Nouveautés Eté 2015

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Nouveautés Eté 2015
NOUVEAUTÉS MUSIQUE
ÉTÉ 2015
CHANSON FRANÇAISE, ROCK FRANÇAIS...
Luciole « Une » (après un premier album slam acclamé en 2009, Luciole a pris le
temps de trouver la voie à prendre pour la suite de sa carrière, pour éviter la redite
et cultiver son jardin secret. Elle quitte donc la diction pour assumer le rôle de
chanteuse, rôle dont elle s'acquitte à la perfection. La lumière est faite sur les
rythmiques et les mélodies vocales pour un rendu chanson-pop-electro
convaincant. Coup de cœur!!)
Sylvain Giro « Le lac d'Eugénie » (tiré d'un spectacle mêlant conte, récit et
chanson, « Le lac d'Eugénie » met en lumière l'originalité de Sylvain Giro, artiste
multiple, auteur, compositeur, producteur et surtout interprète. L'univers musical
dévoile une belle chanson française traversée d'influences traditionnelles et rock.
Le monde de Sylvain Giro est profondément onirique, empreint de mélancolie et
théâtral. Coup de cœur!!)
Thomas Dutronc « Eternels jusqu'à demain » (le fils Dutronc retrouve le chemin du
studio pour un troisième album sensiblement dans la lignée des précédents, mais
qui affiche une plus grande ambition et un côté pop plus assumé. Le titre
d'ouverture rend directement hommage à Aragon dont les vers sont superbement
habillés par une mélodie élégante et la voix suave de Thomas. Un duo avec son
père et un hommage à Gainsbourg tiennent le haut du pavé. Le reste démontre
encore l'amour de l'artiste pour les jeux de mots et les univers teintés de jazz manouche. Un
album abouti, coup de cœur !!)
Francis Cabrel « In extremis » (le chanteur gascon est de retour avec sa chansonfolk-blues aux textes poétiques. Rien de bien neuf mais toujours la même qualité,
une voix, des mélodies, des textes bien sentis, un bel album)
Faut Qu'ça Guinche « Mots mêlés » (groupe originaire de Grenoble,
FQCG communique à grand renfort d'énergie leur joie de vivre, leur engagement et
le refus de se laisser aller. Des cordes et un accordéon apportent une touche
originale à leur chanson-rock énergique et dansante)
Radio Elvis « Juste avant la ruée » (Radio Elvis cache en réalité
Pierre Guénard, un poitevin issu de la scène slam, un jeune artiste de 26 ans qui
subjugue par son rock poétique. En 4 titres, il montre déjà un univers singulier et
profond, habité par de multiples références aussi bien littéraires que musicales. A
suivre de près!!)
Louane « Chambre 12 » (la jeune artiste découverte dans The Voice et révélation dans le film
« La famille Bélier » sort un premier album cohérent, entre chanson et pop, traversé de doutes et
d' interrogations)
Boulevard des Airs « Bruxelles » (les neuf musiciens originaires de Tarbes
poursuivent leur chemin et livrent un 3è album abouti et diversifié. Leur chanson
cuivrée et world s'habille de contours électroniques et se permet aussi de se frotter
à la chanson parlée, en vogue en ce moment)
Johnny Hallyday « 4 albums originaux : Rock'n'roll attitude / Gang / Cadillac /
Lorada » (4 albums emblématiques de la période variétés de notre Johnny national)
Les Enfoirés « Sur la route des Enfoirés 2015 »
Lénine Renaud « 6, rue Brûle Maison » (Lénine Renaud réunit le chanteur de
Marcel et son orchestre et le guitariste des VRP, un chouette programme en
perspective que ne trahit pas cet album réussi de bout en bout. Entre chanson néoréaliste, musette, bluesy-rock, les compositions sont tour à tour tendres, ironiques,
irrévérencieuses, joyeuses et tristes. Lénine Renaud n'a pas son pareil pour
dépeindre les aberrations de la vie moderne. Coup de cœur!!)
HK & les Saltimbanks « Rallumeurs d'étoiles » (déjà 20 années d'écriture et de
scène pour HK qui signe un magnifique album, plus mature et plus subtil, avec
toujours le même engagement et la même tendresse. Des collaborations diverses
entraînent certaines compositions vers des territoires plus world, le chant prend
plus d'importance. Les textes affichent des propos plus intimes et n'hésitent pas à
parler d'amour. Coup de cœur!!)
Collectif 13 « Collectif 13 » (Collectif 13 c'est surtout une bande de potes qui
veulent faire bouger les scènes de France et apporter la joie et la bonne humeur.
On retrouve donc des membres de Massilia Sound System, Le Pied de la Pompe,
La Rue Ketanou, Alee, Tryo, No One Is Innocent, le ptit son, DJ Ordoeuvre, 13
musiciens sur les routes. De la chanson festive teintée d'electro et de hip-hop!!)
Les Innocents « Mandarine » (16 ans après le dernier album, les Innocents sont
de retour avec un magnifique opus, plus folk que pop, mais toujours aussi, voire
plus, fin. Les compositions complexes et les textes oniriques dévoilent une certaine
mélancolie, servant très bien le propos et l'ambiance du disque. Le duo JP Nataf et
JC Urbain fait des étincelles et nous rappelle sa place unique au sein de la scène
musicale française. Coup de cœur!!)
