Nouveautés Eté 2015
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Nouveautés Eté 2015
NOUVEAUTÉS MUSIQUE ÉTÉ 2015 CHANSON FRANÇAISE, ROCK FRANÇAIS... Luciole « Une » (après un premier album slam acclamé en 2009, Luciole a pris le temps de trouver la voie à prendre pour la suite de sa carrière, pour éviter la redite et cultiver son jardin secret. Elle quitte donc la diction pour assumer le rôle de chanteuse, rôle dont elle s'acquitte à la perfection. La lumière est faite sur les rythmiques et les mélodies vocales pour un rendu chanson-pop-electro convaincant. Coup de cœur!!) Sylvain Giro « Le lac d'Eugénie » (tiré d'un spectacle mêlant conte, récit et chanson, « Le lac d'Eugénie » met en lumière l'originalité de Sylvain Giro, artiste multiple, auteur, compositeur, producteur et surtout interprète. L'univers musical dévoile une belle chanson française traversée d'influences traditionnelles et rock. Le monde de Sylvain Giro est profondément onirique, empreint de mélancolie et théâtral. Coup de cœur!!) Thomas Dutronc « Eternels jusqu'à demain » (le fils Dutronc retrouve le chemin du studio pour un troisième album sensiblement dans la lignée des précédents, mais qui affiche une plus grande ambition et un côté pop plus assumé. Le titre d'ouverture rend directement hommage à Aragon dont les vers sont superbement habillés par une mélodie élégante et la voix suave de Thomas. Un duo avec son père et un hommage à Gainsbourg tiennent le haut du pavé. Le reste démontre encore l'amour de l'artiste pour les jeux de mots et les univers teintés de jazz manouche. Un album abouti, coup de cœur !!) Francis Cabrel « In extremis » (le chanteur gascon est de retour avec sa chansonfolk-blues aux textes poétiques. Rien de bien neuf mais toujours la même qualité, une voix, des mélodies, des textes bien sentis, un bel album) Faut Qu'ça Guinche « Mots mêlés » (groupe originaire de Grenoble, FQCG communique à grand renfort d'énergie leur joie de vivre, leur engagement et le refus de se laisser aller. Des cordes et un accordéon apportent une touche originale à leur chanson-rock énergique et dansante) Radio Elvis « Juste avant la ruée » (Radio Elvis cache en réalité Pierre Guénard, un poitevin issu de la scène slam, un jeune artiste de 26 ans qui subjugue par son rock poétique. En 4 titres, il montre déjà un univers singulier et profond, habité par de multiples références aussi bien littéraires que musicales. A suivre de près!!) Louane « Chambre 12 » (la jeune artiste découverte dans The Voice et révélation dans le film « La famille Bélier » sort un premier album cohérent, entre chanson et pop, traversé de doutes et d' interrogations) Boulevard des Airs « Bruxelles » (les neuf musiciens originaires de Tarbes poursuivent leur chemin et livrent un 3è album abouti et diversifié. Leur chanson cuivrée et world s'habille de contours électroniques et se permet aussi de se frotter à la chanson parlée, en vogue en ce moment) Johnny Hallyday « 4 albums originaux : Rock'n'roll attitude / Gang / Cadillac / Lorada » (4 albums emblématiques de la période variétés de notre Johnny national) Les Enfoirés « Sur la route des Enfoirés 2015 » Lénine Renaud « 6, rue Brûle Maison » (Lénine Renaud réunit le chanteur de Marcel et son orchestre et le guitariste des VRP, un chouette programme en perspective que ne trahit pas cet album réussi de bout en bout. Entre chanson néoréaliste, musette, bluesy-rock, les compositions sont tour à tour tendres, ironiques, irrévérencieuses, joyeuses et tristes. Lénine Renaud n'a pas son pareil pour dépeindre les aberrations de la vie moderne. Coup de cœur!!) HK & les Saltimbanks « Rallumeurs d'étoiles » (déjà 20 années d'écriture et de scène pour HK qui signe un magnifique album, plus mature et plus subtil, avec toujours le même engagement et la même tendresse. Des collaborations diverses entraînent certaines compositions vers des territoires plus world, le chant prend plus d'importance. Les textes affichent des propos plus intimes et n'hésitent pas à parler d'amour. Coup de cœur!!) Collectif 13 « Collectif 13 » (Collectif 13 c'est surtout une bande de potes qui veulent faire bouger les scènes de France et apporter la joie et la bonne humeur. On retrouve donc des membres de Massilia Sound System, Le Pied de la Pompe, La Rue Ketanou, Alee, Tryo, No One Is Innocent, le ptit son, DJ Ordoeuvre, 13 musiciens sur les routes. De la chanson festive teintée d'electro et de hip-hop!!) Les Innocents « Mandarine » (16 ans après le dernier album, les Innocents sont de retour avec un magnifique opus, plus folk que pop, mais toujours aussi, voire plus, fin. Les compositions complexes et les textes oniriques dévoilent une certaine mélancolie, servant très bien le propos et l'ambiance du disque. Le duo JP Nataf et JC Urbain fait des étincelles et nous rappelle sa place unique au sein de la scène musicale française. Coup de cœur!!) Eskelina « Le matin du Pélican » (aidée par deux compagnons