dossier de presse 2016 - Eco

Transcription

dossier de presse 2016 - Eco
DOSSIER DE PRESSE
2016
CONTACT PRESSE
LauMa communication
Emmanuelle Klein • Pauline Lacoussiere • Laurent Mignon
[email protected] • tél : 01 73 03 05 20
SOMMAIRE
Eco-mobilier : un développement progressif et vertueux
page 3
La mobilisation des professionnels
page 5
Le déploiement dans les collectivités locales et la montée en charge opérationnelle
page 8
L’Économie Sociale et Solidaire, partenaire de la filière
page 9
L’organisation des opérations de collecte et de recyclage d’Éco-mobilier
page 10
Le recyclage du bois, pivot de la filière
page 11
Le recyclage de la literie, un enjeu environnemental majeur
page 12
Le combustible solide de récupération, alternative aux énergies fossiles pour l’industrie
page 14
La R&D, au cœur de la stratégie d’Éco-mobilier
page 15
Place aux consomm-acteurs !
page 16
Le bilan environnemental global de la filière
page 17
Éco-mobilier, un acteur opérationnel
page 18
Les chiffres clefs de la filière
page 20
1
2
Éco-mobilier : un développement progressif et
vertueux
Éco-mobilier, éco-organisme agréé par l’Etat pour la collecte et le recyclage du mobilier usagé et de la
literie domestique et professionnelle, se déploie progressivement en France avec l’ensemble de ses
partenaires : professionnels du mobilier, collectivités locales en charge de la gestion des déchets,
industriels du déchet et structures de l’économie sociale et solidaire qui réparent les vieux meubles et en
assurent la réutilisation.
Les déchets d’éléments d’ameublement (DEA) en quelques chiffres
- Plus de 208 millions d’unités d’éléments d’ameublement mis en marché en 2014,
- 8 français sur 10 couverts par un contrat territorial de collecte du mobilier permettant le
déploiement progressif des bennes dédiées au mobilier usagé dans les déchèteries,
- Plus de 2000 points de collecte du mobilier usagé pour les particuliers et les PRO,
- Plus de 82 % des meubles collectés et triés par Éco-mobilier, valorisés, soit en nouvelles matières
premières recyclées, soit en énergie.
Que deviennent les meubles usagés ?
1
3
A mi-2015, avec plus de 550 contrats signés depuis la
mise en place de la filière, Éco-mobilier soutient
financièrement et intervient opérationnellement pour
collecter
séparément
les
déchets
d’éléments
d’ameublement de près de 50 millions de Français
métropolitains. Les collectivités territoriales sont ainsi
les partenaires de la collecte les plus significatifs avec
près de 850 déchèteries publiques équipées de bennes
de collecte du mobilier usagé mises en place par les
prestataires d’Éco-mobilier.
Les distributeurs, les fabricants et leurs prestataires logistiques font également partie du déploiement de
la collecte, sur la base du volontariat. La filière a ainsi équipé d’une benne de collecte du mobilier usagé
près de 200 points ouverts aux titulaires de la carte PRO Éco-mobilier (demande gratuite via le site
internet) et plus de 700 sites de distributeurs. Plus de 270 plateformes de l’économie sociale et solidaire
ont également été dotées de bennes destinées à récupérer les déchets issus de leur activité de remise en
état des meubles qu’elles réparent.
Éco-mobilier met ainsi en pratique une économie circulaire vertueuse pour l’ensemble des acteurs de la
filière. Les conventions de partenariat qu’Eco-mobilier signe avec les collectivités, les distributeurs ou leurs
logisticiens, la relation avec l’économie sociale et solidaire et enfin les marchés avec les opérateurs de
collecte, de tri et de recyclage répondent à cet objectif.
L’ambition de la filière est de favoriser l’implication forte de l’ensemble des acteurs afin de détourner, à
horizon 2017, plus de 80% des meubles usagés de la mise en enfouissement. Les objectifs règlementaires
de valorisation (80%), dont 45% de recyclage, sont d’ores et déjà atteints et même dépassés. En effet,
52% des meubles collectés, triés et envoyés dans les filières de recyclage ont été transformés en nouvelles
matières premières recyclées (données à fin juin 2015).
1
4
La mobilisation des professionnels
La couverture du marché en progression
Éco-mobilier améliore toujours la couverture du marché en procédant à une prospection très active vers les
entreprises qui se créent ou évoluent. A fin 2014, Eco-mobilier comptait 5.970 entreprises adhérentes. A mi
2015, ce sont plus de 6100 entreprises qui sont recensées comme metteurs en marché. Les actions
régulières de prospection et de contrôle sont menées de concert avec le ministère du développement
durable qui a mis en demeure une dizaine d’entreprises identifiées comme free-riders, qui pourraient
également faire l’objet d’amendes administratives si elles refusaient d’adhérer.
