La fondation Franck Sorbier est «en sommeil», faute d`argent
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La fondation Franck Sorbier est «en sommeil», faute d`argent
MARDI 7 OCTOBRE 2014 L'EXPRESS RÉGION 7 VAL-DE-TRAVERS Le couturier parisien n’est pas au château de Travers. La fondation Franck Sorbier est «en sommeil», faute d’argent MATTHIEU HENGUELY «Un hôte de prestige au château de Travers», titrait «L’Express» en juillet 2010, en annonçant l’arrivée prochaine du couturier parisien Franck Sorbier au Val-de-Travers. Dans ses bagages, le créateur arrivait avec une fondation à son nom créée au Vallon, et plein de projets. Il était question d’ouvrir un musée estampillé Franck Sorbier pour mettre en valeur ses créations et, à plus long terme, de créer une école de mode dans les locaux de Travers. Or, depuis septembre 2012 et la fermeture de la troisième exposition des robes du couturier à l’usine Dubied, à Couvet, la fondation n’a plus fait parler d’elle. Qui plus est, avons-nous appris auprès de la commune de Val-deTravers, le couturier ne lui loue plus de locaux. «A notre connaissance, la fondation n’a plus aucune activité à Val-de-Travers», note le conseiller communal en charge de l’Economie Frédéric Mairy. La fin d’une belle histoire? «Non, notre fondation est toujours bien au Val-de-Travers, mais elle est en sommeil depuis décembre 2013», nous a répondu par mail Isabelle Sorbier, compagne du couturier et présidente de la maison de haute couture. «Ces idées et ces ambitions existent toujours, nous pensons même aller peut-être plus loin encore et qu’elle peut devenir une passerelle artistique, culturelle et patrimoniale», complète le responsable du développement et de la communication de la maison, Bruno Le Page. Promotion économique toujours dans le coup «Mais c’est financièrement difficile pour une maison indépendante comme la nôtre. On nous a déjà fait des remarques sur la création de notre fondation en Suisse, mais Le petit avion dans sa mauvaise posture. Victime d’une panne en vol, il a été forcé de se poser dans un champ. MATTHIEU HENGUELY AVIATION Un biplace pique du nez entre Noiraigue et Travers Les créations de Franck Sorbier ont été l’objet de trois expositions dans les salles de l’usine Dubied, à Couvet, comme ici en novembre 2011. ARCHIVES RICHARD LEUENBERGER nous ne sommes pas venus pour l’argent. Nous sommes toujours en lien avec la Promotion économique et restons ouverts aux propositions.» Alain Barbal, chef de l’Office cantonal de la promotion économique, à l’origine de la venue du couturier à Neuchâtel, confirme ses propos. «Le projet n’est pas mort. Ce n’est pas le premier couturier à connaître ce genre de problèmes. Un investisseur peut se présenter à tout moment sans qu’on l’attende et faire redémarrer le projet.» Le chef d’office note que l’aide que ses services peuvent apporter est justement de ce ressort, en mettant les gens de Sorbier en contact avec des investisseurs. «Un Neuchâtelois est d’ailleurs allé les voir, pas plus tard qu’il y a quinze jours.» Du coup, Alain Barbal se dit «prudemment optimiste» quant à l’avenir pour un projet qui entre pile «dans l’axe stratégique des produits de luxe que nous voulons développer.» Une suite qu’il imagine toujours plutôt au Vallon. «Nous avions visité avec eux les anciens abattoirs ou l’usine électrique de La Chaux-de-Fonds, qui sont de très beaux locaux, mais ils s’étaient enflammés pour l’usine Dubied.» «Nous ne connaissions pas les lieux avant de venir, mais c’est vite tomber sous le sens de s’installer ici, avec l’histoire de la vallée. Et l’expérience a été très positive», insiste Bruno Le Page, bien qu’il «ne faille pas rester fermé sur ce point». Tout dépendra donc du financement. «recherché activement», que le couturier parviendra, ou non, à réunir. Quant aux locaux du château de Travers, «nous cherchons toujours à les louer», indique Frédéric Mairy. Parti pour rejoindre Môtiers depuis Langenthal (BE), un petit avion biplace n’a pas réussi à rallier l’aérodrome du Val-deTravers, hier en début d’aprèsmidi. Victime d’un problème moteur en plein vol, le Cessna F150G – un aéronef construit en 1967 – a dû atterrir d’urgence dans un champ, à la hauteur de la bifurcation de la côte de Rosière, entre Noiraigue et Travers. Il était alors 14h40. Les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil n’ont pas été blessées dans l’aventure. Seul le train d’atterrissage avant de l’avion a cédé au cours de la manœuvre, faisant piquer du nez à l’avion en fin de course et causant quelques dégâts. Un drone pour le relevé Sur place, des experts du Service d’enquête suisse sur les accidents (Sesa) sont venus, en hélicoptère, faire les relevés d’usage, avec la collaboration de la Police neuchâteloise. Ses agents ont notamment cherché et marqué les traces laissées par l’atterrissage le long du champ, avant de photographier la scène depuis les airs, à l’aide d’un drone radiocommandé. MAH PUBLICITÉ * EN IMAGE <wm>10CAsNsjY0MDAy0jUyMDQ3sgQALf0d2Q8AAAA=</wm> <wm>10CFWKoQ6AMAwFv6jLa7eWlUkytyAIfoag-X_FhkPcmbvWigZ8bHU_61EYECEBL-IlugfLWtQ4iM1mo6SVWTiZOv92kgxEoM-HGATrw-qUpBtSeK77BRgb_bhxAAAA</wm> À gagner ce mardi ! ERIK WALTHER CRESSIER Défilé en noir et prune. Une quarantaine d’enfants âgés entre 5 mois et 12 ans ont défilé, samedi soir, sur la place du village, vêtus des créations de la styliste du cru Anne-Caroline Huguenin. Le matin même, la créatrice lançait sa nouvelle boutique pour en ligne (www. ACH.CH)) FLV * Montant estimé en francs non garanti. À partager entre les gagnants du 1er rang.