Mehari Club_778.indd - 2CV Mehari Club Cassis

Transcription

Mehari Club_778.indd - 2CV Mehari Club Cassis
Méhari Club de Cassis :
Deuche connexion !
Voici une affaire de famille qui tient farouchement à le rester.
En 2 générations, cette entreprise est devenue une véritable institution pour les Méhari
et autres 2 CV. Quant à sa notoriété, elle a déjà tout simplement fait le tour…
de la planète !
L’histoire débuta pourtant très simplement avec un agent Citroën, qui
prenait de plus en plus de plaisir
à redonner vies aux plus célèbres
bi-cylindres de la production Automobile. Cassis fut l’épicentre de
ce phénomène qui proliféra ensuite
dans la région, puis bien plus loin...
Dans les années 80, 3 personnes
animaient cette contagieuse passion
que certains considéraient certainement comme celle de doux rêveurs.
En 1992, la création de la société
vint pourtant étayer la crédibilité
d’une structure aussi solide que visionnaire.
50 salariés
En 2012, les chiffres parlent d’euxmême : L’entreprise a grandi, et
prospère en étant devenue une référence incontournable : même si
la majorité des clients demeurent
européens, les marchés émergeants
de l’Asie progressent continuelle-
ment, avec surtout l’exportation de
véhicules reconditionnés à neuf.
Croiser une Méhari dans les rues de
de la qualité pour en perpétuer la
production restante, et redonner
vie à des modèles que l’on pensait
condamnés à l’oubli. Ainsi, 95% de
la pièce neuve d’origine est disponible en Méhari et 2 CV 6. Un contrat d’exploitation exclusif avec PSA
France a ainsi été instauré pour la
vente des pièces détachées, conservant l’appellation d’origine, cahier
des charges à l’appui.
Hong-Kong ou de Miami n’a donc
désormais plus rien d’hallucinant,
même si la majorité de l’activité demeure toujours la vente de pièces
détachées. Icone de l’automobile
de loisir par excellence, et symbole
de toute une époque, la Méhari est
resté gravée dans la mémoire collective automobile. L’entreprise familiale a dès le début joué la carte
Mis à jour
Certaines améliorations ont été apportées, notamment aux pièces
structurelles comme les platesformes en fer, qui à l’époque étaient
certes traitées avec une peinture
anticorrosion, certes, mais pas
dans la masse. De nos jours, les
techniques ont bien évidemment
évoluées, et l’entreprise propose des
châssis traités dans des bains protecteurs, ou en matière galvanisée,
ce qui alourdit un peu le véhicule,
mais qui demeure la meilleur rempart contre la corrosion. Les carrosseries demeurent toujours en ABS,
comme Citroën les faisait fabriquer
par S.E.A.B. Et si les moules sont
toujours identiques, le fournisseur
« historique » a cependant changé
depuis. Techniquement, la teinte
demeure toujours dans la masse
avec les coloris d’origine, mais lors
du reconditionnement d’une Méhari,
une peinture est cependant aussi
appliquée
afin de pro-
des culasses afin de rouler sans
crainte au sans plomb 98. Idem pour
l’allumage qui peut aussi se moderniser en passant à l’électronique
afin d’en limiter l’entretien.
La crise ? Connait pas.
longer l’aspect de la couleur dans
le temps. Sur le plan mécanique,
on notera également qu’un moteur
en échange standard se livre aussi
avec quelques modifications, comme celles par exemple au niveau
Le constat n’a rien d’une provocation : avec 22 000 Euros TTC, vous
pouvez bénéficier d’une Méhari
reconditionnée à 90% et garantie
2 ans. Idem pour une 2 CV 6 avec
19 000 Euros. Sur le plan logistique,
cela mobilise le stockage d’environ
5 000 références de pièces, dont de
nombreuses communes aux Diane
6 et autres dérivés de l’époque…
Enfin, comptez 6 mois de délai pour
une restauration totale, en partant
d’une base existante (épave), disposant d’une Carte Grise. La capacité de reconditionnement ne dépasse
pas en effet les 4 ou 5 véhicules
par mois. Consolation : pour une
belle occasion, comptez entre 8 à
10 000 Euros pour une Méhari. De
quoi repartir au volant d’un modèle
attachant et plein de souvenirs.
Quant au fait d’en voir une rangée
« neuve » dans le hall d’exposition
du Méhari Club de Cassis, c’est déjà
Noël avant l’heure !
Réalisation : Christian DEWAET