de fortune, Christophe Bastien à la composition (Debout sur le zinc) et Florent Vintrigner aux textes, la suédoise Eskelina sort un premier album de chanson folk. Les mélodies immédiates, les histoires contées et la voix douce de la chanteuse nous happent dès les première notes pour ne plus nous lâcher. Un parfum de classique plane sur ce très beau disque, fortement recommandé!!) Nach « Nach » (la fille Chedid débarque dans la galaxie musicale familiale avec un album frais et enjoué, baigné par les influences pop anglo-saxonnes conférant à sa musique un ton unique et une liberté créative) ROCK, FOLK, POP, METAL, POST-ROCK... Paul Weller « Saturns pattern » (ce nouvel album du légendaire leader des Jam montre toute la vivacité et la créativité de Paul Weller qui offre à ses compositions un véritable bain de jouvence. Puisant dans son immense culture musicale, il réinvente la pop psychédélique teintée de soul, blues et folk grâce à une production innovante et tournée vers le 21è siècle. Très fort) Patrick Watson « Love songs for robots » (5è disque pour le groupe canadien qui nous offre encore ici un pur moment de grâce. Sa pop toute en apesanteur s'offre de beaux moments folk, dépouillés, et virevolte au gré des arrangements subtils et des mélodies vocales. Des claviers (piano et synthés) décloisonnent le genre et permettent à Patrick Watson de bâtir des morceaux plus complexes qu'il n'y paraît. Les compositions tutoient l'espace, nous invitant à un voyage délicat au fin fond des galaxies. Coup de cœur!!) Tobias Jesso Jr « Goon » (révélation de l'année 2015, album attendu avec passion outre-atlantique, « Goon » est une pépite intemporelle, un rappel à la pop la plus juste et honnête, simple et dépouillée. Armé de son seul piano, Tobias Jesso Jr tisse des ballades entre John Lennon, Elton John, Randy Newman et Harry Nilsson, rien que ça. A découvrir de suite!!) Torres « Sprinter » (avec ce 2è album, la jeune américaine Mackenzie Scott, alias Torres, frappe fort et s'inscrit dans la droite lignée d'une PJ Harvey tout en allant plus loin, marque des grandes. Maîtrisant parfaitement moments calmes et doux et fulgurances électriques et rageuses, la rockeuse parvient à moderniser le rock indé en y insufflant des touches électroniques et des arrangements époustouflants. Ballades ou rocks lourds, Torres captive et émeut. Coup de cœur!!) Unknown Mortal Orchestra « Multi-love » (après deux albums psychédéliques magnifiques, Unknown Mortal Orchestra ajoute du groove et de la chaleur à ses compositions labyrinthiques et débridées. La pop psychédélique est toujours bien présente mais elle s'accompagne ici de claviers disco et de basses funky. L'ensemble est très bien réussi et les mélodies toujours aussi addictives. Coup de cœur!!) The Church « Further / Deeper » (groupe australien formé en 1980 et toujours actif (25 albums au compteur), The Church poursuit l'aventure avec ce disque de rock mélancolique brassant pop, cold wave et rock psychédélique et progressif. N'ayant pas son pareil pour bâtir des paysages sonores fouillés et profondément évocateurs, il parvient ici à transcender les années et à continuer à être vraiment intéressant. Coup de cœur!!) Carl Barât & the Jackals « Let it reign » (pour ce nouvel album, Carl Barât rebranche les guitares et retrouve un esprit résolument rock, voire même punk) Courtney Barnett « Sometimes i sit and think, and sometimes i just sit » (la jeune australienne sort son premier album au songwriting inspiré et au rock indé imparable. Avec son style parlé-chanté, elle nous ramène à Patti Smith et Lou Reed pour l'écriture racée toute en auto-dérision et chroniques douces-amères) Asaf Avidan « Gold shadow » (le jeune chanteur à la voix androgyne reconnaissable entre toutes sort un album plus posé et plus intime. Créé après une séparation amoureuse difficile, Asaf Avidan évite les pleurnicheries et détaille la complexité des sentiments humains. Un pas dans le blues, la soul et le jazz vocal, « Gold shadow » est un hommage vibrant aux grands vocalistes que sont Otis Redding, Janis Joplin ou Bessie Smith) Blur « The magic whip » (enfin réunifiés, Damon Albarn et Graham Coxon ont ressuscité Blur en studio, et bien leur en a pris. On retrouve l'énergie et la fougue des britanniques, entre pop-rock british, expérimentations sonores et electro, kraut-rock, et psychédélisme. Bravo!!) Fyfe « Control » (le jeune londonien sort avec ce 1 er album de Fyfe un disque de pop fantomatique, dans le sillage des FKA Twigs, Sohn ou James Blake. Sa pop électronique teintée de soul laisse entrevoir une envie irrésistible de recherche et d'abstraction) Florence & the Machine « How big, how blue, how beautiful » (après 2 albums acclamés qui l'ont conduite à travers le monde, Florence Welsh et sa magnifique voix puissante et sensuelle sort un 3è opus plus direct, éminemment pop. Les choeurs puissants et les guitares abrasives côtoient des arrangements subtils (cuivres, cordes). Un bon album malgré quelques longueurs) Sufjan Stevens « Carrie & Lowell » (après la perte de sa mère, Sufjan Stevens se livre à une véritable catharsis à travers onze morceaux folk dépouillés et émouvants. Chaque composition paraît évidente, les arrangements sont parfaitement sentis (guitare et voix centrales, touches de piano, ornements électroniques). Magnifique, coup de cœur!!) Soko « My dreams dictate my reality » (après la folk lo-fi du premier album, Soko montre sa passion pour le post-punk avec ses basses rondes sous effet chorus, ses voix sous reverb' et ses guitares sous écho. Une belle réussite qui nous ramène aux premiers Cure) Django Django « Born under Saturn » (2nd album pour ce jeune groupe britannique qui propulse sa pop sur les pistes de danse. Véritable mix d'electro-pop et de psychédélisme, « Born under Saturn » élève ses mélodies sixties à grand renforts de rythmiques, d'effets et de sonorités synthétiques) Flo Morrissey « Tomorrow will be beautiful » (cette jeune londonienne de 20 ans livre un album époustouflant de maîtrise, une folk intemporelle aux arrangements luxuriants. Merveilleux, coup de cœur!!) Moriarty « Epitaph » (après quelques interludes et de nombreux concerts, Moriarty a retrouvé le chemin des studios et reprend les choses là où ses précédents opus les avaient laissées. La voix typée 50's de Rosemary accompagne toujours à merveille les compositions folk-blues jazzy du groupe impeccable) Other Lives « Rituals » (ce 2è album des américains d'Other Lives dévoile un véritable talent pour façonner une pop atmosphérique du plus bel effet. Les choeurs chatoyants côtoient des mélodies évanescentes et des trouvailles sonores qui construisent un édifice palpitant. La pop à tête chercheuse a trouvé ses dignes successeurs. Coup de cœur!!) Panda Bear « Panda Bear meets the grim reaper » (tête pensante et mélodiste attitré du groupe Animal Collective, Noah Lennox aka Panda Bear en est déjà à son 5è album solo. Sous les atours d'une musique electro-pop, il conçoit une pop psychédélique et expérimentale dont les mélodies demeurent centrales. Sa passion pour les choeurs se distingue nettement par les entrelacs de voix et les incantations qui parsèment chaque composition. Une réussite!! Coup de cœur!!) Hindi Zahra « Homeland » (la marocaine vagabonde sort un 2nd album somptueux, inclassable et métissé. Sur les terres de son Maroc natal, elle a pris le temps du repli sur soi et de la recherche avant de repartir à la rencontre des musiques du monde, du cap-vert au flamenco en passant par la folk et la pop et les rythmes africains et le jazz. Sous influence gnawa et son blues électrique, elle transcende les frontières et accomplit un tour de force avec cet opus aventureux et magnifique traversé de fulgurances oniriques) Pink Floyd « A saucerful of secrets » (2nd album du Floyd qui clôt la période Syd Barrett du groupe et qui voit David Gilmour rejoindre le groupe et apporter son style de guitare caractéristique. La paire Waters/Wright crée des morceaux plus progressifs, brodant des univers complexes alternant sentiment d'angoisse et sérénité. Les voix se font incantations et les textes narrent des histoires entre fantastique et trips hallucinatoires. Une formidable œuvre visionnaire!!) Muse « Drones » (renouant avec la fibre heavy de sa musique, Muse rebranche les amplis et assène des riffs lourds qui nous ramènent aux débuts du groupe. Basé sur une thématique conspirationniste, « Drones » narre l'histoire d'un jeune homme désespéré face à un monde en proie à la dictature, la guerre et l'apocalypse. Mariant avec un savoir-faire indéniable pop, rock heavy et envolées progressives, Muse retrouve un second souffle. Energique, inspiré, un bon cru) Lindemann « Skills in pills » (réunion du chanteur de Rammstein, Til Lindemann, et Peter Tägtgren, maître à penser des groupes Pain et Hypocrisy, Lindemann s'avère une belle récréation pour le premier. Plus proche de Rammstein que des autres groupes, cet opus montre un chanteur en verve et à l'humour toujours aussi corrosif. Indus-metal, metal symphonique, riffs lourds, les ingrédients d'un bon album) Moonspell « Extinct » (le groupe portugais revient en très grande forme avec un album qui parvient parfaitement à mixer les deux facettes opposées de sa musique : un versant extrême et sombre et un versant mélancolique et mélodique. Son metal-gothique se pare en plus d'arrangements encore plus travaillés, le rapprochant de groupes comme Septic Flesh. Addictif!!) MUSIQUES TRADITIONNELLES, WORLD MUSIC Balkanes « Balkanes koesmet » (depuis 18 ans, le quatuor Balkanes voue son répertoire à la musique vocale bulgare, entre chants profanes et sacrés et compositions originales librement inspirées de la tradition. Une invitation au voyage) La mal coiffée « L'embelinaire » (originaires du Minervois, les cinq chanteuses de La Mal Coiffée réinventent depuis 2003 un chant polyphonique où la poésie