Seconde : définitions à connaître

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Seconde : définitions à connaître
2nde Définitions
Seconde : définitions à connaître
1. Introduction
- Fait économique : événement ayant trait à la production des biens et des services, et à la répartition des
revenus.
- Fait politique : événement relatif à l'organisation des pouvoirs publics ou à leur exercice.
- Fait social : toute pratique et tout comportement régulier d'un groupe d'individus.
2. La famille : une institution en évolution
- Famille conjugale : synonyme de famille nucléaire.
- Famille élargie (ou étendue) : coexistence sous un même toit et une même autorité de plusieurs cellules
familiales conjugales apparentées.
- Famille monoparentale : famille composée d'un adulte vivant sans conjoint et avec son ou ses enfant(s)
de moins de 25 ans.
- Famille nucléaire : unité familiale réduite aux parents et aux enfants non mariés.
- Famille recomposée : couple vivant avec au moins un enfant dont un seul des conjoints est parent.
- Filiation : liens reconnus entre des individus qui descendent les uns des autres. Pour l'individu par rapport
auquel sont définis les liens de parenté, il s'agit des descendants et ascendants.
- Matrilinéaire : la filiation est matrilinéaire quand elle est transmise uniquement par les seules femmes.
- Ménage : au sens de l'Insee, ensemble de personnes, ayant ou non des liens de parenté, habitant un même
logement. Un ménage peut ne comprendre qu'une seule personne.
- Parenté : ensemble des individus liés par des relations d'alliance et de filiation.
- Patrilinéaire : la filiation est patrilinéaire quand elle est transmise par les seuls hommes.
3. L'emploi : une question de société
- Actifs : personnes qui exercent une activité rémunérée (actifs occupés) ou qui en recherchent une (actifs
inoccupés, ex. : chômeurs).
- Catégorie socioprofessionnelle (CSP) : fraction de la population active présentant une certaine
homogénéité sociale définie selon l'Insee par : la profession individuelle, le secteur d'activité, le statut, la
qualification professionnelle, la position hiérarchique, l'importance de l'entreprise. L'Insee utilise depuis
1982 la nomenclature dite PCS, « professions et catégories socioprofessionnelles ».
- Chômage
(au sens du BIT) : Pour être reconnu chômeur, il faut remplir quatre conditions : être dépourvu
d'emploi, être capable de travailler, chercher un travail rémunéré, être effectivement à la recherche d'un
emploi. Il élargit la notion aux personnes ayant trouvé un emploi mais n'ayant pas encore commencé à
travailler pendant la semaine de l'enquête. En France, l'Insee reprend la définition du BIT mais la limite
strictement aux quatre conditions édictées.
- Chômeur : personne pouvant travailler, disponible et recherchant un emploi.
- Chômeur découragé : individu sans emploi ayant renoncé à chercher du travail et non inscrit à l'ANPE.
- Contrat à durée déterminée/indéterminée : le contrat à durée déterminée (CDD) précise la date de
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cessation d'activité dans l'entreprise (1 mois, 3 mois, 6 mois, etc.). Il s'oppose au contrat à durée
indéterminée (CDI), contrat qui ne prévoit pas de date de cessation de l'activité du salarié.
- Emploi : exercice d'une activité professionnelle rémunérée. A ne pas confondre avec le travail, qui définit
toute activité productive, même non rémunérée.
- Emplois précaires : emplois salariés dont la durée n'est pas garantie. Celle-ci peut être soit
limitée : contrats à durée déterminée (CDD), stages, emplois aidés (contrats emplois solidarité,
contrats initiative emploi, emplois jeunes), soit incertaine : intérim (on ne sait pas forcément avec
précision quand le contrat s'achèvera). Cependant, on peut considérer comme précaires des
emplois qui ne dégagent pas un revenu suffisant pour vivre (ex: emplois à temps partiel subi). Ces
travailleurs, souvent des femmes mais pas seulement, ont bien un emploi, souvent à durée
indéterminée, mais la rémunération est insuffisante pour éliminer la précarité.
- Inactifs : personnes qui n'occupent pas un emploi et qui n'en recherchent pas.
- Salarié : personne qui vend sa capacité de travail à l'employeur qui détient les moyens de production
contre une rémunération généralement fixe, dans un cadre défini par un contrat de travail, qui marque la
position subordonnée du salarié.