La création d’Éco-mobilier constitue une opportunité pour le développement du secteur de l’ameublement
en France. Unique en Europe, Éco-mobilier monte progressivement en puissance, pour devenir dans les
prochaines années un partenaire essentiel du secteur de l’ameublement, de l’éco-conception des meubles
à la mise en place de la nouvelle filière de recyclage.
L’éco-participation, reflet du coût de prise en charge du meuble en fin de vie L’éco-participation est distincte du prix du produit. Elle est ajoutée au prix des meubles et est payée par le
consommateur, c’est elle qui permet de financer la collecte et le traitement des meubles usagés mis au
rebut.
Le barème national de l’éco-participation, commun à tous les metteurs en marché, reflète les coûts
réels de collecte, d’enlèvement et de valorisation des déchets, imputables aux différentes catégories
d’éléments d’ameublement. Il est réajusté régulièrement en fonction de la montée en charge de la
collecte et de l’évolution des coûts opérationnels directs et indirects, jusqu’à la couverture complète du
territoire français.
Il existe 3 familles de produits dans le barème :
-
Pour les meubles, l’éco-participation est déterminée selon le poids du produit,
Pour la literie, l’éco-participation est déterminée selon la largeur,
Pour les sièges, l’éco-participation est déterminée selon le nombre de places.
Le barème 2016
Le barème de l’éco-participation a évolué au 1er janvier 2016.
Rappelons que c’est grâce à l’éco-participation que la filière se
développe et offre une seconde vie au mobilier usagé : collecter,
trier et recycler.
Toutes les informations sont disponibles dans le centre de
ressources du site internet d’Éco-mobilier.
1
5
La mise en œuvre de l’éco-modulation
Pour encourager l’éco-conception des meubles, Éco-mobilier met en place une éco-modulation à compter
du 1er janvier 2016 sous forme d’un bonus. Ainsi, le montant de l’éco-participation de certains produits qui
respectent des critères favorisant l’aptitude au recyclage et la réduction des déchets est inférieur au
barème :
-
Meubles constitués à plus de 95% de bois massif certifiés FSC ou PEFC, sans matériau de
rembourrage,
- Meubles constitués à plus de 95% de métal, sans matériau de rembourrage,
- Meubles dont la dimension peut être adaptée à la croissance de l’utilisateur, grâce à des évolutions
prévues à l’avance.
Si un élément d’ameublement respecte l’un ou l’autre de ces critères, il est éligible au barème éco-modulé.
Toutefois, s’il est éligible à plusieurs critères, les montants des bonus ne sont pas cumulables. Cette écomodulation est d’application volontaire par le metteur en marché.
Le guide complet des éco-participations est disponible sur le site internet eco-mobilier.fr
Au fil de la montée en puissance de la filière, Éco-mobilier a l’ambition d’être un facilitateur du
développement de l’innovation et l’un des moteurs de l’éco-conception de l’ameublement en France et en
Europe. En promouvant l’éco-conception, Éco-mobilier assure auprès de ses adhérents un rôle de conseil et
de centre de ressources pour les aider à assumer leur responsabilité.
De fait, depuis 2013, Éco-mobilier recense les initiatives et innovations existantes en matière d’écoconception et, au 1er janvier 2016, l’éco-participation peut être modulée selon des critères d’éco-conception
des produits.
La filière a d’ailleurs organisé en novembre 2015, une table ronde à la Cité du Design de Saint-Etienne
visant à mieux cerner le rôle joué par le designer dans le processus de création. Avec la participation de
Pierre Roset, fondateur de la marque Ligne Roset, une réflexion a été menée sur le processus de création
d’un meuble, sa capacité à être recyclable et selon quels critères. Cécile des Abbayes, Directrice études,
systèmes et optimisation rappelle que « l’éco-conception consiste à minimiser, dès la conception des produits,
les contraintes environnementales de l’ensemble de leur cycle de vie. Et plus particulièrement dans le cadre
des réflexions autour de l’économie circulaire, de plus en plus de concepteurs-designers s’interrogent sur la fin
de vie de leurs produits ».
Réunion régionale Éco-mobilier
en octobre 2015, à la Cité du
Design de Saint-Etienne
« Comment
les
designers
s’approprient-ils les principes de
l’éco-conception ? » 1
6
Un dispositif d’information pour les magasins
Depuis le 1er mai 2013, les distributeurs informent les consommateurs de l’existence et du montant de
l’éco-participation en la faisant apparaître distinctement sur l’affichage en magasin, les catalogues, les
documents publicitaires ou l’information sur le web et sur les factures.
Pour 2016, Éco-mobilier met en place dans les magasins adhérents une nouvelle campagne pour
renforcer la sensibilisation des clients et des équipes de vente au recyclage des meubles usagés, rendu
possible grâce à l’éco-participation. Ainsi, un kit de communication, adressé directement aux magasins,
délivre un message simple et adapté à chaque type de cible : literie, mobilier métallique, jardinerie,
mobilier plastique, cuisine … sur les usages possibles des matières recyclées à partir des meubles usagés.