et la langue occitane sont indissociables de l'expression populaire. Ancré dans la modernité, ce travail fait résonner le timbre de voix languedocien, un timbre profond et chaleureux soutenu par un jeu rythmique puissant et varié) Le Vent du Nord « Têtu » (pilier du renouveau de la musique traditionnelle au Québec, le Vent du Nord a connu depuis sa formation en 2002 une ascension fulgurante. Ses qualités musicales ainsi que sa forte présence scénique sont dorénavant reconnues à l'échelle mondiale. Les quatre compères en profitent pour repousser encore leurs limites) This is how we fly « This is how we fly » (This is how we fly réunit 4 musiciens ayant chacun déjà fait leur chemin dans leurs univers respectifs (les Chieftains, Gjallarhorn, musiques de théâtre ou de danse par exemple), un quatuor composé d'un violoniste irlandais porté sur les musiques norvégiennes, d'un clarinettiste irlandais, d'un percussionniste suédois, et d'un danseur de claquettes irlandaises originaire des USA. Le groupe propose ainsi une musique originale, inventive et surprenante, mélangeant musique traditionnelle, old time music, danse suédoise et musiques contemporaines. Un cocktail détonnant d'où émergent des moments magiques, entre danse et introspection, où les percussions croisées flirtent avec des rythmiques IDM et où des instruments électroniques accompagnent les mélodies du violon et de la clarinette créant des ambiances planantes. Majestueux, coup de cœur!!) Catriona McKay « Harponium » (Catriona McKay est une harpiste écossaise et compositrice, un esprit musical libre aussi à l'aise dans les improvisations que dans la musique traditionnelle. Sur cet album solo, elle joue de l'harmonium en complément de la harpe écossaise. Avec une musicalité brillante et une virtuosité époustouflante, elle brasse les influences et transcende son instrument. Musique traditionnelle, ballades, folk, musiques du monde, se retrouvent dans ses compositions aux harmonies complexes. Assurément l'une des plus grandes voix actuelles de la harpe. Coup de cœur!!) Renata Rosa « Encantaçoes » (la brésilienne à la voix intense sort son 3è album alliant musique traditionnelle du Nord-est brésilien et musique folk chamanique et psychédélique. Les polyphonies vocales complexes croisent le fer avec la guitare à dix cordes, des mélopées cuivrées surplombent des percussions traditionnelles. Un très grand disque) Blick Bassy « Akö » (le camerounais accoste ici dans les terres d'un delta blues roots transcendé par le folk traditionnel. La production soignée rend hommage à ces compositions minimalistes aux superbes mélodies, un mélange de modernité et de tradition qui fonctionne parfaitement. Les ballades intimistes laissent affleurer des effluves de swing, de rhythm'n'blues, aidées par des arrangements finement sentis (violoncelle, banjo, harmonica). Coup de cœur!!) Altan « The widening gyre » (les irlandais d'Altan sont de retour avec un album de musique celtique influencé par les musiques traditionnelles des Appalaches. On entend ainsi des traits de bluegrass traverser leurs compositions) JAZZ, BLUES, SOUL Les grandes gueules « Poéziques » (ces six chanteuses chanteurs réalisent toutes leurs instrumentations avec leurs seules voix (guitare, piano, percussions, etc.). Dans ce programme, ils rendent hommage à la poésie et au jazz vocal. Coup de cœur!!) Les grandes gueules « Exercices de style » (60 ans après les Frères Jacques, les Grandes Gueules ont choisi d'adapter en chanson 22 versions des Exercices de style, une histoire écrite par Raymond Queneau et racontée de 99 façons différentes. Du jazz vocal entièrement a capella) Curtis Harding « Soul power » (jeune musicien issu du Michigan et des bancs de la chorale, Curtis Harding pratique la Stratoscaster avec foi et passion défendant une musique soul rythmée et rock'n'roll) Gov't Mule, John Scofield « Sco-mule » (fin septembre 1999, John Scofield et Gov't Mule s'associent le temps de deux concerts totalement inédits à ce jour, même en bootleg. Voilà l'occasion rêvée de se plonger dans ce jazz blues rock teinté de soul et de funk de très haute volée !! Coup de cœur!!) Otis Taylor « Hey Joe opus red meat » (Otis Taylor rend hommage à Jimi Hendrix qu'il a rencontré en 1968 à travers deux reprises de « Hey Joe ». Sa musique oscille entre blues et americana. Fortement influencé par les traditions américaines et notamment le peuple amérindien, le bluesman teinte son art de folk et de mysticisme, conférant à son blues un côté ambiant et psychédélique) Kamasi Washington « The epic » (ce compositeur-saxophoniste et multiinstrumentaliste de 33 ans sort une oeuvre monumentale, un triple album expérimental et novateur dans la droite lignée des Coltrane, Coleman, Ayler ou Fela Kuti. Outre un dectet qui l'accompagne depuis toujours, Kamasi dirige un orchestre de 32 personnes et un choeur de 20 personnes. Ancré dans la tradition d'un jazz libre et ouvert, ce dernier