia, Fyrogia Monastery, Sifnos Island.
Art Athina, Athens Art Fair.
Stage design and script for the sketch "tea", for the theater play "I don’t believe in your
eyes", Theater of Neos Kosmos, Athens.
2000
Stage design and costumes for the theater play "Caligula" of Alber Kamy, Theater of Neos
Kosmos, Athens.
MAGIC SOFTWARE, Gazi, Athens - Mylos, Thessaloniki.
Rubber slipper (solo), Zina Athanassiadi Art Gallery, Thes/ki.
1999
Three Generations of Greek Artists, National Art Gallery, Athens.
Rubber slipper (solo), Medoussa Art Gallery, Athens.
1998
Three Generations of Greek Artists, Tel Aviv Museum of Modern Art, Israel. Center for
Contemporary Art, Rethymnon, Crete.
Non Stop Art, Hilton Hotel, Athens.
1997
RADAR 3, Old Soap Factory, Elefsina.
RADAR 4, Z-oo bar, Athens.
1996
ELYTRON, Basilika of St. Francis, Rethymnon, Crete.
Visual Poetry, Thema Gallery, Athens.
Art Athina, Athens Art Fair.
1995
RADAR 2, Mylos, Thessalonika.
ELYTRON, XLVI Venice Biennale, Venice / Macedonian Museum of Modern Art, Th/ki.
Sculpture Triennale, Osaka, Japan.
1994
Founded the RADAR group, in collaboration with Kostas Ioannidis and Alexandros Psychoulis.
RADAR 1, Loulaki Gallery, Hydra.
I have news for you (solo), Medoussa+1 Art Gallery, Athens.
1993
Research Centre for the Arts and Sciences (KETE), Installation.
1990
5th Biennale for Young Artists, Creative Jewellery, Marseilles.
1989
Photography exhibition, French Institute, Thessaloniki.
Art Symposium, Minos Beach, Crete.
GIORGOS KOUMENDAKIS
Désert Méditerranéen (1998-2000) - extraits
I.
1. Gecko
2. Mérou
3. Girelle
4. Orphie
5. Larve et Papillon de nuit de L. van B.
6. Le Cormoran d’Iannis Xenakis
Piano : Georges Konstantinou
II.
Trois herbes de la Méditerranée : Thym, Sauge, Menthe
Improvisation pianistique sur les Trois herbes
Installation vidéo & performance : Petros Touloudis / Sons électronique : Tim Ward
Sur le poème de Yiannis Varveris Piano du profond (1991)
Piano : Lorenda Ramou
III.
1. Moineau
2. Mante religieuse
3. La danse terrifiante des vautours noirs
4. Aigrette et chasseur aux rives de Strymonas
Piano: Alexandra Papastefanou
IV.
Un grillon dans les gorges de la merle (2012), pour trois pianistes sur un piano
Piano : Alexandra Papastefanou, Lorenda Ramou et Georges Konstantinou
Quelques mots sur Désert Méditerranéen par Alexandros Markeas
L’esthétique musicale de Giorgos Koumendakis est celle d’une postmodernité libre.
Elle s’inscrit naturellement dans la continuité des musiques des compositeurs de l’Europe
de l’est qui ont élaboré une forme de modernité indépendante, originale qui gagnera à
être mieux connue. Plus précisément, la musique de Koumendakis est fondée, à la fois, sur
le monde des musiques modales méditerranéennes, le chant byzantin, les traditions balkaniques, et sur l’héritage polyphonique baroque. Sa musique crée une synthèse saisissante et originale où chaque élément reste reconnaissable tout en étant modifié.
Trois éléments retiennent remarquablement l’attention dans cette écriture pianistique :
- Les lignes polyphoniques se déploient de manière fluide, se croisent, se confrontent et
se heurtent en créant des matières sonores souples, instables, fuyantes : une musique de
gestes en mouvement constant.
- L’ornementation écrite fait penser à un alliage réussi de la tradition orale grecque et du
clavecin français.
- La construction harmonique précise, claire - malgré la mobilité des éléments qui la composent - évolue de manière lente, quasi statique, et donne à voir le propos poétique de
chaque petite pièce du cycle, comme un arrêt sur image.
Ces trois éléments constituent un défi de taille pour l’interprétation pianistique. Chaque
pièce reste techniquement difficile, à la fois au niveau du touché et de la vélocité.
Chaque pièce nécessite également une approche cérébrale particulière, une analyse
pertinente pour détacher et organiser les éléments qui la composent. Enfin, chaque
pièce exige un caractère spécifique qui permet de faire vivre harmonieusement le cycle
dans l’unité et le contraste.