Affiches, dépliants, guides des éco-participations, PLV de bureau, stickers sont diffusés en début d’année
2016 et disponibles sur le site internet d’Éco-mobilier.
1
7
Le déploiement dans les collectivités locales et la
montée en charge opérationnelle
Les collectivités territoriales sont les partenaires les plus significatifs de la collecte. Éco-mobilier leur
propose deux modes contractuels, pour devenir partenaires de la filière :
-
-
Un Contrat Territorial de Collecte du Mobilier (CTCM) : ce contrat mixte dans son approche permet à
la collectivité, de confier progressivement la collecte et le traitement du mobilier usagé à Éco-mobilier,
en mettant en place une collecte séparée du mobilier dans les déchèteries, tout en continuant à
percevoir également des soutiens financiers pour les déchèteries qui ne sont pas encore équipées.
Une Convention financière de soutien à la gestion des déchets d’éléments d’ameublement : cette
convention propose exclusivement de soutenir financièrement la collectivité pour la collecte et le
traitement des déchets d’éléments d’ameublement non collectés séparément.
Le contrat territorial de collecte du mobilier (CTCM) En choisissant de signer un CTCM, les collectivités territoriales peuvent confier à Éco-mobilier la collecte
séparée et le traitement du mobilier usagé. Éco-mobilier met alors en œuvre les moyens nécessaires pour
prendre en charge les tonnages collectés et pour organiser un système de tri et de traitement performant.
La mise en place opérationnelle du contrat fait l’objet d’un calendrier défini en
commun entre la collectivité et Éco-mobilier de façon à permettre la prise en
charge progressive des tonnages opérationnels, sur la base de basculements
successifs de déchèteries planifiés en commun, avant la signature du contrat.
Elle est organisée chaque année, par pallier, représentant au plus 20% du
gisement de DEA.
La convention de soutien financier
Avec ce contrat, la collectivité organise la collecte des DEA suivant ses propres choix d’organisation,
qu’elle précise à Éco-mobilier, dans le cadre d’un « Plan d’action pluriannuel ». L’objectif de ce plan
pluriannuel est de définir les modalités mises en œuvre par la collectivité pour permettre l’atteinte des
objectifs environnementaux de la filière. La collectivité y spécifie les modalités de collecte et de traitement
de ces déchets d’éléments d’ameublement collectés non séparément. Elle identifie, pour chaque modalité
de collecte, les exutoires et transmet à Éco-mobilier, à la signature de la convention, la liste des opérateurs
existants et des repreneurs, ainsi que la description des modalités opérationnelles.
La collectivité perçoit un soutien pour la collecte et le traitement des déchets d’éléments d’ameublement
collectés, en fonction des modalités de collecte et de traitement de ces déchets. Les soutiens sont calculés
et versés à la collectivité semestriellement. Pour ce faire, la collectivité déclarera les modalités de collecte
et les tonnages, afin de déterminer l’assiette et le montant des soutiens financiers.
Faciliter la communication sur la filière afin de la rendre identifiable par tous
Éco-mobilier accompagne les collectivités locales qui souhaitent mettre
en place une communication de proximité pour présenter la filière de
collecte et de recyclage des meubles usagés. Une gamme d’outils de
communication adaptés et paramétrables est mise à disposition via un
espace de téléchargement sur le site internet pour en faciliter
l’utilisation. Ces actions de communication font également l’objet d’un
soutien financier de la part d’Éco-mobilier, lorsqu’elles sont conformes
au plan de communication et aux supports proposés par Éco-mobilier.
Métropole Européenne de Lille.
1
8
L’Économie Sociale et Solidaire,
partenaire de la filière
Éco-mobilier est un réel partenaire de l’économie sociale et solidaire. En octobre 2013, l’éco-organisme
a signé une convention de partenariat avec Emmaüs-France et le Réseau de Ressourceries pour soutenir le
don et la réutilisation du mobilier. Éco-mobilier a signé également cette même convention avec plus d’une
trentaine d’associations indépendantes.
Lorsque les particuliers souhaitent se défaire de leurs vieux meubles, ils peuvent se tourner vers des
associations de l’économie sociale et solidaire. Ces meubles connaissent alors un nouveau départ. Remis
en état, ils peuvent servir à d’autres personnes. Les acteurs de l’économie sociale et solidaire réalisent des
opérations de remise en état, réparation ou « relooking » de mobilier pour permettre sa valorisation, dans
une perspective d’utilité collective ou sociale. Les structures Emmaüs, en récupérant et revendant des
meubles, mettent en avant le réemploi au quotidien tout en permettant l’accueil et l’accompagnement de
personnes parmi les plus fragiles. De même, le Réseau des Ressourceries travaille dans la perspective de
l’insertion professionnelle des personnes.
Éco-mobilier, installe des bennes dédiées aux déchets d’activité, accompagne les structures dans le
développement de l’accès au gisement de DEA ménagers et soutient l’action de l’économie sociale et
solidaire. Si le meuble ne peut être réutilisé, il est alors collecté en bennes DEA et envoyé vers un centre de
tri en vue de son recyclage ou de sa valorisation.