4. La production : un espace de relations
économiques et sociales
- Administration publique (APU) : unité de production de services non marchands financés par les
prélèvements obligatoires. Administrations d'État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale.
- Association : unité de production regroupant un ensemble de personnes agissant dans un but commun non
lucratif. Les associations peuvent être à vocation culturelle, sportive ou sociale, ou peuvent avoir un
objectif de défense des intérêts d'un groupe social particulier (syndicat, partis politiques, etc.).
- Contrat de travail : convention par laquelle une personne, le salarié, s'engage à mettre son
activité à la disposition d'un employeur, sous la subordination duquel il se place. Le contrat de
travail n'est pas libre mais fortement encadré par le droit. Il existe des contrats sans limitation de
durée (CDI) ou à durée limitée (CDD, intérim, par exemple).
- Entreprise : unité de production réalisant une production marchande, c'est-à-dire vendue sur un marché à
un prix au moins égal au coût de production.
- Entreprise individuelle : unité de production détenue par un seul propriétaire, responsable sur ses biens
propres des dettes de l'entreprise.
- Entreprise publique : entreprise dont le capital social est détenu à plus de 50 % par l'État.
- Facteurs de production : ensemble des éléments qui, combinés, permettent la production d'un bien ou
d'un service. On en distingue principalement deux : le travail et le capital technique.
- Investissement : dépense permettant le maintien ou l'accroissement des capacités de production d'une
entreprise ou d'une administration, ou l'accroissement du patrimoine immobilier d'un ménage.
- Investissement brut : voir Formation brute de capital fixe (FBCF).
- Investissement de capacité : Investissement destiné à accroître la capacité de production.
- Investissement de productivité : Investissement destiné à réduire les coûts unitaires de production par un
gain de productivité.
- Investissement immatériel : regroupe l'ensemble des dépenses consacrées notamment à la formation du
personnel, à la recherche et développement, ou à la publicité.
- Investissement net : différence entre l'investissement brut et l'amortissement économique (mise au rebut
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des équipements dû à l'usure ou à l'obsolescence).
- Organisation du travail : méthodes visant à rendre la plus efficace possible l'utilisation du travail dans la
production. La spécialisation des tâches, la division entre conception et exécution, la motivation du
personnel figurent parmi les méthodes employées.
- Productivité : rapport entre les quantités produites et les facteurs de production utilisés (travail, capital
fixe).
- Productivité du travail : rapport entre la quantité produite et la quantité de travail utilisée.
- Représentation des salariés : institutions chargées de défendre les intérêts des salariés dans les
discussions ou négociations avec l'employeur. Il s'agit principalement des délégués du personnel, des
comités d'entreprise, des CHSCT et des délégués syndicaux. Leur présence est obligatoire dans les
entreprises dépassant une certaine taille.
- Valeur ajoutée : mesure la richesse réellement créée par une entreprise. Elle se calcule en retranchant les
consommations intermédiaires de la valeur de la production, elle-même correspondant généralement au
chiffre d'affaires.
5. La consommation : une activité économique,
sociale et culturelle
- Bien collectif : bien ou service qui présente deux particularités, la non-rivalité et la non-exclusion
(Défense nationale, Police nationale, routes nationales, etc).
- Biens privés : bien ou service pour lequel, à l'inverse du bien collectif, il est possible d'exclure un
individu de la consommation de ce bien ou service et les quantités consommées par les uns réduisent
d'autant les quantités consommées par les autres (ex. : produit alimentaire, couce de cheveux).
- Effet de signe : décrit la valeur symbolique de la consommation, sa dimension ostentatoire : l'objet
consommé est porteur de signes, de symboles. Il permet à son détenteur de signifier aux autres son statut
social, son appartenance à un groupe social spécifique.
- Niveau de vie : quantité de biens et services dont dispose un ménage, une catégorie, un pays en fonction
de leur revenu. Le niveau de vie correspond au niveau de consommation. Notion quantitative à distinguer
de celle, qualitative, de genre de vie.
- Pouvoir d'achat : quantité de biens et de services qu'un agent économique peut se procurer avec son
revenu.
- Revenu : ensemble des ressources monétaires ou réelles (logement de fonction, autoconsommation, etc.)
perçues par un agent économique au cours d'une période.
- Revenu disponible : revenu qui peut réellement être consommé ou épargné par les ménages. Il se calcule
à partir des revenus primaires perçus auxquels sont ajoutés les revenus de transferts et dont sont déduits les
impôts directs et les cotisations sociales.

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