Eskelina « Le matin du Pélican » (aidée par deux compagnons de fortune,
Christophe Bastien à la composition (Debout sur le zinc) et Florent Vintrigner aux
textes, la suédoise Eskelina sort un premier album de chanson folk. Les mélodies
immédiates, les histoires contées et la voix douce de la chanteuse nous happent
dès les première notes pour ne plus nous lâcher. Un parfum de classique plane sur
ce très beau disque, fortement recommandé!!)
Nach « Nach » (la fille Chedid débarque dans la galaxie musicale familiale avec un album frais et
enjoué, baigné par les influences pop anglo-saxonnes conférant à sa musique un ton unique et
une liberté créative)
ROCK, FOLK, POP, METAL, POST-ROCK...
Paul Weller « Saturns pattern » (ce nouvel album du légendaire leader des Jam
montre toute la vivacité et la créativité de Paul Weller qui offre à ses compositions
un véritable bain de jouvence. Puisant dans son immense culture musicale, il
réinvente la pop psychédélique teintée de soul, blues et folk grâce à une production
innovante et tournée vers le 21è siècle. Très fort)
Patrick Watson « Love songs for robots » (5è disque pour le groupe canadien qui
nous offre encore ici un pur moment de grâce. Sa pop toute en apesanteur s'offre
de beaux moments folk, dépouillés, et virevolte au gré des arrangements subtils et
des mélodies vocales. Des claviers (piano et synthés) décloisonnent le genre et
permettent à Patrick Watson de bâtir des morceaux plus complexes qu'il n'y paraît.
Les compositions tutoient l'espace, nous invitant à un voyage délicat au fin fond
des galaxies. Coup de cœur!!)
Tobias Jesso Jr « Goon » (révélation de l'année 2015, album attendu avec
passion outre-atlantique, « Goon » est une pépite intemporelle, un rappel à la pop
la plus juste et honnête, simple et dépouillée. Armé de son seul piano, Tobias Jesso
Jr tisse des ballades entre John Lennon, Elton John, Randy Newman et Harry
Nilsson, rien que ça. A découvrir de suite!!)
Torres « Sprinter » (avec ce 2è album, la jeune américaine Mackenzie Scott, alias
Torres, frappe fort et s'inscrit dans la droite lignée d'une PJ Harvey tout en allant
plus loin, marque des grandes. Maîtrisant parfaitement moments calmes et doux et
fulgurances électriques et rageuses, la rockeuse parvient à moderniser le rock indé
en y insufflant des touches électroniques et des arrangements époustouflants.
Ballades ou rocks lourds, Torres captive et émeut. Coup de cœur!!)
Unknown Mortal Orchestra « Multi-love » (après deux albums psychédéliques
magnifiques, Unknown Mortal Orchestra ajoute du groove et de la chaleur à ses
compositions labyrinthiques et débridées. La pop psychédélique est toujours bien
présente mais elle s'accompagne ici de claviers disco et de basses funky.
L'ensemble est très bien réussi et les mélodies toujours aussi addictives. Coup de
cœur!!)
The Church « Further / Deeper » (groupe australien formé en 1980 et toujours
actif (25 albums au compteur), The Church poursuit l'aventure avec ce disque de
rock mélancolique brassant pop, cold wave et rock psychédélique et progressif.
N'ayant pas son pareil pour bâtir des paysages sonores fouillés et profondément
évocateurs, il parvient ici à transcender les années et à continuer à être vraiment
intéressant. Coup de cœur!!)
Carl Barât & the Jackals « Let it reign » (pour ce nouvel album, Carl Barât rebranche les
guitares et retrouve un esprit résolument rock, voire même punk)
Courtney Barnett « Sometimes i sit and think, and sometimes i just sit » (la jeune
australienne sort son premier album au songwriting inspiré et au rock indé
imparable. Avec son style parlé-chanté, elle nous ramène à Patti Smith et Lou Reed
pour l'écriture racée toute en auto-dérision et chroniques douces-amères)
Asaf Avidan « Gold shadow » (le jeune chanteur à la voix androgyne
reconnaissable entre toutes sort un album plus posé et plus intime. Créé après une séparation
amoureuse difficile, Asaf Avidan évite les pleurnicheries et détaille la complexité des sentiments
humains. Un pas dans le blues, la soul et le jazz vocal, « Gold shadow » est un hommage vibrant
aux grands vocalistes que sont Otis Redding, Janis Joplin ou Bessie Smith)
Blur « The magic whip » (enfin réunifiés, Damon Albarn et Graham Coxon ont ressuscité Blur en
studio, et bien leur en a pris. On retrouve l'énergie et la fougue des britanniques, entre pop-rock
british, expérimentations sonores et electro, kraut-rock, et psychédélisme. Bravo!!)
Fyfe « Control » (le jeune londonien sort avec ce 1 er album de Fyfe un disque de
pop fantomatique, dans le sillage des FKA Twigs, Sohn ou James Blake. Sa pop
électronique teintée de soul laisse entrevoir une envie irrésistible de recherche et
d'abstraction)
Florence & the Machine « How big, how blue, how beautiful » (après 2 albums acclamés qui
l'ont conduite à travers le monde, Florence Welsh et sa magnifique voix puissante et sensuelle
sort un 3è opus plus direct, éminemment pop. Les choeurs puissants et les
guitares abrasives côtoient des arrangements subtils (cuivres, cordes). Un bon
album malgré quelques longueurs)
Sufjan Stevens « Carrie & Lowell » (après la perte de sa mère, Sufjan Stevens se
livre à une véritable catharsis à travers onze morceaux folk dépouillés et émouvants. Chaque
composition paraît évidente, les arrangements sont parfaitement sentis (guitare et voix centrales,
touches de piano, ornements électroniques). Magnifique, coup de cœur!!)