L ‘équipe de la Ressourcerie du Littoral dans le Nord.
Les parties engagent des actions en commun en vue de développer le réemploi et la réutilisation de
mobilier domestique usagé. Pour ce faire, la convention de partenariat définit les principes d’actions
autour de trois objectifs communs :
-­‐
-­‐
-­‐
assurer la promotion du réemploi et de la réutilisation par l’information du consommateur,
définir les modalités d’accès au gisement de meubles usagés dans le cadre des contrats passés
avec les collectivités locales ou les distributeurs partenaires de la collecte,
proposer une collecte et une valorisation des déchets d’éléments d’ameublement issus de
l’activité des structures.
Tonnage vendu, donné, jeté, le niveau de traçabilité exigé par la filière est parfois difficile à tenir pour des
petites structures peu équipées. C’est pourtant indispensable pour se professionnaliser et mieux gérer les
flux. Ainsi l’action d’Éco-mobilier s’inscrit dans une démarche vertueuse qui bénéficie à l’économie et à
l’environnement et qui est au coeur de l’économie sociale et solidaire.
1
9
L’organisation des opérations de collecte et de
recyclage d’Éco-mobilier
Éco-mobilier organise la collecte, le tri et la valorisation des meubles mis en rebut à travers des
marchés passés avec des prestataires privés spécialisés.
Première étape, les centres de regroupement et de tri assurent la massification sur un même lieu d’une
quantité importante de DEA issue de points de collecte d’un large territoire. Ils réalisent le premier
niveau de tri par matériau avant leur expédition vers des filières de valorisation dédiées : bois, matelas,
meubles rembourrés, plastiques et ferrailles. Les centres de regroupement et de tri procèdent également
au concassage des fractions bois, meubles rembourrés et plastiques, permettant une optimisation du
transport routier. C’est à partir des centres de tri et de regroupement, qui jouent un véritable rôle de
régulateurs de la filière, que chaque flux est orienté vers la filière de valorisation la plus pertinente.
Les sites Intégrés de Préparation Multi-Flux (SIPMF)
Afin d’optimiser les performances de la filière, Eco-mobilier s’appuie
également sur des Sites Intégrés de Préparation Multi-Flux (SIPMF). Ces
centres hautement mécanisés sont en mesure de préparer des matières
premières secondaires (MPS) directement à partir d’un flux de DEA en
mélange. Une série d’opérations de tri et de préparation permet de
récupérer en bout de processus du bois, de la ferraille, … Les SIPMF sous
contrat avec Eco-mobilier traiteront, au cours des années à venir, près de
30% du gisement de DEA collectés.
Une remise en concurrence régulière pour garantir la performance opérationnelle de la filière
Éco-mobilier a lancé en 2015, un nouvel appel d’offres pour renouveler ses marchés de collecte et de
traitement des DEA. Cet appel d'offres s’adresse à l’ensemble des professionnels de la collecte et du
traitement des déchets. Il porte à la fois sur des marchés logistiques (collecte, tri et transport des DEA) et
sur des marchés de préparation en vue du recyclage ou de la valorisation énergétique.
Faisant suite aux appels d’offres de 2013 qui avaient permis de lancer le service opérationnel d’Écomobilier, ils visent à atteindre les objectifs de recyclage et valorisation fixés par l’agrément au meilleur
équilibre technico-économique. Les nouveaux marchés issus du processus d’analyse et de sélection
démarrent en janvier 2016. Une nouvelle vague de renouvellement, sur les départements non concernés en
2015, est prévue pour la fin d’année 2016.
1
10
Le recyclage du bois, pivot de la filière
Le bois est l’un des composants principaux de la filière avec plus des deux tiers des DEA en volume. Il est
aujourd ‘hui l’un des matériaux les plus aisés à recycler. Il bénéficie donc d’une attention toute particulière
au sein de la filière afin d’en maximiser son potentiel de valorisation matière.
Pour se faire, le bois trié dans les centres de tri est orienté vers des centres de préparation de bois dans
une logique de proximité géographique. Au nombre de 25 et réparties sur tout le territoire, ces usines
réalisent des opérations successives de tri, broyage, déferraillage, criblage… afin de séparer les différentes
matières et les rendre conformes à la qualité exigée par leurs utilisateurs finaux :
•
•
•
Ferrailles (quincailleries, limailles de fer…) destinées à un recyclage en aciérie après
transformation,
Broyats de bois envoyés vers l’industrie de fabrication de panneaux de particules, ou transportés
vers des chaufferies industrielles spécialisées, principalement dans l’industrie papetière,
Fines de bois, utilisées notamment comme produit absorbant avant d’être revalorisées comme
combustible,
Ainsi, à l’issu de ces opérations, plus des deux tiers des DEA Bois sont orientés vers des usines de fabrication
de panneaux de particules en France et dans les pays limitrophes (Belgique, Italie et Espagne). A partir du bois
collecté et préparé par les partenaires d’Eco-mobilier, ces panneautiers produisent de nouveaux panneaux
dans le cadre d’un recyclage en boucle fermée.