transcende le genre et parvient à insuffler un véritable élan moderniste à sa musique. Fabuleux, coup de cœur!!) Melody Gardot « Currency of man » (avec ce nouvel album, Melody Gardot accouche d'un chef-d'oeuvre, et s'affirme comme une chanteuse et une conteuse extraordinaires, une véritable crooneuse. Sur « Currency of man », elle s'éprend d'un rhythm'n'blues moderne traversé de folk et de blues. Ses textes plongent dans le réel, sans illusions, traitent du racisme comme de la mort et de l'amour. Les arrangements de Larry Klein font merveille, l'exigence artistique est ici plus qu'ailleurs de mise. Coup de cœur!!) Herbie Hancock « Maiden voyage » (album mythique et incontournable, « Maiden voyage » fait partie des standards du jazz. Herbie Hancock démontre ici tout son art de la composition, des compositions qui permettent aux solistes de s'exprimer totalement. Entre jazz modal et hard-bop, les morceaux livrent des soli époustouflants (la trompette de Freddie Hubbard et le saxophone de George Coleman) tandis que la paire rythmique (Ron Carter à la basse et Tony Williams à la batterie) épouse parfaitement les mélodies tissées par la piano. Indispensable!!) Alex Tassel « Serenity » (accompagné de ses amis de longue date (Laurent de Wilde, Sylvain Beuf, Diego Imbert et Julien Charlet), Alex Tassel s'offre un album bercé par son amour du hardbop et du jazz modal, un album serein et mélodique où s'épanouissent délicatement les musiciens) Snarky Puppy & Metropole Orkest « Sylva » (le collectif jazz de Brooklyn s'associe à l'orchestre néerlandais Metropole Orkest pour le projet « Sylva ». Snarky Puppy offre ici un jazz-funk symphonique survitaminé aux riches mélodies et aux arrangements prolifiques) Charlie Haden & Gonzalo Rubalcaba « Tokyo adagio » (issu de la session live livrée au club Blue Note à Tokyo par les deux musiciens, « Tokyo adagio » est un pur moment de ravissement. Le contrebassiste et le pianiste improvisent ensemble dans une parfaite harmonie et livrent une approche profonde et sensible de chaque morceau) Omer Klein « Fearless friday » (avec un nouveau trio, le pianiste israélien accouche d'un nouvel album plus direct mais toujours aussi riche mélodiquement et harmoniquement. Techniquement excellent, il marie à ses compositions modernes les racines moyen-orientales de son enfance, même si ici l'accent est porté sur un jazz résolument contemporain) Laura Perrudin « Impressions » (la jeune chanteuse et harpiste bretonne sort un premier album onirique et envoûtant dans lequel elle redéfinit les limites de l'utilisation de la harpe dans le jazz. De sa voix fluide, elle chante les poèmes de William Shakespeare, Oscar Wilde, W.B. Yeats, Edgar Poe ou James Joyce. Son univers musical croise le jazz, les musiques du monde, la folk et l'electro. Une très belle découverte!!) Keith Jarrett « Creation » (rompant avec le processus d'un album centré autour de l'improvisation lors d'un unique concert, Keith Jarrett livre ici une sélection personnelle de morceaux improvisés lors de 6 concerts donnés à Tokyo, Paris, Toronto et Rome. Il bâtit ainsi « Creation » comme une véritable suite composée de neuf pièces magnifiques, méditatives et profondes. Son art a évolué et tend vers le minimalisme, tout en conservant cette complexité harmonique et ces mélodies poignantes qui font tout le génie du pianiste. Coup de cœur!!) MUSIQUE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE Ensemble Gilles Binchois « Polyphonies oubliées » (ce double disque résulte d'un travail de 4 ans, au cours desquels plusieurs milliers d'exemples de plain-chant polyphonique ont été repérés, tant manuscrits qu'imprimés. La sélection rend compte de la diversité du plain-chant polyphonique français sur une période de 4 siècles. Un parcours intense au sein de la forme du faux-bourdon qui permet de refléter le style musical de leur époque. Un très beau travail) Alfred Brendel, Liszt « Liszt - Alfred Brendel plays Liszt » (Alfred Brendel marque les commémorations de Liszt à travers un choix personnel de ses pages favorites de sa discographie. Dans la sélection généreuse en 3 cd figurent les chefs-d'oeuvres indispensables tels la Sonate en si mineur, plusieurs oeuvres de la maturité ainsi que la 2è année « Italie », en intégrale, des Années de pèlerinage) Félicien David « Le désert » (créé en 1844 par Félicien David à Paris, « Le désert » est une ode-symphonie en trois parties pour récitant, ténor, choeur d'hommes et orchestre sur une poésie d'Auguste Colin. Laurence Equilbey et Accentus accompagnés de l'orchestre de chambre de Paris rendent hommage à cette œuvre injustement oubliée, elle qui connut un succès immense à l'époque et qui fut dirigée par Berlioz, tombé sous le charme de cette musique. On y perçoit d'ailleurs certains traits que l'on retrouvera dans l'oeuvre du compositeur. Ode à la gloire des paysages d'Afrique du Nord, « Le désert » livre un langage musical d'un classicisme achevé et aux