Soko « My dreams dictate my reality » (après la folk lo-fi du premier album, Soko montre sa
passion pour le post-punk avec ses basses rondes sous effet chorus, ses voix sous reverb' et
ses guitares sous écho. Une belle réussite qui nous ramène aux premiers Cure)
Django Django « Born under Saturn » (2nd album pour ce jeune groupe
britannique qui propulse sa pop sur les pistes de danse. Véritable mix d'electro-pop
et de psychédélisme, « Born under Saturn » élève ses mélodies sixties à grand
renforts de rythmiques, d'effets et de sonorités synthétiques)
Flo Morrissey « Tomorrow will be beautiful » (cette jeune londonienne de 20 ans
livre un album époustouflant de maîtrise, une folk intemporelle aux arrangements
luxuriants. Merveilleux, coup de cœur!!)
Moriarty « Epitaph » (après quelques interludes et de nombreux
concerts, Moriarty a retrouvé le chemin des studios et reprend les
choses là où ses précédents opus les avaient laissées. La voix typée 50's de
Rosemary accompagne toujours à merveille les compositions folk-blues jazzy du
groupe impeccable)
Other Lives « Rituals » (ce 2è album des américains d'Other Lives dévoile un
véritable talent pour façonner une pop atmosphérique du plus bel effet. Les choeurs
chatoyants côtoient des mélodies évanescentes et des trouvailles sonores qui
construisent un édifice palpitant. La pop à tête chercheuse a trouvé ses dignes
successeurs. Coup de cœur!!)
Panda Bear « Panda Bear meets the grim reaper » (tête pensante et mélodiste
attitré du groupe Animal Collective, Noah Lennox aka Panda Bear en est déjà à
son 5è album solo. Sous les atours d'une musique electro-pop, il conçoit une pop
psychédélique et expérimentale dont les mélodies demeurent centrales. Sa
passion pour les choeurs se distingue nettement par les entrelacs de voix et les
incantations qui parsèment chaque composition. Une réussite!! Coup de cœur!!)
Hindi Zahra « Homeland » (la marocaine vagabonde sort un 2nd album
somptueux, inclassable et métissé. Sur les terres de son Maroc natal, elle a pris le
temps du repli sur soi et de la recherche avant de repartir à la rencontre des
musiques du monde, du cap-vert au flamenco en passant par la folk et la pop et les
rythmes africains et le jazz. Sous influence gnawa et son blues électrique, elle
transcende les frontières et accomplit un tour de force avec cet opus aventureux et
magnifique traversé de fulgurances oniriques)
Pink Floyd « A saucerful of secrets » (2nd album du Floyd qui clôt la période Syd Barrett du
groupe et qui voit David Gilmour rejoindre le groupe et apporter son style de guitare
caractéristique. La paire Waters/Wright crée des morceaux plus progressifs, brodant des univers
complexes alternant sentiment d'angoisse et sérénité. Les voix se font incantations et les textes
narrent des histoires entre fantastique et trips hallucinatoires. Une formidable œuvre
visionnaire!!)
Muse « Drones » (renouant avec la fibre heavy de sa musique, Muse rebranche les amplis et
assène des riffs lourds qui nous ramènent aux débuts du groupe. Basé sur une thématique
conspirationniste, « Drones » narre l'histoire d'un jeune homme désespéré face à un monde en
proie à la dictature, la guerre et l'apocalypse. Mariant avec un savoir-faire indéniable pop, rock
heavy et envolées progressives, Muse retrouve un second souffle. Energique, inspiré, un bon
cru)
Lindemann « Skills in pills » (réunion du chanteur de Rammstein, Til Lindemann,
et Peter Tägtgren, maître à penser des groupes Pain et Hypocrisy, Lindemann
s'avère une belle récréation pour le premier. Plus proche de Rammstein que des
autres groupes, cet opus montre un chanteur en verve et à l'humour toujours aussi
corrosif. Indus-metal, metal symphonique, riffs lourds, les ingrédients d'un bon
album)
Moonspell « Extinct » (le groupe portugais revient en très grande forme avec un
album qui parvient parfaitement à mixer les deux facettes opposées de sa
musique : un versant extrême et sombre et un versant mélancolique et mélodique.
Son metal-gothique se pare en plus d'arrangements encore plus travaillés, le
rapprochant de groupes comme Septic Flesh. Addictif!!)