Les différentes étapes de préparation du bois dans le cadre de la fabrication d’un panneau
de particules :
-­‐
-­‐
-­‐
-­‐
-­‐
-­‐
Un tri manuel afin de préparer le bois à son recyclage et ôter les éléments impropres
Un broyage grossier pour homogénéiser la matière et faciliter la suite du traitement
Un nettoyage pour enlever les cailloux, les métaux ferreux ou non ferreux
Un broyage fin pour mettre le bois dans la granulométrie souhaitée pour réaliser le panneau
Un dernier tamisage et un tri à l’air pour enlever les petites particules fines présentes
Un mélange, du bois de recyclage ainsi préparé, au bois vierge avant introduction dans le process de
fabrication du panneau
Réunion régionale Éco-mobilier
en juin 2015, à la Chambre de
Commerce et de l’Industrie de
La Rochelle
« Le bois de recyclage dans
l’Industrie de l’ameublement,
quelles opportunités? » 1
11
Le recyclage de la literie,
un enjeu environnemental majeur
Alors que quatre millions de matelas usagés, soit environ 80 000 tonnes, sont éliminés chaque année,
seuls trois sites de recyclage de matelas étaient opérationnels en France en 2014.
Au sein de ces sites, les matelas usagés sont démantelés pour en récupérer les différents matériaux tels
que le métal, les mousses (polyuréthane et latex) et les textiles (coton, feutres, polyester, laine…). A l’issue
de quelques étapes ultérieures de préparation, ces matières sont réintégrées dans un cycle de production
dans des secteurs comme l’automobile, l’ameublement ou la construction. Ainsi, plus de 80% des
composants d’un matelas peuvent être recyclés.
Pour les distributeurs et fabricants adhérents d’Éco-mobilier, il était donc primordial d’encourager le
développement des outils industriels de démantèlement et de transformation de la literie usagée :
pour répondre à la montée en puissance de la filière de collecte du mobilier usagé et de la
literie ;
• pour mieux répartir les capacités de démantèlement sur le territoire national et minimiser
l’impact du transport
En complément des capacités des 3 sites existants, Éco-mobilier a mis en place en 2014 un appel à projets
visant à encourager les industriels à proposer de nouvelles installations dans quatre territoires
préalablement identifiés par Éco-mobilier.
•
Agissant en véritable catalyseur de ces investissements et au travers d’un cahier des charges exigeant,
Éco-mobilier s’inscrit dans une dynamique de création de valeurs et d’emplois sur le territoire national :
•
D’un point de vue technique, le cahier des charges se traduit notamment par une mécanisation
du procédé de démantèlement mais également par une hygiénisation des matelas à recycler.
«Techniquement nous avons insisté sur la mécanisation du procédé mais aussi sur l’hygiénisation des
matelas afin de s’assurer de la qualité des matières récupérées mais aussi pour sécuriser le travail des
ouvriers » précise Fabien Cambon, Directeur technique d’Éco-mobilier.
•
Concernant le recyclage, Éco-mobilier a souhaité privilégier une logique de diversification des
exutoires de recyclage et de développement des débouchés dans l’industrie de la
transformation des matières issues du démantèlement et notamment des mousses des matelas.
•
Enfin, tous les projets retenus prennent en compte la dimension sociale. «Nous avons également
privilégié la dimension sociale des projets pour qu’ils allient création d’emplois et insertion dans le
monde du travail » explique Fabien Cambon.
À l’issue de cette consultation, Éco-mobilier a retenu 4 projets :
-
Grand Ouest : Groupement d’entreprises
VEOLIA PROPRETE - ENVIE 2E BRETAGNE
à Rennes (35)
Nord : Société SECONDLY à Santes (59)
Est : Groupement ENVIE 2E LORRAINE –
ECOVAL à Toul (54)
Sud-Ouest : Groupement RME-SUEZ à
Langon (33)
1
12
Éco-mobilier conclut avec chacun des industriels retenus un marché de quatre ans qui débute à la mise en
exploitation industrielle de l’unité proposée. Ces contrats permettent aux porteurs des investissements liés
à ces nouvelles installations, de bénéficier d’un engagement d’Éco-mobilier sur des volumes minimaux de
traitement. Au travers de ces nouvelles implantations, les industriels concrétisent la stratégie de
développement de l’économie circulaire dans les territoires.
L’impulsion de ces nouveaux investissements traduit la volonté et la responsabilité des adhérents
d’Éco-mobilier de proposer aux consommateurs des solutions de traitement innovantes et écologiques
pour le mobilier et la literie.