atmosphères variées, annonçant parfois le romantisme. Les mélodies d'une grande richesse et l'interprétation sublime nous happent définitivement. Coup de cœur!!) Domenico Scarlatti « Messe d'Arantzazu » (grâce à ce programme, nous nous penchons sur les débuts de Scarlatti, lorsqu'il officiait à la Chapelle Royale de Naples et qu'il composait de la musique religieuse. La « Messe d'Arantzazu » est inédite à ce jour et témoigne de l'expressivité des œuvres vocales du maître) Philippe Hersant « Vêpres de la Vierge Marie » (commande passée au compositeur afin de célébrer les 850 années de Notre-Dame de Paris, les « Vêpres de la Vierge Marie » s'inspirent des « Vêpres de la Vierge Marie » de Monteverdi choisies pour ouvrir les célébrations. Cette œuvre, sans aucun doute la plus importante œuvre sacrée de Philippe Hersant, utilise toutes les possibilités musicales et sonores du lieu. Avec la Maîtrise Notre-Dame de Paris, les Orgues, et l'ensemble de cuivre Les Sacqueboutiers de Toulouse, ce dernier compose une grande fresque vibrante et innovante, d'une beauté intemporelle, transcendant les lieux et le temps. Magique, bouleversant, mystique, un chef-d'oeuvre. Coup de cœur!!) Karol Beffa « Into the dark » (l'ensemble Contraste dirigé par Johan Farjot se penche sur l'oeuvre du compositeur franco-suisse Karol Beffa. Et bien lui en prend. Car ce sont de magnifiques découvertes que nous permet ce programme sobrement intitulé « Into the dark », une plongée dans une œuvre crépusculaire. Musique de chambre, poésie, concerto, autant de médiums qui servent le propos tout en nuances d'un compositeur inspiré. Méditation, désespoir, tourment, atmosphères nocturnes, Karol Beffa nous entraîne dans son univers intense et ô combien expressif. Dark, mais d'une obscurité flamboyante. Coup de cœur!!) Philip Glass « Valentina Lisitsa plays Philip Glass » (la grande pianiste Lisitsa offre un programme magnifique centré autour des œuvres pour piano du compositeur Philip Glass. On y retrouve des morceaux tirés de « The Hours », et d'autres chefsd'oeuvres tels les « Metamorphosis » ou l'ouverture de « Glassworks » entre autres. L'interprétation bouleversante de la pianiste démontre toute l'intensité et la richesse de l'univers minimal de Glass. Coup de cœur!!) Anna Gourari « Visions fugitives » (rarement gravées en entier, ces « Visions fugitives » de Prokofiev témoignent de l'univers esthétique original et marquant du compositeur. Le seul morceau de Medtner est traversé d'une douce nostalgie slave. Enfin, la « troisième Sonate en si mineur » de Chopin est ici magnifiquement interprétée par la pianiste Anna Gourari, une pianiste à découvrir de suite) MUSIQUES ÉLECTRONIQUES Superpoze « Opening » (ce jeune caennais sort un premier album rêveur et contemplatif, entre odes electronica et mélodies pop. Une invitation au voyage) Cotton Claw « Volutes » (réunion de plusieurs producteurs electro-hiphop aux carrières déjà installées dans le milieu (Lilea Narrative, Zo aka la Chauve-souris, Yoggyone et Zerolex), Cotton Claw développe une identité club entre electrohiphop, house feutrée, beats technoïdes et pérégrinations electronica. Avec un sens du rythme aiguisé et des mélodies imparables, il s'avère une découverte à suivre de près. Coup de cœur!!) Craig Armstrong « It's nearly tomorrow » (retrouver Craig Armstrong c'est se replonger dans des mélodies electro-pop mélancoliques et cinématographiques. C'est retrouver des orchestrations amples à l'inspiration classique, des arrangements magnifiques mêlant cordes et piano. Retrouver des instrumentaux oniriques et des chansons magnifiquement servies par un casting parfait (Brett Anderson, Paul Buchanan, Jerry Burns, Chris Botti, Katie O'Halloran et Vladislav Delay). Le romantisme n'est pas mort. Coup de cœur) Prodigy « The day is my enemy » (Prodigy n'est pas mort, loin de là, en témoigne ce nouvel album intense et jubilatoire où les folies electro-Ebm et les éruptions soniques punk s'expriment avec fougue. Du très bon cru mêlant assauts soniques, hymnes rebelles, déflagrations distordues et rythmiques sautillantes. Coup de cœur!!) Jamie XX « In colour » (le leader des XX démontre toute son ouverture musicale et sa science des arrangements et des atmosphères. Ce disque mélancolique et dansant navigue dans les eaux de la bass music, entre jungle, garage et dubstep, tout en se parant des atours chauds de la soul-funk, s’immisçant par touches et samples ici et là. Coup de cœur!!) Brain Damage meets Vibronics « Empire soldiers » (voici la réunion entre deux géants du dub, scindée en deux parties. La première montre les versions chantées mixées par Brain Damage et la seconde les versions dubplates de Vibronics, en tous points complémentaires. Le reggae-dub digital à son sommet!!) Son lux « Bones » (après le succès de « Lanterns », Ryan Lott, tête pensante du projet Son Lux, s'est entouré de deux musiciens (le batteur Ian Chang et le guitariste Rafiq