MUSIQUES TRADITIONNELLES, WORLD MUSIC
Balkanes « Balkanes koesmet » (depuis 18 ans, le quatuor Balkanes voue son
répertoire à la musique vocale bulgare, entre chants profanes et sacrés et
compositions originales librement inspirées de la tradition. Une invitation au
voyage)
La mal coiffée « L'embelinaire » (originaires du Minervois, les cinq chanteuses de
La Mal Coiffée réinventent depuis 2003 un chant polyphonique où la poésie et la
langue occitane sont indissociables de l'expression populaire. Ancré dans la
modernité, ce travail fait résonner le timbre de voix languedocien, un timbre profond
et chaleureux soutenu par un jeu rythmique puissant et varié)
Le Vent du Nord « Têtu » (pilier du renouveau de la musique traditionnelle au Québec, le Vent
du Nord a connu depuis sa formation en 2002 une ascension fulgurante. Ses qualités musicales
ainsi que sa forte présence scénique sont dorénavant reconnues à l'échelle mondiale. Les quatre
compères en profitent pour repousser encore leurs limites)
This is how we fly « This is how we fly » (This is how we fly réunit 4 musiciens
ayant chacun déjà fait leur chemin dans leurs univers respectifs (les Chieftains,
Gjallarhorn, musiques de théâtre ou de danse par exemple), un quatuor composé
d'un violoniste irlandais porté sur les musiques norvégiennes, d'un clarinettiste
irlandais, d'un percussionniste suédois, et d'un danseur de claquettes irlandaises
originaire des USA. Le groupe propose ainsi une musique originale, inventive et
surprenante, mélangeant musique traditionnelle, old time music, danse suédoise et musiques
contemporaines. Un cocktail détonnant d'où émergent des moments magiques, entre danse et
introspection, où les percussions croisées flirtent avec des rythmiques IDM et où des instruments
électroniques accompagnent les mélodies du violon et de la clarinette créant des ambiances
planantes. Majestueux, coup de cœur!!)
Catriona McKay « Harponium » (Catriona McKay est une harpiste écossaise et
compositrice, un esprit musical libre aussi à l'aise dans les improvisations que dans
la musique traditionnelle. Sur cet album solo, elle joue de l'harmonium en
complément de la harpe écossaise. Avec une musicalité brillante et une virtuosité
époustouflante, elle brasse les influences et transcende son instrument. Musique
traditionnelle, ballades, folk, musiques du monde, se retrouvent dans ses
compositions aux harmonies complexes. Assurément l'une des plus grandes voix actuelles de la
harpe. Coup de cœur!!)
Renata Rosa « Encantaçoes » (la brésilienne à la voix intense sort son 3è album
alliant musique traditionnelle du Nord-est brésilien et musique folk chamanique et
psychédélique. Les polyphonies vocales complexes croisent le fer avec la guitare à dix cordes,
des mélopées cuivrées surplombent des percussions traditionnelles. Un très grand disque)
Blick Bassy « Akö » (le camerounais accoste ici dans les terres d'un delta blues
roots transcendé par le folk traditionnel. La production soignée rend hommage à
ces compositions minimalistes aux superbes mélodies, un mélange de modernité et
de tradition qui fonctionne parfaitement. Les ballades intimistes laissent affleurer
des effluves de swing, de rhythm'n'blues, aidées par des arrangements finement
sentis (violoncelle, banjo, harmonica). Coup de cœur!!)
Altan « The widening gyre » (les irlandais d'Altan sont de retour avec un album de musique
celtique influencé par les musiques traditionnelles des Appalaches. On entend ainsi des traits de
bluegrass traverser leurs compositions)
JAZZ, BLUES, SOUL
Les grandes gueules « Poéziques » (ces six chanteuses chanteurs réalisent
toutes leurs instrumentations avec leurs seules voix (guitare, piano, percussions,
etc.). Dans ce programme, ils rendent hommage à la poésie et au jazz vocal. Coup
de cœur!!)
Les grandes gueules « Exercices de style » (60 ans après les Frères Jacques, les Grandes
Gueules ont choisi d'adapter en chanson 22 versions des Exercices de style, une histoire écrite
par Raymond Queneau et racontée de 99 façons différentes. Du jazz vocal entièrement a
capella)
Curtis Harding « Soul power » (jeune musicien issu du Michigan et des bancs de
la chorale, Curtis Harding pratique la Stratoscaster avec foi et passion défendant
une musique soul rythmée et rock'n'roll)
Gov't Mule, John Scofield « Sco-mule » (fin septembre 1999, John
Scofield et Gov't Mule s'associent le temps de deux concerts
totalement inédits à ce jour, même en bootleg. Voilà l'occasion rêvée de se plonger
dans ce jazz blues rock teinté de soul et de funk de très haute volée !! Coup de
cœur!!)
Otis Taylor « Hey Joe opus red meat » (Otis Taylor rend hommage à Jimi Hendrix qu'il a
rencontré en 1968 à travers deux reprises de « Hey Joe ». Sa musique oscille entre blues et
americana. Fortement influencé par les traditions américaines et notamment le peuple
amérindien, le bluesman teinte son art de folk et de mysticisme, conférant à son blues un côté
ambiant et psychédélique)
Kamasi Washington « The epic » (ce compositeur-saxophoniste et multiinstrumentaliste de 33 ans sort une oeuvre monumentale, un triple album
expérimental et novateur dans la droite lignée des Coltrane, Coleman, Ayler ou Fela
Kuti. Outre un dectet qui l'accompagne depuis toujours, Kamasi dirige un orchestre
de 32 personnes et un choeur de 20 personnes. Ancré dans la tradition d'un jazz
libre et ouvert, ce dernier transcende le genre et parvient à insuffler un véritable élan
moderniste à sa musique. Fabuleux, coup de cœur!!)