Pour Fabien Cambon, Directeur technique d’Éco-mobilier en charge de l’appel à projet : « Ce gisement est
une opportunité mais aussi une responsabilité. Une opportunité car le gisement est assez important pour
qu’une filière industrielle se développe ici en France. Une responsabilité aussi car en tant que principal
donneur d’ordres nous nous sommes posés la question de la filière industrielle que nous souhaitions ».
Ainsi, avec un cahier des charges ambitieux, Éco-mobilier s’est engagé pour poser les fondements d’une
filière industrielle de qualité, pourvoyeuse d’emplois pour les territoires.
1
13
Le combustible solide de récupération,
alternative aux énergies fossiles pour l’industrie
Une part résiduelle du mobilier usagé collecté par Éco-mobilier ne peut pas encore être recyclée dans les
conditions technico-économiques actuelles. Afin de valoriser au mieux ces fractions, Éco-mobilier
encourage des solutions de valorisation alternatives à l’instar de la fabrication de Combustible Solide de
Récupération (CSR). Ces produits à haut pouvoir calorifique se substituent aux énergies fossiles dans des
filières industrielles à fort besoin énergétique tels que les cimenteries et les fours à chaux. En moyenne, 10
tonnes de CSR consommées permettent d’économiser l’extraction de 4 tonnes de pétrole, ce qui représente
un bénéfice non-négligeable pour l’environnement.
Afin de transformer ces déchets composés majoritairement de matières composites ou agglomérées
(canapés, fauteuils, étagères plastique, …), en ressources pour l’industrie, les préparateurs de la filière
mettent en œuvre des process fortement mécanisés ayant pour principaux objectifs de :
•
•
•
Capter les derniers éléments recyclables (principalement les fractions comportant des métaux
ferreux ou non-ferreux),
Retirer les éléments non-conformes au cahier des charges de l’utilisateur du produit
(notamment les fractions contenant du PVC, des miroirs…),
Obtenir un produit aux caractéristiques demandées par le cahier des charges de l’utilisateur du
combustible.
Le process de transformation diffère selon les centres de préparation mais suit le plus souvent les grandes
étapes suivantes :
•
•
•
•
•
•
•
Mélange des DEA à transformer avec des déchets d’autres origines afin d’obtenir un gisement
homogène à pouvoir calorifique constant,
Pré-broyage des déchets homogénéisés,
Séparation granulométrique par des opérations de criblage pour retirer les éléments trop fins et
renvoyer vers le broyeur les éléments trop volumineux,
Captation des métaux ferreux via un overband (électro-aimant),
Retrait des éléments chlorés (principalement meubles de jardin ou revêtements de canapé
contenant du PVC) via un système de tri-optique,
Extraction des non-ferreux grâce à un séparateur à courant de Foucault,
Granulation (broyage fin) afin d’obtenir un produit aux dimensions idéales pour être injecté dans
des fours pouvant atteindre près de 1 500°C.
Réunion régionale Éco-mobilier
en juin 2015, à Marseille
« Solutions énergétiques, un
mode
de
valorisation
complémentaire
pour
les
meubles usagés ? » 1
14
La R&D, au cœur de la stratégie d’Éco-mobilier
L’éco-organisme attache une importance toute particulière à l’investissement dans des programmes de
recherche et développement pour engager un mouvement de fond et ouvrir de nouvelles opportunités.
Ainsi, Éco-mobilier collabore avec l’ADEME pour favoriser les projets de R&D dans le recyclage du
bois. Il existe aujourd’hui une seule façon de recycler le bois qui consiste à fabriquer des panneaux de
particules. Un appel à projet a été lancé en 2014 pour identifier des modes de traitement innovants pour le
bois des meubles usagés.
•
•
•
De façon très schématique, le premier projet amené par Véolia consiste à fabriquer du papier
kraft à partir des meubles en bois ;
le deuxième projet soutenu par l’Université de Lorraine propose d’éliminer les contaminants par
différents procédés chimiques afin de récupérer la fibre de bois et fabriquer des panneaux isolants
par exemple.
Le troisième projet piloté par Séché Environnement teste la possibilité de récupérer des jus
sucrés sur les panneaux de bois pour créer du bioéthanol ou du bioplastique.
1
15
Place aux consomm-acteurs !
La crise économique a profondément modifié le rapport des Français à la consommation. L’Observatoire
annuel sur les comportements des Français dans leurs différents secteurs de vie réalisé par Sociovision,
décrypte chaque année les attentes des consommateurs. Son Vice-Président Tristan Benhaïm met
notamment en exergue la baisse du pouvoir d’achat qui a favorisé l’engagement des Français dans une
nouvelle forme d’économie, davantage collaborative et responsable.
L’Observatoire révèle une préoccupation grandissante face à leur responsabilité environnementale. De
ce fait, ils sont donc de plus en plus nombreux à adopter des gestes simples comme par exemple éviter
d’acheter des produits alimentaires qui ont nécessité beaucoup de transport, choisir de préférence des
produits avec le moins d’emballage possible ou pratiquer le tri sélectif.