Bhatia) devenant ainsi un trio. Exit la mélancolie et l'atmosphère poisseuse, place à une pop exubérante et soignée, digérant l'abstract-hiphop, l'IDM, la techno et l'electro. Encore une fois, « Bones » s'avère un excellent album ; percussif, dansant, inventif et aventureux. Coup de cœur!!) Compilation « NRJ spring hits 2015 » (double compilation des tubes du début de l'année 2015) RAP, R'N'B, NU-SOUL Booba « D.u.c » (7è album très attendu, « D.u.c » affiche un bon niveau avec de très bons morceaux et d'autres très moyens. Booba abuse de l'auto-tune et ses lyrics montrent quelques signes de redondance) BigFlo et Oli « La cour des grands » (ces deux jeunes frères toulousains sortent un premier album de rap entièrement composé et écrit par eux-mêmes. Loin du bling-bling, des insultes et de la pose, BigFlo et Oli abordent une multitude de thèmes et font preuve d'une belle écriture. A suivre!!) Lomepal « Seigneur » (avec cet Ep 8 titres, Lomepal démontre tout son talent avec des thèmes très réalistes et sombres et des productions confiées à la crème des beatmakers du moment. Assumant ses névroses et ses doutes, le MC livre une prestation sans failles, alliant textes profonds et flow inventif et innovant. Le rap indé français trouve son plus beau représentant actuel. Coup de cœur!!) D-Bangerz « Hip-hop centipède » (ces 5 mulhousiens apportent aussi un vent d'air frais sur la scène rap hexagonale avec leur hip-hop désinvolte dopé à l'electro couleur dubstep et bass music. Maltraitant la langue aussi bien que les machines, D-Bangerz s'avère le digne héritier des Svinkels, Stupeflip ou autres TTC. Coup de cœur!!) Compilation, Dj Myst « Booska Pefra vol.1 » (le webzine Booska P sort sa nouvelle compil mixée par Dj Myst, une compil mettant en lumière la nouvelle génération rap hexagonale) Nekfeu « Feu » (sensation de ce début d'année 2015, le membre de 1995 ou encore de L'Entourage sort un premier disque inspiré et voyageur. Le MC au style pluriel navigue au gré de flows variés et techniques, tutoie la pop comme le rap indé, s'amuse avec les styles et aligne des références littéraires et hip-hop avec finesse et humour. Ses textes se promènent aussi entre légèreté et gravité, déprime ou drague. Un album qui fera date) Joey Bada$$ « B4.da.$$ » (prodige du rap originaire de Brooklyn, Joey Bada$$ signe un premier album profondément new-yorkais dans l'esprit, classique et inspiré. Ses textes rappellent l'engagement de certains rappeurs qui critiquaient le racisme et le statut de citoyen de seconde zone des afro-américains. Chroniques de la vie et de la rue, les compositions de « B4.da.$$ » s'avèrent très matures, fidèles à une tradition urbaine et à un son « boom-bap » efficace et old-school. Le flow de Joey Bada$$ montre une belle maîtrise technique, servi par des productions impeccables de fleurons du hip-hop (Statik Selektah, Dj Premier, Freddie Joachim, J Dilla, Basquiat). Les influences soul-jazz se marient parfaitement au minimalisme de l'album. Une très belle promesse du rap us, coup de cœur!!) Azealia Banks « Broke with expensive taste » (la jeune rappeuse surprend et apporte une nouvelle voix au hip-hop made in US avec un premier album multidirectionnel et fourmillant de mille et une idées. Aussi bien rap que r'n'b, la musique d'Azealia Banks tutoie la pop et l'electro (trap music, bass music, witch-house). Engagée, forte tête, grande gueule, nul doute que nous tenons une personnalité originale qui n'a pas fini de déconstruire les codes du rap. Coup de cœur!!) Faada Freddy « Gospel journey » (sénégalais ayant débuté dans le rap, Faada Freddy s'échappe en solo avec un album entièrement rythmé par du beatboxing ou des percussions corporelles. Sa musique bercée par la soul, le r'n'b, la pop, la folk et l'electro apporte un vent de fraîcheur sur la scène internationale qui salue avec succès ses compositions. Un talent éclot) OPEN-MUSIC, MUSIQUES NOUVELLES, NEW-AGE Laraaji « Essence/universe » (découvert par Brian Eno en 1979 lors d'une balade au Washington Square Park, Edward Larry Gordon aka Laraaji entre en studio avec l'artiste en 1980, signant le début d'une très longue collaboration au sein de son label, All Saints Records. Dans cette réédition de 1987, Laraaji compose une musique éminemment évocatrice, belle et minimaliste, la bande-son parfaite d'une projection astrale ou d'une intense méditation) Max Richter, Vivaldi « Recomposed by Max Rixchter : Vivaldi, the Four Seasons » (le label Deutsche Grammophon a lancé une collection uniquement centrée autour de la réinterprétation de grandes œuvres de la musique classique par des artistes majeurs de la scène électronique actuelle. En l'occurrence ici, c'est à Max Richter, compositeur reconnu pour ses B.O (Le congrès, Valse avec Bachir) mais aussi pour sa musique contemporaine nourrie au minimalisme et à l'électronique que revient le difficile exercice qui consiste à s'attaquer au chef-d'oeuvre intouchable de Vivaldi. Et