Melody Gardot « Currency of man » (avec ce nouvel album, Melody Gardot
accouche d'un chef-d'oeuvre, et s'affirme comme une chanteuse et une conteuse
extraordinaires, une véritable crooneuse. Sur « Currency of man », elle s'éprend
d'un rhythm'n'blues moderne traversé de folk et de blues. Ses textes plongent dans
le réel, sans illusions, traitent du racisme comme de la mort et de l'amour. Les
arrangements de Larry Klein font merveille, l'exigence artistique est ici plus
qu'ailleurs de mise. Coup de cœur!!)
Herbie Hancock « Maiden voyage » (album mythique et incontournable, « Maiden voyage » fait
partie des standards du jazz. Herbie Hancock démontre ici tout son art de la composition, des
compositions qui permettent aux solistes de s'exprimer totalement. Entre jazz modal et hard-bop,
les morceaux livrent des soli époustouflants (la trompette de Freddie Hubbard et le saxophone
de George Coleman) tandis que la paire rythmique (Ron Carter à la basse et Tony Williams à la
batterie) épouse parfaitement les mélodies tissées par la piano. Indispensable!!)
Alex Tassel « Serenity » (accompagné de ses amis de longue date (Laurent de Wilde, Sylvain
Beuf, Diego Imbert et Julien Charlet), Alex Tassel s'offre un album bercé par son amour du hardbop et du jazz modal, un album serein et mélodique où s'épanouissent délicatement les
musiciens)
Snarky Puppy & Metropole Orkest « Sylva » (le collectif jazz de Brooklyn
s'associe à l'orchestre néerlandais Metropole Orkest pour le projet « Sylva ».
Snarky Puppy offre ici un jazz-funk symphonique survitaminé aux riches mélodies
et aux arrangements prolifiques)
Charlie Haden & Gonzalo Rubalcaba « Tokyo adagio » (issu de la
session live livrée au club Blue Note à Tokyo par les deux musiciens, « Tokyo
adagio » est un pur moment de ravissement. Le contrebassiste et le pianiste
improvisent ensemble dans une parfaite harmonie et livrent une approche profonde
et sensible de chaque morceau)
Omer Klein « Fearless friday » (avec un nouveau trio, le pianiste israélien accouche d'un nouvel
album plus direct mais toujours aussi riche mélodiquement et harmoniquement. Techniquement
excellent, il marie à ses compositions modernes les racines moyen-orientales de son enfance,
même si ici l'accent est porté sur un jazz résolument contemporain)
Laura Perrudin « Impressions » (la jeune chanteuse et harpiste bretonne sort un
premier album onirique et envoûtant dans lequel elle redéfinit les limites de
l'utilisation de la harpe dans le jazz. De sa voix fluide, elle chante les poèmes de
William Shakespeare, Oscar Wilde, W.B. Yeats, Edgar Poe ou James Joyce. Son
univers musical croise le jazz, les musiques du monde, la folk et l'electro. Une très
belle découverte!!)
Keith Jarrett « Creation » (rompant avec le processus d'un album centré autour de
l'improvisation lors d'un unique concert, Keith Jarrett livre ici une sélection
personnelle de morceaux improvisés lors de 6 concerts donnés à Tokyo, Paris,
Toronto et Rome. Il bâtit ainsi « Creation » comme une véritable suite composée de
neuf pièces magnifiques, méditatives et profondes. Son art a évolué et tend vers le
minimalisme, tout en conservant cette complexité harmonique et ces mélodies
poignantes qui font tout le génie du pianiste. Coup de cœur!!)
MUSIQUE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE
Ensemble Gilles Binchois « Polyphonies oubliées » (ce double disque résulte
d'un travail de 4 ans, au cours desquels plusieurs milliers d'exemples de plain-chant
polyphonique ont été repérés, tant manuscrits qu'imprimés. La sélection rend
compte de la diversité du plain-chant polyphonique français sur une période de 4
siècles. Un parcours intense au sein de la forme du faux-bourdon qui permet de
refléter le style musical de leur époque. Un très beau travail)
Alfred Brendel, Liszt « Liszt - Alfred Brendel plays Liszt » (Alfred Brendel marque les
commémorations de Liszt à travers un choix personnel de ses pages favorites de sa
discographie. Dans la sélection généreuse en 3 cd figurent les chefs-d'oeuvres indispensables
tels la Sonate en si mineur, plusieurs oeuvres de la maturité ainsi que la 2è année « Italie », en
intégrale, des Années de pèlerinage)
Félicien David « Le désert » (créé en 1844 par Félicien David à Paris, « Le
désert » est une ode-symphonie en trois parties pour récitant, ténor, choeur
d'hommes et orchestre sur une poésie d'Auguste Colin. Laurence Equilbey et
Accentus accompagnés de l'orchestre de chambre de Paris rendent hommage à
cette œuvre injustement oubliée, elle qui connut un succès immense à l'époque et
qui fut dirigée par Berlioz, tombé sous le charme de cette musique. On y perçoit
d'ailleurs certains traits que l'on retrouvera dans l'oeuvre du compositeur. Ode à la gloire des
paysages d'Afrique du Nord, « Le désert » livre un langage musical d'un classicisme achevé et
aux atmosphères variées, annonçant parfois le romantisme. Les mélodies d'une grande richesse
et l'interprétation sublime nous happent définitivement. Coup de cœur!!)