Le consommateur a davantage conscience des problématiques relatives au recyclage et de sa
responsabilité environnementale. Cette empreinte écologique touche aussi le marché du mobilier : on
constate que 2 Français sur 3 déclarent déposer leurs meubles à la déchèterie, soit une augmentation
de 5 points en 5 ans. 49% des consommateurs sont convaincus que les meubles usagés sont ensuite
recyclés ou réutilisés : un geste collectif auquel ils sont fiers de participer dans 7 cas sur 10. On constate
aussi que ce sont les habitants des villes et villages qui disposent d’un réseau de déchèteries important.
Éco-mobilier offre de nouvelles solutions pour se
défaire des meubles usagés, que ce soit en
déchèteries publiques ou avec les distributeurs
volontaires pour la reprise du mobilier usagé à la
livraison d’un meuble neuf, ou pour en faire don à
une association.
Dans ce contexte, Éco-mobilier s’engage à faciliter les
démarches des consommateurs désireux de prendre
part à l’économie circulaire, en leur expliquant qu’un
mécanisme de seconde vie existe. La diffusion de
messages simples par Éco-mobilier et par les metteurs
en marché constitue une manière efficace de véhiculer
ces valeurs et d’encourager les consommateurs à
changer leurs comportements.
En mettant en ligne une cartographie permettant de géolocaliser l’un des 5 200 points de collecte en
France, dont plus de 2 000 sont équipés d’une benne mobilier, Éco-mobilier offre une visibilité unique sur
les solutions proposées aux particuliers pour se débarrasser de leur mobilier usagé, sur son site internet.
1
16
Le bilan environnemental global de la filière
À l’occasion de la Conférence sur le climat COP21 qui s’est tenue à Paris début décembre 2015, le bilan
environnemental présenté par Éco-mobilier atteste du rôle de l’économie circulaire dans la lutte contre le
réchauffement climatique. C’est ce que confirment les premières estimations des analyses de cycle de vie
(ACV) conduites au sein de la filière.
Selon ces analyses, sur la seule année 2015, Éco-mobilier a contribué à éviter le rejet de l’équivalent
de 70 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Ce rejet équivaut aux émissions de gaz à effet de serre
provoquées par l’éclairage domestique de 1,8 million de foyers français pendant un an ou encore par les
vols allers retours Paris - New York de 70 000 passagers. Cette réduction des émissions a été obtenue en
recyclant les meubles usagés et en les utilisant comme combustible dans les cimenteries, à la place des
énergies fossiles.
Outre cette contribution directe à la lutte contre le réchauffement climatique, le bilan environnemental
d’Éco-mobilier fait ressortir deux autres points positifs du recyclage en faveur des éco-systèmes forestiers
et des ressources non renouvelables. Recycler les vieux meubles en bois participe à l’économie circulaire
de la filière bois, tandis que recycler les mousses des matelas et les plastiques permet de consommer
moins de ressources non renouvelables issues du pétrole.
Autant de performances dont tout le secteur de l’ameublement peut être fier, comme l’explique Dominique
Mignon, Directrice générale d’Éco-mobilier. « Réduire les émissions de gaz à effet de serre et encourager
l’économie circulaire sont deux axes de Responsabilité sociale des entreprises prioritaires pour nos
entreprises adhérentes. Deux axes auxquels elles contribuent en collectant l’éco-participation qui nous
permet de recycler les meubles usagés, de réduire leur mise en décharge et de favoriser l’émergence de
nouvelles filières ». Ainsi, chaque euro de contribution collecté par les entreprises de l’ameublement permet
à Éco-mobilier de financer la gestion de 8 kg de meubles usagés, dont 1,5 kg directement collectés, triés et
valorisés par Éco-mobilier, le reste étant géré par les collectivités territoriales et d’éviter l’émission de 400g
de CO2, pour les 1,5 kg de DEA gérés directement par Éco-mobilier.
A propos du bilan environnemental
Lancé début 2015, après 2 ans d’exercice, le bilan environnemental d’Éco-mobilier a été conjointement
réalisé avec Quantis, leader mondial en conseil, expertise et outils pour le développement durable et
l’analyse du cycle de vie (ACV). Ce bilan a un triple objectif :
- Evaluer l’impact de la filière sur une année complète.
- Identifier les leviers d’amélioration des performances environnementales de la filière tout en lui
permettant de se déployer.
- Sensibiliser les entreprises du meuble aux performances de leur filière et aux enjeux de l’éco-conception.
Réalisé selon les principes de l’Analyse Cycle de Vie (ACV) appliqués au secteur des déchets (ISO 1404014044), il va de la collecte des meubles usagés à leur traitement, en passant par le transport, le tri et la
préparation. Ces chiffres sont une première estimation, en effet par souci de robustesse, Éco-mobilier met
en place une revue critique de l’étude. Les résultats définitifs seront disponibles début 2016.