le miracle a lieu. Max Richter s'approprie l'oeuvre tout en la respectant, lui insufflant une vision moderne d'une richesse harmonique et d'une variété d'atmosphère à faire pâlir le compositeur baroque. Coup de cœur!!) MUSIQUE FONCTIONNELLE, MUSIQUE DE FILMS, SÉRIES TV Compilation « Top 50 vol.2 » Olafur Arnalds « Broadchurch » (voici la magnifique bande-son de la série britannique « Broadchurch » composée par Olafur Arnalds, multi-instrumentiste, compositeur et producteur islandais, connu pour ses travaux originaux mêlant musiques nouvelles et néo-classicisme teinté d'electro. La mélancolie imprégnant son œuvre colle parfaitement à l'atmosphère de la série. Les mélodies intemporelles captivent par leur beauté et ne vous lâchent plus. Coup de cœur!!) Irwin Kostal « Mary Poppins » (voici la bande originale du film musical « Mary Poppins » en version anglaise et française) Sacha & Evgueni Galperine « La famille Bélier » (immense succès en France aussi bien pour le film que pour la bande-son et Louane, « La famille Bélier » regroupe des chansons de Michel Sardou et des compositions originales) POUR ENFANTS Anne Sylvestre « Les fabulettes pour Maman » (une compilation centrée autour des fabulettes pour les mamans par Anne Sylvestre, des chansons tendres et malicieuses) Compilation « Laissez le bon temps rouler ! » (compilation issue de la collection de livres-disques édités par La montagne secrète, placée sous le signe de la bonne humeur et du Québec!!) Merlot « Euraoundzeweurld » (ce disque se présente comme un manuel de géographie mondiale de 40 pages alternatif et un peu barré. 18 chansons ayant pour thème la Chine, le Bangladesh, le quartier d'à-côté...et même le Lichtenstein, nous parlent de la pluie et du vent de Sibérie, des dictateurs de pacotille et même d'un certain pépé espagnol. Très drôle, coup de cœur!!) Claude Clément « Le fou de flûtes » (2è volet de cette collection dont les instruments sont les héros, « le fou de flûtes » aborde la flûte. Ce conte musical fait découvrir les multiples facettes de l'instrument, au-delà des genres et des répertoires. Sur des musiques de Rebel et de Vivaldi, Guillaume de Tonquédec narre l'histoire d'un vieux couple et d'un lutin, Nino. Coup de cœur!!) Claude Clément « Le Sheng amoureux » (ce conte constitue le 3è volet d'une collection dont les instruments sont les héros. Abondamment illustré, le livre comprend des pages documentaires consacrées aux instruments entendus. Racontée par Karin Viard et illustrée par Amélie Callot, cette histoire est entièrement mise en musique par le maître international du sheng, Wu Wei. Coup de cœur!!) Pascal Parisot « Chat chat chat » (avec humour et impertinence, Pascal Parisot passe au scalpel la vie des chats : leurs habitudes, leurs rêves et...leur fainéantise légendaire ! 12 chansons chaloupées et délicieusement insolentes, pour tout savoir sur les matous de tout poil! Coup de cœur!!) VIDÉOS MUSIQUE Ken Burns « Jazz : 100 ans de légende », 2015, The Corporation. (il aura fallu plus de 6 années de recherche des documents les plus rares pour permettre au réalisateur Ken Burns (2 nominations aux Oscar, 5 Emmy Awards) de raconter la fabuleuse histoire du jazz. Des centaines d'enregistrements inédits, des images rares de concerts, des interviews exclusives et des séquences d'archives fascinantes racontent en musique ce fabuleux premier siècle de jazz. Une véritable encyclopédie en images et en musiques : tous les styles, tous les plus grands artistes. Incontournable!!) Iain Forsyth & Jane Pollard « 20 000 jours sur Terre », 2014, Carlotta Films (récompensée au dernier festival de Sundance par les prix de la mise en scène et du montage, « 20 000 jours sur Terre » est une œuvre hybride, à la frontière du documentaire et de la fiction, sur le musicien Nick Cave, icône du rock depuis les années 80. Une plongée fascinante dans l'esprit d'un artiste majeur de ces trois dernières décennies, doublée d'un choc esthétique qui révolutionne en grande pompe le paysage du documentaire musical. Coup de cœur!!) LIVRES Kurt Cobain « Journal », 2003, 10-18 (leader du groupe Nirvana, porte-parole d'une génération, Kurt Cobain reste une légende nimbée de mystère. Portrait authentique et intimiste, ses notes et dessins épars retracent depuis ses débuts la rage dévorante qui précipita son succès et sa perte. Ce journal perpétue, vingt ans après sa mort, la voix lucide et insoumise d'un homme en quête de vérité. Indispensable) Philippe Guillemoteau « Micro Faunes », 2008, Editions Patrimoines et Médias (passionné de musique, l'auteur écrit avec son cœur. Baptisée Micro-Faunes, cette collection aborde tous les genres dits « populaires », à savoir la chanson, le rock, les musiques traditionnelles et métissées et le jazz. Ce premier volume est consacré au département des Deux-Sèvres et l'on y croise aussi bien Christine Authier, la famille Pacher, Eric Gautier que Ptôse, Raticide, Livin' Soul et Trépalium)