Domenico Scarlatti « Messe d'Arantzazu » (grâce à ce programme, nous nous penchons sur
les débuts de Scarlatti, lorsqu'il officiait à la Chapelle Royale de Naples et qu'il composait de la
musique religieuse. La « Messe d'Arantzazu » est inédite à ce jour et témoigne de l'expressivité
des œuvres vocales du maître)
Philippe Hersant « Vêpres de la Vierge Marie » (commande passée au
compositeur afin de célébrer les 850 années de Notre-Dame de Paris, les « Vêpres
de la Vierge Marie » s'inspirent des « Vêpres de la Vierge Marie » de Monteverdi
choisies pour ouvrir les célébrations. Cette œuvre, sans aucun doute la plus
importante œuvre sacrée de Philippe Hersant, utilise toutes les possibilités
musicales et sonores du lieu. Avec la Maîtrise Notre-Dame de Paris, les Orgues, et
l'ensemble de cuivre Les Sacqueboutiers de Toulouse, ce dernier compose une grande fresque
vibrante et innovante, d'une beauté intemporelle, transcendant les lieux et le temps. Magique,
bouleversant, mystique, un chef-d'oeuvre. Coup de cœur!!)
Karol Beffa « Into the dark » (l'ensemble Contraste dirigé par Johan Farjot se
penche sur l'oeuvre du compositeur franco-suisse Karol Beffa. Et bien lui en prend.
Car ce sont de magnifiques découvertes que nous permet ce programme
sobrement intitulé « Into the dark », une plongée dans une œuvre crépusculaire.
Musique de chambre, poésie, concerto, autant de médiums qui servent le propos
tout en nuances d'un compositeur inspiré. Méditation, désespoir, tourment,
atmosphères nocturnes, Karol Beffa nous entraîne dans son univers intense et ô combien
expressif. Dark, mais d'une obscurité flamboyante. Coup de cœur!!)
Philip Glass « Valentina Lisitsa plays Philip Glass » (la grande pianiste Lisitsa offre
un programme magnifique centré autour des œuvres pour piano du compositeur
Philip Glass. On y retrouve des morceaux tirés de « The Hours », et d'autres chefsd'oeuvres tels les « Metamorphosis » ou l'ouverture de « Glassworks » entre
autres. L'interprétation bouleversante de la pianiste démontre toute l'intensité et la
richesse de l'univers minimal de Glass. Coup de cœur!!)
Anna Gourari « Visions fugitives » (rarement gravées en entier, ces « Visions
fugitives » de Prokofiev témoignent de l'univers esthétique original et marquant du
compositeur. Le seul morceau de Medtner est traversé d'une douce nostalgie slave.
Enfin, la « troisième Sonate en si mineur » de Chopin est ici magnifiquement
interprétée par la pianiste Anna Gourari, une pianiste à découvrir de suite)
MUSIQUES ÉLECTRONIQUES
Superpoze « Opening » (ce jeune caennais sort un premier album rêveur et contemplatif, entre
odes electronica et mélodies pop. Une invitation au voyage)
Cotton Claw « Volutes » (réunion de plusieurs producteurs electro-hiphop aux
carrières déjà installées dans le milieu (Lilea Narrative, Zo aka la Chauve-souris,
Yoggyone et Zerolex), Cotton Claw développe une identité club entre electrohiphop, house feutrée, beats technoïdes et pérégrinations electronica. Avec un
sens du rythme aiguisé et des mélodies imparables, il s'avère une découverte à
suivre de près. Coup de cœur!!)
Craig Armstrong « It's nearly tomorrow » (retrouver Craig Armstrong c'est se
replonger dans des mélodies electro-pop mélancoliques et cinématographiques.
C'est retrouver des orchestrations amples à l'inspiration classique, des
arrangements magnifiques mêlant cordes et piano. Retrouver des instrumentaux
oniriques et des chansons magnifiquement servies par un casting parfait (Brett
Anderson, Paul Buchanan, Jerry Burns, Chris Botti, Katie O'Halloran et Vladislav
Delay). Le romantisme n'est pas mort. Coup de cœur)
Prodigy « The day is my enemy » (Prodigy n'est pas mort, loin de là, en témoigne
ce nouvel album intense et jubilatoire où les folies electro-Ebm et les éruptions
soniques punk s'expriment avec fougue. Du très bon cru mêlant assauts soniques,
hymnes rebelles, déflagrations distordues et rythmiques sautillantes. Coup de
cœur!!)
Jamie XX « In colour » (le leader des XX démontre toute son ouverture musicale et
sa science des arrangements et des atmosphères. Ce disque mélancolique et
dansant navigue dans les eaux de la bass music, entre jungle, garage et dubstep,
tout en se parant des atours chauds de la soul-funk, s’immisçant par touches et
samples ici et là. Coup de cœur!!)
Brain Damage meets Vibronics « Empire soldiers » (voici la réunion entre deux géants du dub,
scindée en deux parties. La première montre les versions chantées mixées par Brain Damage et
la seconde les versions dubplates de Vibronics, en tous points complémentaires. Le reggae-dub
digital à son sommet!!)
Son lux « Bones » (après le succès de « Lanterns », Ryan Lott, tête pensante du
projet Son Lux, s'est entouré de deux musiciens (le batteur Ian Chang et le
guitariste Rafiq Bhatia) devenant ainsi un trio. Exit la mélancolie et l'atmosphère
poisseuse, place à une pop exubérante et soignée, digérant l'abstract-hiphop,
l'IDM, la techno et l'electro. Encore une fois, « Bones » s'avère un excellent album ;
percussif, dansant, inventif et aventureux. Coup de cœur!!)
