CORRECTION DU SUJET DE DNB français 2011, Centres

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CORRECTION DU SUJET DE DNB français 2011, Centres
CORRECTION DU SUJET DE DNB français 2011, Centres étrangers
I) Un récit d'enfance
1) Dans le premier paragraphe, les deux indices sont: « nouvelle école » et « ma grand-mère m'estimait
suffisamment perturbé par la mort de mes parents... »
2)« espérait » est à l'imparfait de l'indicatif ; « n'aurais » est au conditionnel présent. « espérait » est à
l'imparfait car c'est une action de second plan et « n'aurais » exprime une hypothèse.
3) a)Je suis sûre que tu n'auras aucun mal à t'entendre avec elle puisque vous avez le même genre de
caractère, réservé sans être timide.
b) C'est une proposition subordonnée circonstancielle de cause.
4)La grand-mère pense qu'Anna va faciliter l'intégration de son petit-fils dans l'école car elle fréquente
l'école depuis deux ans déjà et pourra le « guider », ensuite les enfants ont le même caractère et donc, ils
vont « s'entendre » ; pour finir, il n'aura pas à « affronter l'isolement».
II) Les ombres du passé
1)a) « modéré » est un adjectif épithète du nom enthousiasme.
b) Cette expression signifie que l'enfant s'y rend sans grande motivation.
2)a) Les « fantômes » de Paul sont ses parents décédés.
b) La figure de style utilisée est la métaphore.
c)Dans l'avant-dernier paragraphe, le narrateur évoque « ses fantômes » par l'image des « ombres ».
3)Paul n'a pas envie de faire de nouvelles rencontres car d'une part, ses fantômes lui suffisaient, d'autre
part il était habitué à sa routine : «Le temps s'était arrêté depuis leurs disparitions et je ne voyais que des
inconvénients à sa remise en marche ».
4)« Comme un cocon » et « j'allais de la fenêtre au jardin » et « je m'étais habitué à la routine de mon
existence, à mes nuits intranquilles » montrent son enfermement moral et physique.
III) Une initiation par les sens
1) Les diverses sensations physiques sollicités sont l'ouïe : « la musique » « chant » « piano » « acuité »;
le toucher : « tenait ma main » « sa caresse » ; la vue : « le soleil étirait nos ombres sur le trottoir »
2) a) « Irréelles » est composé du préfixe -ir et du suffixe -les et du radical réel.
b) « Les licornes » et « les mirages » sont des expressions qui prouvent que Paul songe à un monde
irréel.
3) Paul commence « d'aimer Anna avant même de l'avoir vue » car tout d'abord, sa grand-mère lui avait
dit : « tu n'auras aucun mal à t'entendre avec elle : vous avez le même genre de caractère ». De plus,
Paul est charmé par la musique harmonieuse d'Anna : « qui donnait à cette musique l'ineffable douceur
d'un chant », la jeune enfant est en effet très « douée ». Anna a également le pouvoir de faire rêver Paul
puisqu'il imagine des « licornes au pelage doré ». Enfin, la musique d'Anna permet à Paul d'oublier ses
peines : « un monde où les ombres qui vous accompagnaient jusque là n'ont d'autres choix que de
disparaître pour céder leur place à de nouveaux mirages ».