1
17
Éco-mobilier, un acteur opérationnel
Éco-mobilier : une gouvernance par les acteurs
Éco-mobilier a été fondé en décembre 2011 par 24 fabricants et distributeurs de meubles, associés pour
mettre en œuvre cette nouvelle filière de collecte et de valorisation des meubles domestiques.
SAS à but non lucratif, elle a pour but de répondre collectivement aux obligations réglementaires fixées au
secteur du meuble en offrant des solutions et services pour la collecte et le recyclage du mobilier usagé.
Le 26 décembre 2012, elle a reçu pour 5 ans l’agrément du ministère de l'Écologie, du Développement
durable et de l'Energie jusqu’au 31/12/2017.
Éco-mobilier, une structure créée par et pour la filière de l’ameublement
Deux fédérations ont été à l’initiative de la création d’Eco-mobilier : la FNAEM, Fédération française du
négoce de l’ameublement et de l’équipement de la maison et l’UNIFA, Union nationale des industries
françaises d’ameublement. Une dizaine de fédérations professionnelles ont été associées aux travaux de
préparation du démarrage de la filière.
Éco-mobilier a ainsi fédéré l’ensemble du secteur de l’ameublement. Il est donc pleinement engagé pour
répondre aux attentes des entreprises vis-à-vis de cette filière de valorisation des déchets d'éléments
d'ameublement.
Éco-mobilier, une organisation dédiée
Doté d’une équipe experte et fortement mobilisée, Éco-mobilier et ses collaborateurs répondent aux
interrogations des acteurs de la filière.
Directeur Général de SALM (cuisines Schmidt et Cuisinella) depuis juillet 2010, Jean-Thierry Catrice a été
élu Président d’Éco-mobilier le 11 mars 2015. Dominique Mignon est la Directrice générale d’Eco-mobilier.
Le Comité de direction d’Éco-mobilier
1
18
Éco-mobilier auprès des acteurs de terrain
En octobre 2014 s’est déroulée la 1ère Rencontre nationale organisée par Éco-mobilier réunissant
l’ensemble des acteurs de la filière. Ce fut l’occasion de présenter un premier bilan des actions menées
et d’échanger avec tous les acteurs (collectivités locales, industriels des déchets, structures de
l’Économie Sociale et Solidaire, acteur du réemploi et de la prévention) sur le déploiement de la filière
sur le long terme.
Réunion nationale Éco-mobilier
en octobre 2014, au musée
Dapper de Paris « Les meubles
ont un nouvel avenir»
Bernard Retureau, Olivier Arrault, Cécile des Abbayes, Dominique
Weber, Dominique Mignon et Jean-Louis Caffier Riche de cette première expérience, Éco-mobilier a décidé d’organiser des rencontres régionales afin de
partager et analyser ses premiers résultats avec l’ensemble des acteurs locaux, premiers concernés par
la collecte des déchets.
Ces rendez-vous ont visé à réunir les acteurs du recyclage des DEA, les fabricants, distributeurs,
collectivités locales, opérateurs et les acteurs de l’Économie sociale et solidaire, et échanger avec
eux autour des enjeux de la filière. Ces dialogues ont permis également d’analyser les premiers
résultats en local afin de mettre en avant les étapes franchies et ce qui reste encore à accomplir.
Chaque rencontre a été l’occasion de débattre avec l’ensemble des partenaires autour de thèmes clés du
recyclage du mobilier usagé, complétés par des zooms thématiques.
Ainsi, huit rendez-vous se sont déroulés à travers l’hexagone :
-
Epernay, le 10 avril 2015 • « L’habitat et le meuble » ;
Rouen, le 20 avril 2015 • « L’économie circulaire en Normandie » ;
Angers, le 4 mai 2015 • « Les enjeux Recherche et Développement : exemple de la filière matelas» ;
Nancy, le 22 mai 2015 • « Fabrication et éco-conception » ;
Marseille, le 12 juin 2015 • « La valorisation énergétique des Déchets d’Éléments d’Ameublement
(DEA) » ;
La Rochelle, le 19 juin 2015 • « Les filières industrielles du bois en région : le recyclage et
l’ameublement» ;
Saint-Etienne, le 9 octobre 2015 • « Éco-mobilier et l’éco-design » ;
Lille, le 6 novembre 2015 • « La vente à distance ».
1
19
Les chiffres clefs de la filière
La mise en marché des meubles
•
6 107 adhérents à mi 2015
•
121 739 216 euros de contributions en 2014
•
208 771 777 unités d’éléments d’ameublement mises sur le marché en 2014
Les partenaires de la collecte
•
554 contrats territoriaux couvrant 49,5 millions d’habitants représentant ¾ du volume de
mobilier usagé estimé (à mi 2015).
•
2 038 points de collecte
o 840 : déchèteries publiques
o 711 : distributeurs, professionnels et logisticiens
o 302 : plateformes de l’économie sociale et solidaire
o 185 : points de collecte pro
•
Plus de 250 000 tonnes de DEA collectées par Éco-mobilier en 2015
1
20