Compilation « NRJ spring hits 2015 » (double compilation des tubes du début de l'année 2015)
RAP, R'N'B, NU-SOUL
Booba « D.u.c » (7è album très attendu, « D.u.c » affiche un bon niveau avec de très bons
morceaux et d'autres très moyens. Booba abuse de l'auto-tune et ses lyrics
montrent quelques signes de redondance)
BigFlo et Oli « La cour des grands » (ces deux jeunes frères toulousains sortent
un premier album de rap entièrement composé et écrit par eux-mêmes. Loin du
bling-bling, des insultes et de la pose, BigFlo et Oli abordent une multitude de
thèmes et font preuve d'une belle écriture. A suivre!!)
Lomepal « Seigneur » (avec cet Ep 8 titres, Lomepal démontre tout son talent avec
des thèmes très réalistes et sombres et des productions confiées à la crème des
beatmakers du moment. Assumant ses névroses et ses doutes, le MC livre une
prestation sans failles, alliant textes profonds et flow inventif et innovant. Le rap indé
français trouve son plus beau représentant actuel. Coup de cœur!!)
D-Bangerz « Hip-hop centipède » (ces 5 mulhousiens apportent aussi un vent d'air
frais sur la scène rap hexagonale avec leur hip-hop désinvolte dopé à l'electro
couleur dubstep et bass music. Maltraitant la langue aussi bien que les machines,
D-Bangerz s'avère le digne héritier des Svinkels, Stupeflip ou autres TTC. Coup de
cœur!!)
Compilation, Dj Myst « Booska Pefra vol.1 » (le webzine Booska P sort sa nouvelle compil
mixée par Dj Myst, une compil mettant en lumière la nouvelle génération rap hexagonale)
Nekfeu « Feu » (sensation de ce début d'année 2015, le membre de 1995 ou
encore de L'Entourage sort un premier disque inspiré et voyageur. Le MC au style
pluriel navigue au gré de flows variés et techniques, tutoie la pop comme le rap
indé, s'amuse avec les styles et aligne des références littéraires et hip-hop avec
finesse et humour. Ses textes se promènent aussi entre légèreté et gravité, déprime
ou drague. Un album qui fera date)
Joey Bada$$ « B4.da.$$ » (prodige du rap originaire de Brooklyn, Joey Bada$$
signe un premier album profondément new-yorkais dans l'esprit, classique et
inspiré. Ses textes rappellent l'engagement de certains rappeurs qui critiquaient le
racisme et le statut de citoyen de seconde zone des afro-américains. Chroniques
de la vie et de la rue, les compositions de « B4.da.$$ » s'avèrent très matures,
fidèles à une tradition urbaine et à un son « boom-bap » efficace et old-school. Le
flow de Joey Bada$$ montre une belle maîtrise technique, servi par des productions impeccables
de fleurons du hip-hop (Statik Selektah, Dj Premier, Freddie Joachim, J Dilla, Basquiat). Les
influences soul-jazz se marient parfaitement au minimalisme de l'album. Une très belle promesse
du rap us, coup de cœur!!)
Azealia Banks « Broke with expensive taste » (la jeune rappeuse surprend et
apporte une nouvelle voix au hip-hop made in US avec un premier album multidirectionnel et fourmillant de mille et une idées. Aussi bien rap que r'n'b, la musique
d'Azealia Banks tutoie la pop et l'electro (trap music, bass music, witch-house).
Engagée, forte tête, grande gueule, nul doute que nous tenons une personnalité
originale qui n'a pas fini de déconstruire les codes du rap. Coup de cœur!!)
Faada Freddy « Gospel journey » (sénégalais ayant débuté dans le rap, Faada
Freddy s'échappe en solo avec un album entièrement rythmé par du beatboxing ou
des percussions corporelles. Sa musique bercée par la soul, le r'n'b, la pop, la folk
et l'electro apporte un vent de fraîcheur sur la scène internationale qui salue avec
succès ses compositions. Un talent éclot)
OPEN-MUSIC, MUSIQUES NOUVELLES, NEW-AGE
Laraaji « Essence/universe » (découvert par Brian Eno en 1979 lors d'une balade
au Washington Square Park, Edward Larry Gordon aka Laraaji entre en studio avec
l'artiste en 1980, signant le début d'une très longue collaboration au sein de son
label, All Saints Records. Dans cette réédition de 1987, Laraaji compose une
musique éminemment évocatrice, belle et minimaliste, la bande-son parfaite d'une
projection astrale ou d'une intense méditation)
Max Richter, Vivaldi « Recomposed by Max Rixchter : Vivaldi, the Four Seasons »
(le label Deutsche Grammophon a lancé une collection uniquement centrée autour
de la réinterprétation de grandes œuvres de la musique classique par des artistes
majeurs de la scène électronique actuelle. En l'occurrence ici, c'est à Max Richter,
compositeur reconnu pour ses B.O (Le congrès, Valse avec Bachir) mais aussi pour
sa musique contemporaine nourrie au minimalisme et à l'électronique que revient le
difficile exercice qui consiste à s'attaquer au chef-d'oeuvre intouchable de Vivaldi. Et le miracle a
lieu. Max Richter s'approprie l'oeuvre tout en la respectant, lui insufflant une vision moderne
d'une richesse harmonique et d'une variété d'atmosphère à faire pâlir le compositeur baroque.
Coup de cœur!!)
MUSIQUE FONCTIONNELLE, MUSIQUE DE FILMS, SÉRIES TV
Compilation « Top 50 vol.2 »
Olafur Arnalds « Broadchurch » (voici la magnifique bande-son de la série
britannique « Broadchurch » composée par Olafur Arnalds, multi-instrumentiste,
compositeur et producteur islandais, connu pour ses travaux originaux mêlant
musiques nouvelles et néo-classicisme teinté d'electro. La mélancolie imprégnant
son œuvre colle parfaitement à l'atmosphère de la série. Les mélodies
intemporelles captivent par leur beauté et ne vous lâchent plus. Coup de cœur!!)
Irwin Kostal « Mary Poppins » (voici la bande originale du film musical « Mary Poppins » en
version anglaise et française)
Sacha & Evgueni Galperine « La famille Bélier » (immense succès en France aussi bien pour le
film que pour la bande-son et Louane, « La famille Bélier » regroupe des chansons de Michel
Sardou et des compositions originales)
POUR ENFANTS
Anne Sylvestre « Les fabulettes pour Maman » (une compilation centrée autour
des fabulettes pour les mamans par Anne Sylvestre, des chansons tendres et
malicieuses)
Compilation « Laissez le bon temps rouler ! » (compilation issue de la collection
de livres-disques édités par La montagne secrète, placée sous le signe de la
bonne humeur et du Québec!!)
Merlot « Euraoundzeweurld » (ce disque se présente comme un manuel de
géographie mondiale de 40 pages alternatif et un peu barré. 18 chansons ayant
pour thème la Chine, le Bangladesh, le quartier d'à-côté...et même le Lichtenstein,
nous parlent de la pluie et du vent de Sibérie, des dictateurs de pacotille et même
d'un certain pépé espagnol. Très drôle, coup de cœur!!)
Claude Clément « Le fou de flûtes » (2è volet de cette collection dont les
instruments sont les héros, « le fou de flûtes » aborde la flûte. Ce conte musical fait
découvrir les multiples facettes de l'instrument, au-delà des genres et des
répertoires. Sur des musiques de Rebel et de Vivaldi, Guillaume de
Tonquédec narre l'histoire d'un vieux couple et d'un lutin, Nino. Coup
de cœur!!)
Claude Clément « Le Sheng amoureux » (ce conte constitue le 3è volet d'une
collection dont les instruments sont les héros. Abondamment illustré, le livre
comprend des pages documentaires consacrées aux instruments entendus. Racontée par Karin
Viard et illustrée par Amélie Callot, cette histoire est entièrement mise en musique par le maître
international du sheng, Wu Wei. Coup de cœur!!)
Pascal Parisot « Chat chat chat » (avec humour et impertinence, Pascal Parisot
passe au scalpel la vie des chats : leurs habitudes, leurs rêves et...leur fainéantise
légendaire ! 12 chansons chaloupées et délicieusement insolentes, pour tout savoir
sur les matous de tout poil! Coup de cœur!!)
VIDÉOS MUSIQUE
Ken Burns « Jazz : 100 ans de légende », 2015, The Corporation. (il aura fallu plus
de 6 années de recherche des documents les plus rares pour permettre au réalisateur
Ken Burns (2 nominations aux Oscar, 5 Emmy Awards) de raconter la fabuleuse
histoire du jazz. Des centaines d'enregistrements inédits, des images rares de
concerts, des interviews exclusives et des séquences d'archives fascinantes racontent
en musique ce fabuleux premier siècle de jazz. Une véritable encyclopédie en images
et en musiques : tous les styles, tous les plus grands artistes. Incontournable!!)
Iain Forsyth & Jane Pollard « 20 000 jours sur Terre », 2014, Carlotta Films
(récompensée au dernier festival de Sundance par les prix de la mise en scène et du
montage, « 20 000 jours sur Terre » est une œuvre hybride, à la frontière du
documentaire et de la fiction, sur le musicien Nick Cave, icône du rock depuis les
années 80. Une plongée fascinante dans l'esprit d'un artiste majeur de ces trois
dernières décennies, doublée d'un choc esthétique qui révolutionne en grande pompe
le paysage du documentaire musical. Coup de cœur!!)
LIVRES
Kurt Cobain « Journal », 2003, 10-18 (leader du groupe Nirvana, porte-parole d'une
génération, Kurt Cobain reste une légende nimbée de mystère. Portrait authentique et
intimiste, ses notes et dessins épars retracent depuis ses débuts la rage dévorante qui
précipita son succès et sa perte. Ce journal perpétue, vingt ans après sa mort, la voix
lucide et insoumise d'un homme en quête de vérité. Indispensable)
Philippe Guillemoteau « Micro Faunes », 2008, Editions Patrimoines et Médias
(passionné de musique, l'auteur écrit avec son cœur. Baptisée Micro-Faunes, cette
collection aborde tous les genres dits « populaires », à savoir la chanson, le rock,
les musiques traditionnelles et métissées et le jazz. Ce premier volume est
consacré au département des Deux-Sèvres et l'on y croise aussi bien Christine
Authier, la famille Pacher, Eric Gautier que Ptôse, Raticide, Livin' Soul et
Trépalium)

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